Cancer du poumon : ces vitamines favorisent son développementAdobe Stock
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Avec 52 777 nouveaux cas pour l’année 2023, le cancer du poumon fait partie des cancers les plus fréquents en France.

Il s’agit du troisième cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les hommes.

Bien que le cancer du sein soit la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, le cancer du poumon progresse chez ces dernières. Ce phénomène s’explique par l’augmentation de la consommation de tabac chez les femmes.

Cancer du poumon : quels sont les facteurs de risque ?

Les facteurs de risques favorisant l’apparition d’un cancer du poumon sont multiples.

On retrouve en premier lieu le tabac. Le tabagisme multiplie par 10 à 15 le risque de cancer du poumon par rapport à un non-fumeur.

Le tabagisme passif, l’exposition au radon, ou encore la pollution atmosphérique figurent également dans la liste des facteurs de risque liés au cancer du poumon.

Cancer du poumon : un cancer difficile à soigner

Le cancer du poumon est un cancer difficile à soigner car peu évident à diagnostiquer.

En effet, comme nous l’expliquait la docteure Catherine Daniel, pneumologue : « Dans plus de 60 % des cas, le cancer du poumon est diagnostiqué à un stade métastatique. Le poumon n’est pas innervé et par conséquent peut être le siège d’une grosse tumeur totalement silencieuse. Ce n’est que trop souvent lorsque les cellules cancéreuses se sont allées via la circulation sanguine envahir d’autres organes, responsables de métastases symptomatiques que la maladie est diagnostiquée. »

Cancer du poumon : ces antioxydants favorisent sa propagation

Dans une étude publiée dans la revue The Journal of Clinical Investigation, des chercheurs ont révélé avoir découvert que certains antioxydants comme la vitamine C favorisent la propagation du cancer du poumon.

« Nous avons constaté que les antioxydants activent un mécanisme qui provoque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins par les tumeurs cancéreuses, ce qui est surprenant, car on pensait auparavant que les antioxydants avaient un effet protecteur. Les nouveaux vaisseaux sanguins nourrissent les tumeurs et peuvent les aider à se développer et à se propager » a déclaré le chef de l'étude Martin Bergö, professeur au Département des sciences biologiques et de la nutrition et vice-président du Karolinska Institute en Suède.

Une étude sur des organoïdes

Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe a réalisé différents tests comme le précise le communiqué publié à la suite de l’étude : « Les chercheurs ont utilisé une gamme de méthodes biologiques cellulaires et ont concentré la plupart de leurs travaux sur les tumeurs du cancer du poumon en étudiant les organoïdes - de petites microtumeurs cultivées de patients. Mais ils ont également étudié des souris et des échantillons de tumeurs humaines du sein et des reins. Les tumeurs dans lesquelles BACH1 a été activé, soit par des antioxydants ingérés, soit par surexpression du gène BACH1, ont produit plus de nouveaux vaisseaux sanguins et étaient très sensibles aux inhibiteurs de l'angiogenèse. »

Le même type d’étude devrait être mené pour le cancer du sein, du rein et de la peau.

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