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Toxoplasmose et IgG positifs

En cas de toxoplasmose, on retrouvera dans le sang des immunoglobulines antitoxoplasme, révélant que l’organisme s’est mobilisé pour combattre le parasite Toxoplasma gondii. En fonction du type d’anticorps retrouvés, IgG ou IgM, il est possible de déterminer à quel moment l’infection s’est produite. En effet, le jour même de l’infection, les premiers anticorps à faire leur apparition sont les IgM. Ils traduisent une infection active et ils vont persister dans le sang pendant environ 6 mois. Les IgG, quant à eux, interviennent 12 à 15 jours après l’infection, mais leur taux augmente très rapidement (jusqu’à 2 mois après l’infection) pour finalement décroître par la suite. Néanmoins, ils resteront présents à vie.

IgG et IgM

Si l’infection est ancienne, elle est sans risque, la personne étant dans ce cas immunisée. En revanche, en cas d’infection récente, voire en cours, il faut réagir rapidement car, chez une femme enceinte, le fœtus peut être atteint (avec des risques de malformations graves) et les risques de fausse couche sont importants en début de grossesse. C’est pourquoi une sérologie est toujours pratiquée chez une femme enceinte en début de grossesse. Dans l’idéal, elle peut même être réalisée avant la procréation. Au final, si le taux d'IgG est compris entre 10 et 300 UI/ml et que le test des IgM est négatif, la femme est immunisée et n'a pas besoin d'être surveillée. Si le taux d'IgG est inférieur à 10 UI/ml, même avec des IgM négatifs, la femme présente des risques de toxoplasmose, ce qui impose une surveillance mensuelle pendant toute la grossesse. Enfin, si le taux d'IgG est supérieur à 300 UI/ml, la femme est atteinte de toxoplasmose : si le test des IgM est positif, c’est que l’infection est toute récente.

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