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Causes des hémorragies cérébrales


Les hémorragies cérébrales représentent environ 15 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC), soit environ 19 000 cas chaque année en France. On distingue plusieurs types d’hémorragies cérébrales selon leur localisation : soit au niveau des méninges, soit au niveau du cerveau (hémorragie intracérébrale proprement dite). Leur incidence augmente avec l’âge et elles sont plus fréquentes au-delà de 55 ans. On leur connaît deux causes principales qui ont été clairement identifiées : l’hypertension artérielle (dans près de 70 % des cas) et l’alcoolisme chronique, les deux pouvant être associés. Pour autant, d’autres causes peuvent parfois être évoquées, notamment un traumatisme crânien, une tumeur cérébrale, un traitement anticoagulant (en particulier chez les personnes âgées), un tabagisme excessif ou la rupture d’une malformation vasculaire (ou anévrisme). Plus exceptionnellement, les hémorragies cérébrales peuvent être dues à des fistules ou à des vascularites (inflammation de la paroi des artères).

Les AVC hémorragiques


Les AVC hémorragiques sont donc moins fréquents que les AVC ischémiques (qui résultent de l’obstruction d’un vaisseau cérébral par un caillot). Il s’agit d’un saignement intracérébral consécutif à la rupture d’un vaisseau sanguin au niveau du cerveau. Les symptômes qui découlent de cette hémorragie sont tout d’abord une vascularisation insuffisante et donc un défaut d’oxygénation du tissu cérébral. Cela se traduit par une altération de la conscience, des vomissements en jet et des maux de tête. Les troubles neurologiques (par exemple perte de sensibilité d’une partie du corps) généralement observés dépendent de la zone cérébrale concernée puisqu’elles ne commandent pas toutes les mêmes régions de l’organisme.

Hémorragies cérébrales : traitements


Les hémorragies cérébrales se soldent dans 40 % des cas par le décès des patients, d’où la nécessité d’une intervention en urgence (il faut appeler le 15 le plus rapidement possible). Le plus souvent c’est un traitement médical qui est instauré si l’hémorragie est mineure (ce qui est déterminé grâce à l’imagerie médicale). On a recours à des traitements destinés à neutraliser une anticoagulation éventuelle. En effet, si l’hémorragie est due au fait que le patient prend un traitement anticoagulant, il est essentiel de contrer cette action avec des médicaments adaptés. Il est également indispensable de contrôler la pression artérielle et de traiter tous les causes ou facteurs de risque éventuels. La nécessité de réaliser une intervention neurochirurgicale est indiquée en cas d’hématome, c’est-à-dire d’hémorragie massive. Si la cause de l’hémorragie est une rupture d’anévrisme, il faudra utiliser un cathéter pour aller boucher la fissure.

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