Diabète de type 1 : le point sur les traitements

Publié par Sophie Raynaud
le 30/10/2007
Maj par Laurie Fourcade
le 09/06/2017
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Outre les mesures hygiéno-diététiques, on ne dispose aujourd’hui que d’un traitement efficace contre le diabète de type 1 (insulinodépendant) : les injections quotidiennes d’insuline ! Le point sur cette thérapeutique et comment bien la gérer.

Piqûres obligatoires !

Les injections sont le seul moyen de faire passer l’insuline dans le sang sans que les sucs digestifs ne la détruisent. Les médecins ont imaginé de l’administrer par voie nasale, respiratoire ou même à travers les muqueuses ou la peau. Mais les insulines inhalées, commercialisées aux États-Unis (pas en France), ont rencontré peu de succès, leur maniement restant encore aujourd’hui délicat - avec un risque important d’hypo et d’hyperglycémie.

Seringue ou stylo ?

En France, les seringues à insuline laissent peu à peu la place aux stylos, moins traumatiques et qui permettent un dosage plus précis. Pourquoi ? Parce que le diabétique insulinodépendant doit apprendre à s’injecter lui-même les doses qui lui sont nécessaires, en suivant les règles d’asepsie !

À noter : on peut se piquer dans différentes parties du corps (abdomen, cuisses, fesses...).

femme se donnant une injection d'injection d'insuline
Seringue ou stylo ?

Un nombre d’injections variables

L’équilibre du diabète étant spécifique à chaque diabétique, le dosage, le type d’insuline et le nombre d’injections nécessaires doivent être évalués par un médecin diabétologue hospitalier dans un service spécialisé (un séjour de plusieurs jours en hôpital ou en clinique est souvent nécessaire pour initier, puis équilibrer correctement le traitement). Le protocole thérapeutique à suivre est prescrit à cette occasion, avant la sortie.

Quels sont les types d’insuline ?

Il existe différents types d’insuline.

  • Les "analogues" de l’insuline sont efficaces dès l’injection pendant environ 3 heures. On dit qu’elles "galopent".
  • Les insulines "ordinaires" agissent après 30 minutes, pendant 6 heures. On dit qu’elles "courent".
  • Les insulines "intermédiaires" sont actives 1 à 1h30 heures après injection, mais efficaces 12 à 24 heures. On dit qu’elle "marchent".
  • Les insulines "retard" sont actives 1 à 2 heures après leur administration pendant 24 heures. On dit qu’elles "rampent".
  • Enfin, il existe des mélanges d’insulines rapides et intermédiaires (insuline Mixtard).
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