Avec 50 430 nouveaux cas estimés en 2015 en France métropolitaine, et 8 512 décès cette même année, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Néanmoins, certaines régions sont plus touchées que d’autres par cette maladie. Dans ce diaporama, nous vous dévoilons les 10 régions où elle fait le plus de morts, proportionnellement à leur nombre d’habitants.

Cancer de la prostate : comment le reconnaître ?

S’il est le cancer le plus répandu dans la population masculine, le cancer de la prostate est toutefois en recul. Entre 2005 et 2009, sont taux d'incidence a diminué de 6 % par an en moyenne, selon les chiffres de l’Institut national du cancer. Quant à son taux de survie nette à 5 ans, il dépasse les 90 %... à condition que la maladie soit détectée et prise en charge à temps. 

Or, dans ses premiers stades, le cancer de la prostate n’occasionne pas de symptômes particuliers. C’est lorsqu’il évolue que différents troubles peuvent survenir, notamment :

• difficulté à uriner ;
• miction fréquente ou urgente ;
• sensation de brûlure en urinant ;
• présence de sang dans l’urine ou le sperme ;
• douleurs ou raideurs au niveau des lombaires, des hanches ou du haut des cuisses ;
• éjaculations douloureuses ;
• difficulté à obtenir ou maintenir une érection.

Il existe pourtant des facteurs de risques environnementaux sur lesquels il est possible d'agir comme l'alimentation, qui afffecte son risque de cancer de la prostate. 

Un cancer plus fréquent après 65 ans

Le diagnostic de cette tumeur maligne faite souvent suite à une mesure du PSA (antigène prostatique spécifique), par le biais d’une prise de sang, ou à un toucher rectal mettant en lumière une anomalie dans la consistance de la prostate. Dans environ deux tiers des cas, ce cancer survient chez des hommes âgés de 65 ans et plus. C’est le troisième cancer le plus meurtrier chez l’homme, bien que 79 % des décès concernent des hommes de 75 ans et plus.

Découvrez les régions où le taux de mortalité par cancer de la prostate est le plus élevé, en consultant notre diaporama. Les données utilisées sont issues de la plateforme Géodes, de Santé Publique France et concernent la période qui s’étend de 2007 à 2014.