Grossesse et protéinurie élevée : attention à la toxémie gravidique

Publié par La Rédaction Médisite
le 30/03/2018
Maj
le 06/08/2018
doctor holding urine sample cup medical test in hospital
Istock
Une grossesse demande une surveillance médicale mensuelle, autant pour la future mère que pour le fœtus. Cette surveillance repose notamment sur des tests urinaires à la recherche d'une protéinurie (présence en quantité excessive de protéines dans les urines). Associée à une hypertension artérielle, la protéinurie peut engendrer une toxémie gravidique.

Qu'est-ce que la toxémie gravidique ?

La toxémie gravidique est l'association d'une hypertension artérielle et d'une protéinurie élevée (supérieure à 0.30 g sur les urines de 24 heures) au troisième trimestre de grossesse. Elle comporte un risque élevé d'accident maternel et fœtal : hématome du placenta, éclampsie, HELLP syndrome, souffrance fœtale, mort in-utéro. Le traitement impose le repos maternel strict en décubitus latéral gauche, un régime pauvre en sel et l'administration d'antihypertenseur afin de mener le plus loin possible la grossesse avant un accouchement anticipé.

Recherche de protéines dans les urines : commet ça se passe ?

Il existe 2 techniques pour rechercher la présence de protéines dans les urines. La première consiste à tremper une bandelette réactive dans les urines recueillies préalablement dans un pot. Une échelle de couleur permet de mesurer le taux de protéines dans les urines. Cette technique est très rapide mais pas très précise. La deuxième technique, plus précise, consiste à recueillir les urines sur 24 heures et les porter au laboratoire pour analyse. Mais rassurez-vous, la présence de protéines dans les urines signe parfois une simple infection urinaire.

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