Cancer de la prostate : comment dépasser la gêne de l'examen ?

Publié par La Rédaction Médisite
le 31/03/2015
portrait de jeune homme médecin assis au bureau avec un patient âgé et de consultation à l'hôpital
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Le cancer de la prostate est une forme de cancer assez fréquente chez les hommes. Le succès du traitement dépend en grande partie du stade auquel est diagnostiquée la tumeur, d’où l’importance du dépistage. Le toucher rectal, examen de référence, est indolore mais désagréable. Voici quelques conseils qui vous permettront de l’aborder plus sereinement.

L’interrogatoire, une étape fondamentale du diagnostic du cancer de la prostate

Quelle que soit la pathologie, la relation entre un médecin et son patient doit être basée sur la confiance mutuelle. C’est pourquoi le premier entretien joue un rôle très important. Il permet au médecin non seulement de connaître l’état de santé général et les antécédents du patient, mais aussi d’instaurer un climat de confiance avant de procéder aux examens. Si vous sentez que votre médecin s’intéresse réellement à votre problème et fait preuve d’empathie, vous aborderez les examens à venir plus sereinement.

Connaître l’importance du toucher rectal dans le dépistage du cancer de la prostate

Pour décomplexer avant un toucher rectal, il est important d’avoir confiance en son médecin, mais aussi de connaître le réel intérêt de l’examen à venir. Le toucher rectal est un examen rapide, indolore et non invasif qui permet au médecin d’orienter son diagnostic. À travers la paroi du rectum, il palpe la prostate pour savoir si elle est anormalement rigide. Cet examen n’est qu’une première étape, il est accompagné de prises de sang visant à doser le taux d’une protéine appelée PSA.

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