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Saignement ovulatoire : des saignements qui ne sont pas des règles


Le saignement ovulatoire a lieu au cours de l’ovulation. Il semble être dû à l’expulsion d’un ovocyte, du fait de la rupture du follicule pendant la phase physiologique de l’ovulation. C’est un saignement vaginal anormal qui perdure tout au plus pendant un ou deux jours, en dehors des règles, mais il n’est pas pour autant pathologique. Le saignement ovulatoire est donc bénin et peu abondant. Il peut même se résumer à quelques gouttes de sang, voire à une légère trace visible sur la lingerie. Appelé parfois spotting, ce petit saignement entre les règles, qu’il s’accompagne ou non d’une douleur ovarienne, est donc bien différent du flux des menstruations.

Saignement vaginal anormal : c’est peut-être un polype


Les saignements entre les règles sont bénins dans la majorité des cas. Certains peuvent être dus à un polype. Le polype est une tumeur non cancéreuse ou tumeur bénigne, qui se développe sur le col de l’utérus. Il génère régulièrement un saignement vaginal.
Une biopsie est effectuée systématiquement en présence de polypes. Elle consiste en un prélèvement des tissus qui sont, par la suite, analysés en laboratoire. Lorsqu’un polype entraîne des saignements vaginaux hémorragiques, s’il risque de s’infecter ou se tordre, son traitement est chirurgical. L’intervention se déroule sous anesthésie générale.
La chirurgie est également le seul recours lorsqu’un polype utérin peut perturber une grossesse future. Enfin, la présence de polypes à complication chez une femme jeune qui ne désire plus d’enfant ou chez une patiente ménopausée implique une intervention chirurgicale. Dans ce cas, on procède à l’ablation des ovaires et de l’utérus.

Saignement vaginal : un fibrome en cause


Le fibrome est une tumeur bénigne du muscle utérin dont on ne connaît pas la cause exacte. Certaines femmes peuvent présenter plusieurs fibromes utérins. Généralement, le fibrome est asymptomatique, c’est-à-dire qu’il n’engendre aucun symptôme. Il peut cependant être à l’origine d’un saignement vaginal anormal parfois très abondant, plus rarement de douleurs, et de façon exceptionnelle entraîner une infertilité.
Un fibrome utérin se résorbe en général spontanément à la ménopause. Son traitement chirurgical n’est donc pas systématique. Il est décidé au cas par cas, uniquement si la suppression du fibrome est absolument nécessaire, pour cause de complication par exemple, ou si son volume devient trop important.
Chez certaines patientes, un simple traitement hormonal est suffisant pour soigner ce type de tumeur non cancéreuse.

mots-clés : polype
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