• Accepter sa maladie.
    La première démarche à effectuer lorsque l’on est diagnostiqué Crohn est d’accepter la maladie et suivre certaines règles essentielles. La plus importante est d’arrêter complètement le tabac. En effet, la cigarette multiplie par trois le risque d'aggraver les symptômes, comme les maux de ventre, les diarrhées, les nausées ou les vomissements. Il faut ensuite intégrer la nécessité d’avoir un suivi médical régulier, qu’il soit clinique ou biologie.

  • Faire la chasse aux fausses idées.
    Faîtes également la chasse aux idées fausses, qui pourraient engendrer une frustration. Non cette maladie n’est pas héréditaire et le risque de la transmettre à ses enfants est faible, de l’ordre de 3 à 6 %. Il n’y a que le cas où les deux parents sont atteints par la maladie que le risque de transmission est sensiblement augmenté.
  • Trop s’informer peut s’avérer néfaste
    Il est tentant, au début, d’accumuler le plus d’informations possibles afin de se faire une idée plus précise de la maladie de Crohn. Chaque patient a sa propre maladie et extrapoler depuis un autre cas, a fortiori plus grave, est mauvais pour le moral.
  • Ne pas s’imposer de restrictions alimentaires inutiles
    Pour son régime alimentaire, il ne faut pas s’imposer des restrictions inutiles. Lors de la prise de corticoïde, le régime sans sel strict n’est pas recommandé. Les régimes sans résidus au long cours, n’ont pas non plus d’utilité et ne doivent être suivis que lors de certaines poussées de la maladie.

  • Ne pas se focaliser sur son aspect incurable
    Si la maladie est incurable, il ne faut pas se focaliser sur cet aspect, de nombreux symptômes pouvant être contrôlés et permettent d’avoir une vie normale pour une grande majorité de patients, que ce soit la vie sociale, familiale, sexuelle ou sportive.

  • Une mauvaise digestion n’est pas synonyme de reprise de la maladie
    Ce n’est pas parque vous souffrez de symptômes digestifs que cela correspond à une reprise de la maladie : 15 à 20 % de la population générale souffre de symptômes digestifs, encore plus lorsque l’on est sujet à une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI).
  • Ne pas refuser les traitements qui aident à contrôler la maladie
    Refuser certains traitement peut s’avérer être une mauvaise idée : sous prétexte du risque d’effets secondaires ou d’innocuité, on refuse les corticoïdes utiles en cas de forte poussée, des immunodépresseurs peuvent aussi être prescrits pour contrôler les formes évolutives de Crohn.

  • Le traitement chirurgical ne doit pas être exclu
    Un traitement chirurgical peut vous être proposé même s’il ne traitera pas la maladie entièrement, mais il peut débloquer des situations. Un patient qui souffre de lésions cicatricielles aura tout intérêt à se faire opérer.

  • Des examens complémentaires à prendre avec des pincettes
    Accorder trop d’importance aux résultats de certains examens complémentaire peut être néfaste pour le patient. Ce sont les symptômes ressentis qui priment pour les décisions thérapeutiques.

  • Le remède miracle n’existe pas
    Rechercher le remède miracle n’est pas une bonne solution car celui-ci n’existe pas. Des thérapies alternatives comme l’homéopathie ou la médecine des plantes peuvent compléter le traitement original, mais il ne doit pas se substituer à celui-ci.
Sources

Afa Crohn Rch France

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