Vous souvenez-vous de la petite bandelette qui calcule le pH (potentiel hydrogène) d’une solution en cours de chimie ? Figurez-vous que notre corps n’y fait pas exception ! Il doit maintenir un niveau neutre, ni acide ni basique (ou alcalin).
En effet, notre organisme fonctionne de manière optimale lorsque le pH du sang reste stable, légèrement alcalin, autour de 7,4 (sur une échelle de 0 à 14). Ce pH est constamment régulé par les reins, les poumons et les systèmes tampons du corps. L’acidose survient lorsque ce pH descend en dessous de 7,35 : que le corps devient alors trop acide.
Les deux formes d’acidose
Or, entre l’alimentation et les conditions environnantes, notre corps peut facilement se retrouver en acidose. Il en existe deux formes principales que l’on peut facilement distinguer :
L’acidose métabolique : Elle est causée par une production excessive d’acides dans l’organisme ou par une élimination insuffisante par les reins. Elle peut apparaître chez les personnes atteintes de certaines maladies métaboliques, ou alors après une consommation importante d’aliments acidifiants (viandes et produits d’origine animale, sucres, aliments transformés…). Pour l'éviter, vous pouvez équilibrer votre alimentation en y intégrant davantage d’aliments alcalinisants, à savoir des fruits et légumes, des légumineuses ou encore certaines céréales complètes.
L’acidose respiratoire : Ici, c’est la respiration qui est en cause. Lorsque les poumons ne parviennent pas à éliminer suffisamment de CO₂, ce gaz s’accumule dans le sang et augmente l’acidité. Cela peut survenir, par exemple, lors de maladies respiratoires chroniques comme la BPCO ou l’asthme sévère.
Un dérèglement aux conséquences réelles
Un excès d’acidité non pris en charge peut perturber de nombreuses fonctions corporelles. Il peut affaiblir les os, fatiguer les reins, nuire à la performance musculaire, et favoriser l’inflammation chronique. À long terme, cela peut contribuer à de nombreuses maladies dégénératives.
Alors, comment savoir si votre organisme est en déséquilibre acide ? Voici les symptômes courants qui peuvent indiquer une acidose légère ou chronique. Si souffrir d’un de ces derniers seul n’est pas spécialement inquiétant, c’est l’accumulation de plusieurs de ces signes qui doivent vous mettre la puce à l’oreille. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Celui-ci pourra vous prescrire les examens nécessaires pour mesurer votre pH sanguin.
Grande fatigue
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L’un des premiers signes d’un déséquilibre acidobasique est une fatigue persistante, même après une bonne nuit de sommeil.
Maux de tête réguliers
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Des céphalées fréquentes peuvent être un signe que le corps lutte pour maintenir son équilibre interne.
Douleurs articulaires et/ou musculaires
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L’excès d’acidité crée un terrain inflammatoire dans l’organisme. Cela peut se traduire par des douleurs diffuses, notamment dans les articulations (comme les genoux ou les poignets) et les muscles.
Dents sensibles et gencives douloureuses
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Des douleurs auniveau de la bouche (dents ou gencive) peuvent aussi être le signe d'une acidiose.
Respiration plus lente ou superficielle
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Une acidose respiratoire peut entraîner un ralentissement du rythme respiratoire ou une sensation de souffle court.
Nausées et vomissements
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Des nausées fréquentes, voire des vomissements peuvent survenir en cas d'excès d'acidité.
Affaiblissement du système immunitaire
7/7
Un terrain acide affaiblit les défenses naturelles de l’organisme. Vous êtes alors plus vulnérable aux infections, rhumes fréquents, maux de gorge ou états grippaux.
