

La levure de bière, qui ressemble de loin à de la levure de boulanger, est, comme toutes les levures, composée de champignons microscopiques aux vertus étonnantes, ici le Saccharomyces cerevisiae.
Initialement utilisée, vous l’aurez deviné, pour faire fermenter la boisson idoine, la levure de bière est connue depuis des siècles pour ses effets bénéfiques pour notre santé (et notre beauté, elle est d’ailleurs largement utilisée en cosmétologie) que nous allons vous détailler dans ce diaporama. Mais c’est aussi un complément alimentaire de choix sur le plan nutritif.
Levure de bière : une richesse intéressante en protéines
La levure de bière est bien pourvue en vitamines du groupe B (essentielles à notre énergie, au métabolisme des glucides, à la production de globules rouges…) mais aussi en oligo-éléments, en particulier en chrome, qui aide à réguler la glycémie, en magnésium, qui lutte contre la fatigue ou encore en sélénium, antioxydant qui lutte contre les effets délétères du stress oxydatif sur nos cellules.
Surtout, elle affiche une teneur en protéines de qualité très élevée, puisqu’elle contient 35 à 40 % de protéines, indispensables à la construction des cellules de nos muscles. La levure de bière est d’ailleurs prisée des sportifs pour cette raison. Elle est aussi, pour cette même richesse protéique, intéressante pour celles et ceux qui ne consomment pas ou peu de viande.
Comment prendre de la levure de bière ?
La levure de bière se trouve très facilement : en pharmacies et parapharmacies, sous forme de compléments alimentaires, en grandes et moyennes surfaces, magasins bios ou boutiques spécialisées pour les autres formes. En gélule, elle se prend en cure de un à trois mois, au printemps par exemple, ou en période de convalescence. En flocons, poudre ou paillettes, la levure de bière s’intègre assez simplement dans l'alimentation : il suffit de saupoudrer salades, soupes ou yaourt ou de l’intégrer dans les préparations.
On la trouve sous deux versions :
- Levure de bière inactive : elle a été chauffée à plus de 40 °C, conserve toutes ses vertus nutritionnelles mais ne contient plus de probiotiques
- Levure de bière active : elle a été séchée à basse température, conservant ainsi toutes ses propriétés nutritionnelles mais aussi ses micro-organismes vivants. Cette version en revanche n'est pas recommandée chez les personnes sensibles de l’intestin et déconseillée chez les personnes qui ont une maladie inflammatoire de l’intestin.
Place aux sept bienfaits santé de la levure de bière.
Elle renforce le système immunitaire

La levure de bière contient des polysaccharides qui sont impliqués dans les réactions immunitaires de notre organisme. Dans sa version active, elle fait en outre le plein de probiotiques qui nourrissent la muqueuse intestinale, elle-aussi impliquée dans l’immunité.
Elle freine le vieillissement des cellules

Parce qu’elle est riche en composés antioxydants qui luttent contre les radicaux libres, la levure de bière freine le vieillissement cellulaire. Elle est ainsi utilisée en cosmétologie pour conserver une jolie peau et lutter contre les peaux grasses ou l’acné.
Elle soutient les fonctions d’épuration du foie

La levure de bière peut s’intégrer dans une cure détox, car elle participe aux fonctions hépatiques.
Elle fortifie les ongles

Grâce à sa teneur en vitamines du groupe B, la levure de bière renforce la synthèse de la kératine. Elle est ainsi tout indiquée pour restaurer des ongles mous, cassants ou dédoublés.
Elle ralentit la chute des cheveux

La levure de bière est utilisée depuis des décennies pour la beauté des cheveux (et des poils, chez nos animaux domestiques!). Elle fortifie la fibre capillaire, ce qui peut ralentir la chute.
Elle équilibre le microbiote

La levure de bière active est riche en probiotiques et participe ainsi à l’équilibre de la flore intestinale.
Elle stimule la lactation

Une étude* menée en Nouvelle-Zélande et publiée en 2023 confirme que les femmes qui prennent une supplémentation en levure de bière voient leur lactation augmenter (65 % des femmes sous levure de bière, contre 35 % pour celles sous placebo).