

Quand les températures grimpent, difficile de résister à l’appel d’une bonne glace. Rafraîchissante, gourmande, souvent synonyme de vacances ou de moments en famille, la glace semble inoffensive. Pourtant, sous sa texture crémeuse et ses arômes variés, elle peut vite devenir un piège nutritionnel, en particulier pour les plus de 40 ans, dont l’organisme est parfois plus sensible aux excès.
Le premier problème, c’est bien sûr sa richesse en sucres et en graisses. Une portion de glace industrielle classique peut contenir jusqu’à 20 à 30 grammes de sucre et une dizaine de grammes de lipides. Or, l’excès de sucre favorise la prise de poids, augmente le risque de diabète de type 2 et pèse lourd sur le foie. Quant aux graisses saturées, elles participent à l’encrassement des artères et majorent le risque cardiovasculaire, déjà accru avec l’âge.
Mais le vrai danger vient souvent d’ailleurs : les additifs. Carraghénane, glycérides d’acides gras, phosphatites d’ammonium… Derrière ces noms un peu barbares, se cachent des substances controversées. Certaines sont suspectées d’avoir des effets inflammatoires, de perturber le microbiote intestinal ou d’augmenter les risques de certains cancers. Et ces additifs sont omniprésents dans de nombreuses glaces du commerce, parfois en quantité impressionnante.
Y a-t-il tout de même des bienfaits ?
Heureusement, tout n’est pas noir. La glace reste avant tout un aliment plaisir. Et le plaisir a lui aussi ses vertus, y compris sur la santé mentale. Partagée en famille ou dégustée avec des amis, elle participe aux moments de convivialité et peut même aider à diminuer le stress ponctuel.
De plus, certaines glaces, lorsqu’elles sont bien choisies, peuvent apporter un petit coup de pouce nutritionnel : un peu de calcium via le lait, parfois quelques fruits. Mais cela reste marginal comparé aux excès souvent présents. Le tout est donc de savoir doser et de faire des choix éclairés.
Quelles glaces privilégier ?
L’idéal reste de privilégier les glaces les plus simples et les moins transformées possibles. Les sorbets à l’eau, préparés maison à partir de fruits frais, sont une excellente option : sans additifs, sans excès de sucres ajoutés et avec un apport intéressant en vitamines. Les glaces bio peuvent parfois afficher une meilleure composition, mais là encore, lire attentivement les étiquettes reste indispensable.
Pour s’y retrouver concrètement, des applications comme Yuka peuvent aider à repérer les produits les mieux notés sur le plan nutritionnel. Certaines glaces tirent leur épingle du jeu par leur composition minimaliste. C’est le cas par exemple de bâtonnets composés uniquement de fruits et sans sucre ajouté, qui obtiennent un excellent score de 90 sur 100 sur Yuka. Les sorbets pomme, pêche et mangue de la marque Adélie figurent également parmi les mieux classés avec une note de 84 sur 100, grâce à l’absence totale de colorants et d’arômes ajoutés. De leur côté, les mini Ultra-Fruité fraise mangue de Pop Fruit affichent un score de 79 sur 100 en misant sur des ingrédients bio, de la pulpe de fruits et un peu de sucre de canne, tout en limitant les additifs au strict minimum.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici justement 8 glaces parmi les pires pour la santé, relevées notamment par le média SainPanier et faciles à vérifier en consultant les compositions directement sur les emballages, les sites de vente ou encore des applications comme Yuka.
Ben & Jerry’s Peanut Butter

Derrière son goût irrésistible de beurre de cacahuète, cette glace cache une vraie bombe calorique et lipidique. Très riche en sucre et en graisses saturées, elle cumule les excès qui pèsent sur le foie, le cœur et la balance. Mais le plus préoccupant reste la présence du E407, aussi appelé carraghénane. Cet épaississant, souvent utilisé dans les produits laitiers, est aujourd’hui suspecté d’avoir des effets inflammatoires sur le système digestif et d’augmenter les risques de cancer, même si les études restent en cours. À consommer très occasionnellement, si vraiment l’envie est trop forte.
Magnum Amande

Avec son chocolat croquant et ses éclats d’amandes, le Magnum Amande séduit facilement. Pourtant, chaque bâtonnet dépasse les 200 calories et contient pas moins de 8 additifs. Certains, comme les stabilisants et les émulsifiants utilisés, sont suspectés de favoriser des troubles métaboliques, des maladies cardiovasculaires ou des dysfonctionnements du système immunitaire. À plus de 40 ans, quand le risque de maladies cardiaques augmente naturellement, mieux vaut limiter ce type de plaisir.
Extrêmes Cookie Cône

Visuellement, l’Extrême Cookie Cône est très appétissant avec son cône garni de morceaux de cookie. Pourtant, au-delà de l’image, on retrouve ici 7 additifs différents, dont certains soupçonnés de jouer un rôle dans les maladies inflammatoires et cardiovasculaires. Le cumul de ces substances interroge, surtout lorsqu’elles s’ajoutent à une alimentation déjà riche en produits transformés.
Double Sun Lover

Avec ses 13 g de graisses et ses 27 g de sucre par portion, le Double Sun Lover explose les compteurs. Mais ce sont surtout les 12 additifs qui inquiètent. Parmi eux, le carraghénane (encore lui), nocif pour le microbiote intestinal, et les glycérides d’acides gras, qui pourraient favoriser le développement de certains cancers et problèmes cardiaques. En clair, une glace à éviter si l’on souhaite ménager son cœur et son système digestif.
Magnum Utopia

Sous des airs de version "un peu plus légère", le Magnum Utopia contient finalement presque autant d’additifs que les autres : 12 exactement. Avec en prime, un sucre toujours très élevé et la présence de phosphatites d’ammonium, un additif dont les effets à long terme sur la santé humaine restent encore mal connus. Là encore, mieux vaut ne pas en faire un rituel estival.
Gold Caramel Billionnaire

Moins chargé en additifs que certains concurrents, le Gold Caramel Billionnaire compense par des doses très élevées de sucre et de graisses. Un vrai dessert de compétition qui, consommé régulièrement, alourdit la balance énergétique et augmente les risques métaboliques : diabète, cholestérol, hypertension… autant de pathologies qui deviennent plus fréquentes avec l’âge.
Extrême Crème Brûlée

Côté composition, l’Extrême Crème Brûlée cumule les points noirs : beaucoup de sucre, beaucoup de graisses, et pas moins de 8 additifs. Parmi eux, le carraghénane semi-raffiné et les glycérides d’acides gras. Tous deux sont aujourd’hui suspectés d’être délétères pour le microbiote intestinal et associés à des risques accrus de maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Pour les plus de 40 ans, ce type de glace est à considérer comme une exception, pas une habitude.
Extrême Framboise & Brownie

Même constat pour cette variante fruitée et chocolatée : 12 additifs au compteur. Si certains sont moins problématiques que dans la version crème brûlée, on y retrouve néanmoins les fameux glycérides d’acides gras. Là encore, le cumul d’additifs et la forte teneur en sucre font de ce dessert une option à réserver aux occasions exceptionnelles.
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https://www.anses.fr/fr/content/sucres-dans-lalimentation
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