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En France une personne est victime d'un AVC toutes les 4 minutes. Première cause de handicap dans l'Hexagone, plus il est traité rapidement, plus les médecins peuvent limiter les dommages sévères liés à la mort des cellules cérébrales et le risque de décès. Pour cela, il est important de savoir identifier les signes avant-coureurs. Parmi eux, l'accident ischémique transitoire, mis en avant dans une récente étude publiée dans le New England Journal of Medicine qui augmenterait le risque de faire un AVC de 12 et 20% au cours des trois mois suivant.

Un moyen de mieux prévenir les AVC

L'accident ischmique transitoire (AIT) survient à la suite d'une baisse de la tension artérielle des artères du cerveau provoquée par un caillot sanguin qui bloque ou ralentit la circulation du sang dans le cerveau de façon temporaire. Les symptômes sont les presque les mêmes que pour un AVC (perte de la vision d'un oeil, un côté du corps paralysé, des difficultés à parler...) mais ne durent qu'un lapse de temps. Le plus souvent, les symptômes régressent en moins de 24h et le patient ne présente aucune séquelle.

Pour leur étude les chercheurs ont recruté 4 789 patients ayant été victimes d'un AIT entre 2009 et 2011 provenant de 21 pays différents. Ils se sont aperçus que le risque d'accidents cardiovasculaires perdure à 6,4% au cours des 5 années avec une plus grande incidence de la deuxième à la cinquième année. Selon les chercheurs, les résultats de leur étude devraient souligner l'importance d'une surveillance accrue après un AIT afin de limiter et prévenir au maximum les AVC.

Sources

Five year risk of Stroke after TIA or minor ischemic stroke, New England Journal of medicine, 23 may 2018

Vidéo : AVC les symptomes qui doivent alerter

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