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La saison estivale approche et en ce moment on parle beaucoup des problèmes de santé liés au soleil, tels que les piqûres de moustiques ou encore les coups de soleil ou de chaleurLe Covid-19 paraît alors bien loin. Pourtant, même si on l’oublie, il est toujours présent.

Dans une réunion de presse en ligne diffusée le mardi 27 juin, le bureau européen de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté sur la présence encore forte du Covid-19 en Europe. "Même s’il ne s’agit plus d’une urgence de santé publique mondiale, le Covid-19 n’a pas disparu", a prévenu Hans Kluge, médecin et directeur des bureaux européens de l’OMS.

Covid- 19 : le virus cause encore des milliers de morts chaque semaine en Europe

En effet, même si l’organisme a voulu rassurer, les cas sont toujours très nombreux sur le territoire européen. Les décès qui y sont liés sont également multiples. "Près de 1 000 nouveaux décès dus au Covid-19 continuent de se produire chaque semaine dans la région", a partagé le directeur de l’OMS Europe. Si ce chiffre peut paraître conséquent, il serait même sous-estimé.

Hans Kluge a précisé : "ce chiffre est sous-estimé en raison de la baisse du nombre de pays qui signalent régulièrement les décès dus au Covid-19 à l’OMS". Ainsi, le médecin estime que le Covid-19 continue d’affecter "les plus faibles d’entre nous". Mais qu’en est-il de la situation en France ?

Coronavirus : le point sur la situation en France

Si comme dans le reste de l’Europe, les contaminations restent présentes, les chiffres sont tout de même en baisse. Au 27 juin, Santé publique Francerecensait 1 680 nouveaux cas de contaminations, soit une baisse de 18,9 % sur les 7 derniers jours. Le taux d’incidence a lui aussi diminué de 23,1 % sur la semaine passée. De son côté, le taux de positivité est à 8,2%, ce qui marque une baisse de 12,6 % sur les 7 derniers jours. Pourtant, si les chiffres s’améliorent, le directeur de l’OMS Europe a bien insisté sur le fait de ne pas relâcher la vigilance.

Coronavirus : l'objectif est de vacciner 70 % de la population à risque

Pour éviter une reprise de l’épidémie et une hausse des décès, le directeur de l’OMS Europe a confié que, adopter un mode de vie sain, était une première étape. Il conseille notamment d'adopter les habitudes suivantes :

  • 25 minutes d’exercices chaque jour ;
  • arrêter de fumer ;
  • arrêter de boire ;
  • et limiter le sel.

Selon lui, ces quelques clés permettent déjà de renforcer votre santé et donc de rendre votre organisme plus fort face au virus. Toutefois, la principale mesure serait : la vaccination.

Dans leur visioconférence, les membres de l’OMS ont pressé les autorités de parvenir à une couverture vaccinale d’au moins 70 % de la population vulnérable. "La priorité devrait être de vacciner dans la population les plus âgés, les personnes avec certaines conditions médicales et les immunodéprimés", a expliqué le directeur du groupe.

Cette précaution est encore plus importante de par l’épidémie du monkeypox (variole du singe). Selon les chiffres divulgués pendant la réunion de presse, 22 cas ont été enregistrés en Europe en mai. Ainsi, le coronavirus n’est pas le seul virus à circuler sur le territoire. Face à cette accumulation de maladies, le Covid-19 doit donc être particulièrement surveillé.

Covid-19 : "une maladie que l’on connaît encore très mal"

Malgré les trois années de pandémie dues au Covid-19, le président de l’OMS Europe a confié qu’il s’agissait d’une "maladie complexe que nous connaissons encore très mal". En effet, ce virus est encore très meurtrier et peut avoir de nombreuses séquelles, dont le Covid long. Au total, près de 36 millions de personnes à travers l’Europe ont été touchées par ce covid long. Si de nombreuses études se sont penchées sur le sujet, on ignore encore beaucoup de choses dessus.

"Nous devons continuer à nous pencher sur les séquelles à long terme du Covid, telles que le Covid long (…) Celles-ci continuent d’avoir un impact profond sur la santé dans le monde entier et ne peuvent être laissées de côté", a conclut la responsable des situations d’urgence, Catherine Smallwood.

Sources

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