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Clair Honeywood, une britannique de 45 ans, ne s’inquiète pas plus que cela quand des douleurs abdominales lui gâchent l’existence à la fin de l’année dernière. Atteinte d'un syndrome du côlon irritable (SII) depuis quelques années, cette mère de deux enfants à l’habitude des maux de ventre et compose généralement avec, le temps que cela passe. Assistante dans un grand hôpital, elle est en outre suffisamment informée sur les questions de santé.

Des maux de ventre qui ne l'inquiètent pas les premières semaines

Les douleurs ne passant pas, Clair se décide finalement, après plusieurs semaines de souffrance, à consulter au début de l’année.

Les médecins lancent une batterie de tests, découvrent une anomalie au niveau du pancréas, sans réellement déterminer laquelle, et la renvoient chez elle.

La douleur ne passe pas - au contraire elle s’intensifie - et Clair constate que son teint et ses yeux deviennent jaunes. Une jaunisse qui la pousse à retourner à l’hôpital en urgence.

Cette fois-ci le verdict tombe : cancer du pancréas de stade trois, les ganglions sont touchés et le cancer commence à diffuser. Pire, la tumeur - mal positionnée - est inopérable. “Mon pauvre médecin ne voulait pas me donner le diagnostic, mais je l'ai supplié de me le dire”, se souvient Clair dans le Daily Mail qui raconte son histoire.

Les symptômes du cancer du pancréas peuvent être confondus avec ceux d’autres maladies moins graves

Le cancer du pancréas, dont l’incidence augmente ces dernières années (+1,6% par an entre 2010 et 2023 chez les hommes et +2,1% par an entre 2010 et 2023 chez les femmes selon l’Institut national du cancer) est en effet un cancer dont les symptômes peuvent se confondre avec d’autres pathologies, c’est pourquoi, comme pour Clair, il est souvent diagnostiqué à un stade avancé.

Pour rappel, les principaux signes du cancer du pancréas sont :

  • Les douleurs abdominales et/ou dans le dos.
  • Un amaigrissement.
  • Une perte d’appétit.
  • De la fatigue.
  • Une jaunisse.

Trois mois de chimiothérapie avant de célébrer un mariage

Même si le pronostic est sombre, Clair n’abandonne rien et compte bien voir grandir le plus possible ses enfants. Elle suit actuellement scrupuleusement les trois mois de chimiothérapie intensive prescrite par les médecins et compte bien, à l’issue de son traitement, pouvoir épouser l’homme qui partage sa vie depuis 21 ans. Il lui reste sans doute un regret : avoir cru pendant de longues semaines que ses douleurs étaient dues au syndrome du côlon irritable (SII).

Sources

https://www.dailymail.co.uk/health/article-14392951/deadly-pancreatic-cancer-warning-signs-stomach-pain-IBS.html

https://www.cancer.fr/personnes-malades/les-cancers/pancreas/comprendre-la-maladie/l-essentiel