Covid-19 : nouvelle campagne de vaccination en avril pour les plus fragiles

Contre le Covid-19, la vaccination est la solution la plus efficace pour réduire le risque de développer des formes graves de la maladie.

Dans un contexte où seul un tiers des personnes âgées de plus de 65 ans ont reçu une dose de vaccin contre le Covid depuis l’ouverture de la campagne de vaccination à l'automne, le ministère de la Santé juge bon de faire une piqûre de rappel.

Dès le lundi 15 avril 2024, il sera donc possible de recevoir une nouvelle dose de vaccin contre le Covid-19. Objectif : protéger le mieux possible les populations les plus vulnérables face au coronavirus.

Cette nouvelle campagne de printemps succède à la campagne concomitante contre la grippe et le Covid19 initiée le 18 septembre dernier (pour le Covid-19) et qui s'achève en cette fin février. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la couverture vaccinale de la population ainsi que la nécessité d’être mieux armés contre le virus.

Les plus de 80 ans ciblés en priorité

Concrètement du lundi 15 avril jusqu'au dimanche 16 juin 2024, il sera possible de se faire injecter le vaccin anti-Covid par son médecin, par un infirmier à domicile ou en pharmacie.

Cette nouvelle dose s’adresse particulièrement aux plus âgés et aux plus fragiles à savoir : "les personnes de 80 ans et plus, ainsi que des résidents d’EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) / USLD (unité de soins de longue durée) et les personnes immunodéprimées, quel que soit leur âge", précise la Haute Autorité de Santé (HAS) dans un avis rendu le 8 février.

La HAS rappelle qu'un délai minimal de trois mois est recommandé entre deux rappels de vaccin pour ces populations à risque.

Les dates de cette nouvelle campagne de vaccination sont "adaptées pour réduire la morbi-mortalité associée à la Covid-19 et donc diminuer le nombre de décès et la survenue de formes graves", juge la HAS.

Si le contexte sanitaire le justifie, l'institution sanitaire plaide d'ailleurs pour "une extension de cette campagne jusqu’au 15 juillet 2024", souligne-t-elle.

Face à l'imprévisibilité du Covid-19 et la rapidité à laquelle peuvent émerger de nouveaux variants virulents qui affaiblissent l'immunité collective et augmentent le risque de décès, la HAS n'exclut pas "la possibilité de mettre en place une campagne de vaccination plus précoce ou plus large si la situation épidémiologique le justifie", conclut-elle.