Virus du Nil occidental : Définition

Le virus du Nil occidental (aussi appelé West Nile) est transmis par la piqûre d’un moustique. Il peut provoquer dans moins de 1 % des cas chez l’homme, une méningite (inflammation des membranes qui entourent le cerveau) ou une encéphalite (inflammation du cerveau).

Les moustiques et les oiseaux sont les réservoirs de ce virus. L’insecte s’infecte en piquant des oiseaux eux-mêmes infectés. Il peut ensuite transmettre ce virus à sa prochaine victime, qu’elle soit humaine ou animale. Il arrive donc que l’homme soit contaminé de même que certains animaux herbivores domestiques comme le cheval. Ces derniers sont des hôtes accidentels: un insecte ne peut pas se contaminer en piquant un homme ou un cheval, seulement un oiseau. La transmission ne peut donc se faire que de moustique à l’homme, jamais d’homme à homme ou de cheval à l’homme.

Cependant, d’autres moyens de transmission comme une transfusion sanguine ou un don d’organe ont été constatés.

Le virus a été observé la première fois en 1937 en Ouganda en Afrique dans la région du Nil occidental. On le retrouve aujourd’hui en Egypte, en Russie, en Inde, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord, et en Europe du Sud, notamment en France dans la région de la Camargue.

En France, une surveillance de la circulation virale dans la région existe depuis 2001, pendant la période d’activités des moustiques.

Virus du Nil occidental : Causes

Les moustiques s’infectent en piquant un oiseau porteur et peuvent ensuite transmettre le virus du Nil à l’homme et à certains animaux domestiques comme le cheval. Une fois dans le sang, il se multiplie et circule jusqu’au cerveau. Il peut exceptionnellement entraver le fonctionnement du système nerveux central et provoquer une méningite (inflammation des membranes qui entourent le cerveau) ou une encéphalite (inflammation du tissu cérébral).

Virus du Nil occidental : Symptomes

L’infection passe la plupart du temps inaperçue: 80% des infections humaines sont asymptomatiques. Dans les autres cas, la maladie se présente sous la forme d’un état grippal avec une fièvre, des maux de tête, des courbatures et une éruption cutanée qui se résorbe en 7 à 10 jours. Rarement, elle se traduit par des manifestations neurologiques comme une méningite (inflammation des méninges, membranes qui entourent le cerveau) ou une encéphalite (inflammation du cerveau).Le virus du Nil peut également provoquer un œdème cérébral ou de la moelle épinière et entraîner un coma, une paralysie et même le décès. Ces réactions graves sont surtout constatées chez les personnes de plus de 65 ans ou immunodéprimées.

Virus du Nil occidental : Prévention

La prévention du virus du Nil repose sur des mesures de protection anti-moustiques.

L’insecte pique pendant la nuit. Si vous êtes en zone à risque, évitez les habitations à proximité d’eaux stagnantes.  A l’intérieur, utilisez des diffuseurs d’insecticides et imprégnez en vos vêtements. Pensez à emporter avec vous une moustiquaire dans les régions touchées comme la Camargue en France. Climatisez si possible la chambre, car le froid ralentit leur activité. A l’extérieur, à la tombée de la nuit, portez des vêtements à manches longues, des pantalons longs et des chaussettes.

Virus du Nil occidental : Examens

Après un questionnement pour déterminer vos risques d’exposition (dans des endroits reconnus pour la présence du virus du Nil comme la Camargue en France), le médecin peut prescrire une analyse de sang. On recherchera alors la présence d’anticorps dirigés contre le virus.

Virus du Nil occidental : Traitements

Il n’existe aucun vaccin contre le virus du Nil occidental. Le traitement est symptomatique avec des antalgiques pour faire baisser la fièvre s’il y en a. Pour les complications comme une méningite (inflammation des membranes qui entourent le cerveau) ou une encéphalite (inflammation du cerveau), il repose sur une prise en charge hospitalière en service de réanimation si besoin.

Virus du Nil occidental : Evolution

Les effets à long terme du virus du Nil sont mal connus. Certaines personnes touchées sévèrement recouvrent parfaitement la santé, tandis que d’autres conservent une faiblesse et une paralysie musculaire chronique, une fatigue et des maux de têtes, des difficultés de concentration et des pertes de la mémoire.

 

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