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La rupture d’anévrisme, à l’origine de l’AVC hémorragique

Dans la grande majorité des cas, l’AVC hémorragique est causé par une rupture d’anévrisme. Une poche de sang (anévrisme) formée à l’intérieur de l’artère cérébrale éclate et entraîne une hémorragie. Le risque de formation d’anévrisme est plus élevé chez les personnes hypertendues, obèses, qui fument ou souffrent de diabète.

Symptômes et prise en charge de l’AVC hémorragique

L’AVC hémorragique se manifeste surtout par un mal de tête violent, un engourdissement d’une partie du visage, des difficultés à parler, des troubles visuels et de l’équilibre. Il s’agit d’une urgence médico-chirurgicale. Des examens d’imagerie (scanner, IRM) sont réalisés pour confirmer le diagnostic et connaître le type d’AVC. L’embolisation est le traitement de référence de l’AVC hémorragique. Elle consiste à boucher l’artère touchée.

AVC hémorragique : des séquelles chez six patients sur dix

Les séquelles après un AVC hémorragique varient beaucoup d’un patient à l’autre. Elles dépendent de la gravité de l’hémorragie, de son emplacement, des zones cérébrales atteintes et de la rapidité d’intervention. Les troubles neurologiques incluent les troubles de la vision et de l’audition, les difficultés à s’exprimer et à avaler les aliments, les pertes de mémoire, les vertiges et les troubles de la marche. Certains sont permanents, d’autres s’atténuent et disparaissent complètement après quelques mois ou quelques années. On estime que près de 60 % gardent des séquelles après un AVC.

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