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Nous ne sommes pas tous à l’aise pour communiquer avec autrui, ce qui nous amène parfois à faire des erreurs blessantes. Pour éviter cela, nous vous partageons 4 erreurs à ne pas faire quand on demande pardon.

Utiliser un discours accusateur : « tu » versus « je »

Trop utiliser le « tu » en début de phrase rend le discours accusateur. En faisant cela, on explique à notre interlocuteur que s'l est blessé, c’est de sa faute.

Au contraire, nous vous conseillons d’utiliser la technique de communication non violente qui consiste à toujours commencer par « je ». Cela vous permet d’exprimer vos ressentis sans présupposer de ceux de votre interlocuteur ni le juger. Au final, il y a peu de chances pour qu’il se braque et cela l’incitera à utiliser la même technique !

Et finalement, c’est aussi l’occasion de préciser vos intentions, si cela a sa place dans la discussion : « je suis désolé, je n’avais pas l’intention de te blesser ».

Hausser le ton

Hausser le ton ou simplement utiliser une mauvaise intonation peut très rapidement traduire le manque de sincérité dans vos excuses, voire une agressivité qui est incohérente avec le propos et sera inquiétante pour la personne en face de vous.

Garder un ton calme en prenant de grandes inspirations-expirations si jamais vous ressentez des émotions fortes vous permettra de transmettre le message plus aisément.

Si vos émotions sont difficilement contrôlables, sachez que les psychologues sont aptes à vous accompagner pour vous protéger vous et votre entourage.

Minimiser son erreur

Si la personne en face de vous est blessée, il n’y a pas lieu de minimiser votre comportement en essayant de vous justifier par exemple. Cela ne fera pas évoluer son ressenti et sera inutile, voire se retournera contre vous. En effet, accepter votre erreur et reconnaître la blessure de l’autre est primordial pour que votre pardon soit entendu.

Sans vous justifier, il sera plutôt adapté de vous expliquer : évitez de chercher des excuses à vos agissements et vous déresponsabiliser, mais au contraire, donnez les clés pour permettre à votre interlocuteur de comprendre, s’il le souhaite, ce qui vous a amené au comportement blessant.

Mal choisir son moment

Enfin, pour l’autre comme pour soi, il peut y avoir des moments inopportuns : si vous attrapez votre interlocuteur à la sauvette pour vous excuser, qu’il a une journée éreintante ou qu’il n’a simplement pas envie de parler, reportez vos excuses. Ou bien si de votre côté vous êtes chamboulé, énervé, ou que vous n’êtes pas prêt à discuter.

Il n’existe pas de moment idéal, certes, mais si vous avez des difficultés avec ce point, deux possibilités s’offrent à vous :

  • Prévoir le moment : demandez à votre interlocuteur s’il est disponible sur un créneau horaire précis pour discuter. Oui, un peu comme un rendez-vous professionnel !
  • Ecrivez vos excuses sur papier. Cela vous permet de réfléchir à vos mots lorsque vous êtes dans un état d’esprit serein, et cette méthode laisse en plus la liberté à votre ami de prendre connaissance de votre lettre lorsque lui-même s’en sentira prêt. En fin de lettre, pensez à laisser une porte ouverte à une discussion de vive voix.
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