12 gels hydroalcooliques à éviter
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, vous avez pris l’habitude de vous frictionner régulièrement les mains avec une solution hydroalcoolique : en sortant des transports, en arrivant au bureau, en allant voir des amis, avant de déjeuner au restaurant… Et c’est très bien. Mais encore faut-il être en possession d’un gel hydroalcoolique vraiment efficace.
Or, il semble que de nombreuses marques surfent sur la peur du virus pour se remplir les poches, au détriment de la santé des consommateurs. En témoignent les rappels et procédures de retrait qui s’enchaînent depuis quelques semaines, concernant des solutions hydroalcooliques totalement inefficaces. Découvrez les gels concernés par les mesures de retrait, selon la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans notre diaporama. Attention, notre liste n'est pas exhaustive.
Comment bien choisir son gel hydroalcoolique ?
L’Agence nationale de sécurité du médicament a émis plusieurs recommandations quant à l’usage des solutions hydroalcooliques. Celles-ci doivent être utilisées sur des mains non-souillées, en l’absence d’un point d’eau disponible - dans le cas contraire, un lavage des mains classique à l’eau et au savon doit être effectué. Un temps de friction d’au moins trente secondes doit être respecté - jusqu’à ce que vos mains soient sèches.
En outre, l’ANSM invite à privilégier “les produits hydro-alcooliques présentés sous forme de solutions ou de gels testés selon la norme NF EN 14476 ou testés sur un virus de la grippe selon la méthodologie de cette norme”. Elle précise que “ces informations doivent figurer explicitement sur l’étiquetage”.
Vous ne trouvez pas de produit correspondant à cette norme ? Dans ce cas, vous pouvez opter pour “les produits à base d’alcool éthylique (ou éthanol), d'alcool propylique (propane-1-ol ou n-propanol) ou d'alcool isopropylique (propane-2-ol ou isopropanol)”.
Leur concentration optimale doit être comprise entre 60 % et 70 % (volume/volume) ou entre 520 et 630 mg/g. Cette concentration doit, elle aussi, “figurer visiblement sur l’étiquetage”.
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Rappels produits, DGCCRF.
Les produits hydroalcooliques, ANSM.
60 Millions de consommateurs
Rappel de la solution hydroalcoolique dénommée "Gel Mains"
"L'utilisateur pense légitimement utiliser un produit le protégeant des bactéries et virus existant. Or, au regard de la teneur en éthanol retrouvée, ce produit ne peut apporter la protection nécessaire. De plus, l'étiquetage n'apporte pas les informations nécessaires eu égard au risque inhérent d'utilisation du produit", alerte la DGCCRF le 5 novembre dernier.
Rappel du produit "Cleansing Hand Gel" de marque HEMA
"Pour les consommateurs les plus vulnérables, il y a un risque de confusion avec une denrée alimentaire et donc d'intoxication", selon la DGCCRF.
"Le consommateur est appelé à cesser immédiatement l'utilisation de ce produit et à le rapporter en magasin contre remboursement, lorsque les conditions sanitaires le permettront", ajoute la DGCCRF.
Rappel des gels hydroalcooliques de marque VERITA FARMA
"La teneur en éthanol de ce produit est insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne. De plus, l'étiquetage, très insuffisant, du produit minimise les risques pour les utilisateurs", indique la DGCCRF.
Rappel d'un gel pour les mains hygiénisant de marque ON DERMO
"En raison d'une teneur combinée en éthanol et isopropanol insuffisante, ce produit n'a pas d'efficacité antibactérienne et antivirale démontrées et/ ou absence d’une partie de l’étiquetage de danger liée à l’inflammabilité", estime la DGCCRF.