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L’adénome à prolactine, qu’est-ce que c’est ?

La prolactine est l’hormone responsable de la montée de lait chez les nouvelles mères. En effet, cette hormone de lactation agit directement sur l’activité de la glande mammaire. Dans le cadre d’un adénome à prolactine, les cellules hypophysaires se multiplient anarchiquement, engendrant une hyperprolactinémie. Mais ce n’est pas là le seul symptôme de cette forme d’adénome hypophysaire puisqu’il peut également être associé à une galactorrhée, à une aménorrhée, à des troubles de la vision, à des bouffées de chaleur ou encore à des maux de tête.

L’adénome à prolactine, quelles conséquences ?

L’adénome à prolactine constitue une cause importante d’hypofécondité chez la femme, car il inhibe la sécrétion de l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH). Or, cette neurohormone joue un rôle majeur dans le processus ovulatoire, en contrôlant, notamment, les hormones FSH (hormones folliculo-stimulantes) et LH (hormones lutéinisantes). En cas de grossesse, l’allaitement maternel n’est néanmoins pas contre-indiqué lorsque la tumeur n’évolue pas au cours de la gestation. Dans 15 à 30 % des cas, une augmentation de volume de l’adénome est toutefois observée sous l’effet des œstrogènes, qui favorisent la multiplication des cellules de l’adénome. C’est la raison pour laquelle la question de l’allaitement fera l’objet d’une discussion pluridisciplinaire.

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