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Difficulté à marcher : le vieillissement naturel


La marche est un mécanisme complexe qui fait intervenir de nombreux systèmes : nerveux, cérébral, musculaire, vasculaire, articulaire… Mais avec le temps, les différentes structures qui les composent peuvent subir des altérations conséquentes qui vont, de fait, impacter directement la motricité. Parmi les pathologies liées au vieillissement qui peuvent entraîner des difficultés à marcher, on retrouve l’arthrose, les fractures osseuses, l’arthrite, la maladie d’Alzheimer (perte d’équilibre), l’ostéoporose ou encore l’hallux valgus (déformation des orteils). Il ne faut pas sous-estimer les troubles de la vue tels que la cataracte qui peuvent avoir une influence négative ?, mais réversible ? sur les déplacements des personnes concernées. Les douleurs lombaires ne doivent pas non plus être négligées. Si elles touchent le bas du dos, certaines lombalgies peuvent perturber les mouvements du bassin et des hanches.

Difficulté à marcher : les pathologies cardiovasculaires


En privant d’oxygène certaines zones du cerveau pendant une durée plus ou moins longue, l’accident vasculaire cérébral (AVC) peut entraîner des lésions cérébrales irréversibles. Selon la localisation lésionnelle, la fonction motrice peut s’en trouver considérablement affectée. Dans les cas les plus sévères, l’AVC entraîne une hémiplégie (paralysie unilatérale). Même si une récupération de certaines facultés motrices est possible au terme d’une longue rééducation, la marche reste, la plupart du temps, très difficile pour les patients les plus atteints. Beaucoup moins grave que l’AVC, l’hypotension orthostatique peut également entraver la marche de manière temporaire. Cette forme particulière d’hypotension se manifeste par des vertiges et une perte d’équilibre lors du passage ? souvent brutal ? de la position couchée à la posture debout.

Difficulté à marcher : les troubles d’origine neurologique


De nombreuses pathologies occasionnent des lésions neurologiques susceptibles d’altérer la fonction marche. C’est le cas, notamment, de la sclérose en plaques qui se caractérise par une dégénérescence de la myéline, ce qui, à terme, va perturber la transmission du message nerveux. Les patients atteints par cette pathologie vont présenter une progressive atonie musculaire et une perte lente de leur motricité. Parmi les autres maladies neurologiques pouvant toucher la marche, on peut également citer la maladie de Parkinson, les tumeurs au niveau de la moelle épinière, l’encéphalopathie de Wernicke, la chorée de Huntington… Les neuropathies constituent aussi une cause importante des difficultés motrices. Celles-ci sont généralement secondaires à une pathologie sous-jacente telle que le diabète, l’alcoolisme ou encore la malabsorption digestive.