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À l’occasion du mois d’avril, consacré à la prévention contre les cancers de la tête et du cou, la Docteure Katharine Price, oncologue du Mayo Clinic Comprehensive Cancer Center, aux États-Unis, a donné quelques conseils à ce sujet.

Le cancer de la gorge, notamment, est l’un de ceux qui évolue le plus rapidement. On peut souvent l’imputer à la présence d’un papillomavirus humain (HPV). Mais selon l’oncologue, il est possible, et bien sûr préférable, de réduire les risques de développer un tel cancer en amont.

Trois décisions à prendre

Pour cela, elle donne trois conseils : ne pas consommer de tabac, réduire sa consommation d’alcool, et se faire vacciner contre les infections à papillomavirus humain. Le tabac et l’alcool accroissent, en effet, les risques des tumeurs non liées au papillomavirus, qui représentent une partie des cancers de la tête et du cou. Et les papillomavirus, eux, sont responsables d’environ 70 % des cancers de cette zone.

Heureusement, selon la Dre Price, les cancers liés au papillomavirus sont aussi plus faciles à traiter et ont un taux plus important de guérison. Mais si la chirurgie, la radiation et la chimiothérapie sont des options possibles lorsqu’un cancer est détecté, mieux vaut encore réduire les risques d’infection en amont, en se faisant vacciner lorsque cela est possible.

En France, le calendrier vaccinal recommande la vaccination de tous les enfants de 11 à 14 ans, filles comme garçons, contre les HPV. Il est aussi possible de faire un rattrapage entre 15 et 19 ans, si la vaccination n’a pas été faite plus tôt. Ce vaccin est, en effet, plus efficace si les adolescents n’ont pas encore eu de rapports sexuels.

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