Covid long : 6 moyens de réduire le risque de le développer

Publié par Manon Costantini
le 10/02/2023
long covid, post covid concept long-term effects of coronavirus chronic fatigue or weakness, feeling tired easily medical, treatment for long covid symstoms, tips for recoverywooden cube blocks
Adobe Stock
Alors qu’environ un malade du Covid-19 sur dix subirait encore les effets du virus après 12 semaines, les recherches se poursuivent pour mieux comprendre les zones d’ombre qui entourent le "Covid long". Des chercheurs sont notamment parvenus à identifier les facteurs qui peuvent réduire le risque de développer l’affection de longue durée.

Bien que très répandu, le covid long reste encore méconnu aux yeux de la communauté scientifique, qui ne manque pas de multiplier les phases d’étude sur le sujet. Résultant d’une infection à la Covid-19, l’affection post-Covid-19 – également nommée covid long – se caractérise par la persistance "d'au moins un des symptômes initiaux, quatre semaines après le début de la phase aiguë de la maladie, et sans qu'aucun de ces symptômes ne puisse être expliqué par un autre diagnostic", selon la définition proposée par la Haute autorité de santé.

Covid long : des symptômes qui persistent au fil du temps

Fatigue, troubles neurologiques et cardio-thoraciques, perte de l’odorat et du goût, douleurs, troubles digestifs et cutanés… les symptômes de l’affection post-Covid-19 sont nombreux et varient selon les personnes qui en subissent les effets. Selon une récente enquête de Santé publique France sur le sujet, près de 4 % des personnes interrogées présentaient des signes évocateurs d’un covid long, soit "30 % des personnes ayant eu une infection par le SARS-CoV-2 plus de trois mois auparavant".

2,06 millions : c’est le nombre de personnes souffrant des effets de l’affection post-Covid-19, selon les dernières observations menées durant l’été 2022 par l’institution de santé nationale. "La prévalence de l’affection post-Covid-19 était plus élevée chez les femmes, chez les actifs, chez les sujets ayant été hospitalisés", ont précisé les experts de Santé publique France.

Affection post-Covid-19 : des facteurs de risque aggravants

Des chercheurs de l’Institute for Systems Biology à Seattle, aux Etats-Unis, se sont penchés sur la question des facteurs aggravants, tentant de comprendre les mécanismes qui favorisent l’affection de longue durée. Les travaux, publiés dans la revue Cell, ont déterminé que des personnes qui présentent certains auto-anticorps, un diabète de type-2, de l’ADN du virus Epstein-Barr ou des taux d’ARN du SARS-CoV-2 dans le sang, étaient plus à risque de souffrir de la maladie post-Covid-19.

"L'identification de ces facteurs est une avancée majeure non seulement pour comprendre le covid long et potentiellement le traiter, mais aussi pour identifier les patients les plus à risque de développer des maladies chroniques", a partagé le Dr Jim Heath, principal auteur de l'étude.

Plus récemment encore, des chercheurs de la Harvard TH Chan School of Public Health ont dressé une liste des habitudes de vie et comportements à adopter pour éloigner le risque de souffrir d’un covid long. Dans le diaporama ci-après, retrouvez donc 6 moyens efficaces d’éloigner l’affection.

Afficher les sources de cet article

https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2800885?guestAccessKey=a9998ba9-a64c-4674-a761-dfb50e5c1c43&utm_source=For_The_Media&utm_medium=referral&utm_campaign=ftm_links&utm_content=tfl&utm_term=020623

https://www.ameli.fr/assure/covid-19/symptomes-gestes-barrieres-et-recommandations/covid-long-symptomes-prolonges-du-covid-19/covid-long-symptomes-prolonges-covid-19

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/enquetes-etudes/l-affection-post-covid-19-appelee-aussi-covid-long-en-france.-point-au-21-juillet-2022

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3237041/fr/symptomes-prolonges-suite-a-une-covid-19-de-l-adulte-diagnostic-et-prise-en-charge

Une alimentation saine et équilibrée

1/6
selection of food that is good for the health and skin, rustic wood background
Adobe Stock

Ce n’est plus un secret : une alimentation saine et équilibrée permet de repousser bon nombre de problèmes de santé. Et la Covid-19 n’y coupe pas. Les chercheurs de la Harvard TH Chan School of Public Health ont constaté que les personnes suivant un mode alimentaire correct, présentaient moins de risque de souffrir de l’affection post-Covid-19. 

Un IMC normal

2/6
cropped image of woman feet standing on weigh scales, on gray background a tape measure in the foreground
Adobe Stock

Un indice de masse corporelle (IMC) normal, c’est-à-dire compris entre 18,5 et 24,7, pourrait grandement aider à réduire les risques de covid long, selon les experts américains. 

Être non-fumeur

3/6
nichtraucher
Adobe Stock

Le tabagisme constituant un facteur de risque considérable pour un grand nombre d’affections, les spécialistes de la Harvard TH Chan School of Public Health ont identifié que les non-fumeurs réduisaient grandement leurs risques de contracter la maladie longue durée. 

Un bon sommeil

4/6
people, bedtime and rest concept - indian man sleeping in bed at home at night
Adobe Stock

Parce qu’une bonne nuit de sommeil est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme, les chercheurs américains et auteurs de cette nouvelle étude, préconisent de dormir entre sept et neuf heures chaque nuit pour s’éviter le covid long. 

De l’exercice physique régulier

5/6
a large group of fit and active people doing exercise in nature, stretching
Adobe Stock

150 minutes par semaine : c’est la durée d’activité physique (modérée à vigoureuse) que recommandent de pratiquer régulièrement les chercheurs à l’origine de ces travaux, publiés dans la revue médicale Cell. 

Une consommation d’alcool modérée

6/6
women with red wine
Adobe Stock

Une consommation d’alcool modérée permet de diviser par deux le risque de souffrir d’une affection post-Covid-19, selon les spécialistes. 

Google News