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"Miraculée", confie la chanteuse Françoise Hardy quand elle parle de son combat d’une décennie contre son lymphome (un cancer du système lymphatique). Aujourd’hui, elle a repris du poil de la bête, a grossi de 17 kg – "une grosse dondon" s’esclaffe-t-elle devant les journalistes – et ose même parler de son hospitalisation de 2015.

"Je me suis dit que je perdais vraiment la tête"

"Je me suis rendue compte que les doses très importantes de morphine qu’on m’administrait avaient vraiment modifié pas mal de choses dans ma tête, puisque j’ai eu plusieurs fois des crises de panique extrêmes" a-t-elle avoué sur le plateau de Tout un programme, le jeudi 24 novembre sur France 2. "On m’a rapporté que j’appelais ma mère, mon père – que j’ai très mal connus – et ma sœur, avec qui je m’entend si mal… Là je me suis dit que je perdais vraiment la tête !". La morphine est un opioïde, c’est-à-dire un dérivé de l’opium. Son utilisation est liée à l’intensité de la douleur et non à la gravité de la maladie. Selon l'Institut national du cancer, "les effets secondaires les plus redoutés" de la morphine comme les hallucinations ou les troubles psychiques sont "extrêmement rares et souvent transitoires". Ils ne toucheraient que 1 à 3% des patients et surviendraient "en général à l'occasion d'un surdosage".

Thomas Dutronc : "Elle était géniale"

En rémission de son cancer en 2015, une mauvaise chute l’avait fait tomber dans un coma de mauvais augure... Forte de la présence de son fils Thomas Dutronc, la chanteuse de 72 ans avait fini par s’en sortir. A cette époque, il racontait n’avoir pas perdu espoir : "On m'a dit, les gens dans le coma peuvent vous entendre, donc je lui lisais des poèmes. Elle était géniale. C'était un moment fort, il y avait beaucoup d'amour entre nous."

Vidéo : Françoise Hardy se confie sur son cancer

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