shocked young woman waking up with alarmAdobe Stock

L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Un adage qui ne pouvait pas être plus adapté pour les conclusions de cette nouvelle étude publiée qui démontre que les femmes qui se lèvent plus tôt que les autres auraient moins de risques d'être touchées par un cancer du sein que celles qui se couchent tard. Présentée lors de la conférence NCRI Cancer à Glasgow, ayant eu lieu entre les 3 et 5 novembre, et relayée par la BBC cette étude menée par les chercheurs de l'université de Bristol montre à quel point le sommeil peut influencer notre santé.

Le cycle de sommeil influence le risque de cancer

Notre horloge biologique interne, contrôle notre cycle circadien, c'est-à-dire les phases d'éveil et d'endormissement. Le cycle de sommeil varie en fonction des personnes. Certaines sont en forme le matin et plus fatiguées le soir (les lève-tôt) et d'autres ont plus de mal à se lever le matin et sont plus éveillées le soir ( les couche-tard). Au cours de leur étude, les scientifiques ont étudié 341 échantillons d'ADN afin de déterminer la partie génétique qui contrôle si on est plus lève-tôt ou couche-tard.

Les chercheurs ont ensuite comparé ces échantillons à l'ADN de plus de 400 000 femmes dont les données médicales ont été fournies par les établissements de santé. Ils se sont rendu compte qu'il y a bien une tendance qui se profile puisque les personnes génétiquement programmées pour être des lève-tôt avaient moins de risque d'avoir un cancer du sein que ceux qui se couchent tard. En tout 1 lève-tôt sur 100 a développé un cancer du sein contre 2 couche-tard sur 100.

Même si cette étude reste à l'état hypothétique, plus de recherches doivent être faites afin de confirmer si, oui ou non, notre cycle de sommeil a bien une influence sur le développement de cancer.

Cancer du sein : quel est votre niveau de risque ?

Le risque de cancer du sein diffère en fonction de chaque femme. Le Plan Cancer 2014-2019 prévoit d'orienter chacun vers le dépistage adapté à son niveau de risque. Le premier niveau étant le "moyen". En clair, il désigne les femmes qui n'ont pas de facteur de risque particulier* autre que l'âge (50-74 ans). Ces femmes ne présentent ni symptôme évocateur d'un cancer du sein, ni antécédents personnels ou familiaux les prédisposant à la maladie.

Si c'est votre cas : Vous êtes invitées tous les deux ans à faire un examen clinique des seins et une mammographie. Selon le ministère de la Santé et l'Institut national du cancer "c'est pour cette tranche d'âge qu'un dépistage régulier par mammographie est le plus efficace et présente la balance bénéfices/risques la plus favorable". Pour rappel, la mammographie permet de détecter des cancers de petite taille bien avant qu'ils ne soient palpables ou que des signes ou symptômes ne se manifestent.

*Les deux principaux facteurs de risque du cancer sont le fait d'être une femme (99% contre moins de 1% d'hommes) et l'âge (80% des cancers du sein touchent les femmes de plus de 50 ans).

Sources

Morning people have lower breast cancer risk, BBC, 6 novembre 2018

mots-clés : horloge interne

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