Cancer des testicules : Définition

Le cancer des testicules est une forme de cancer relativement rare bien que son incidence augmente régulièrement. Il est par ailleurs le cancer le plus fréquent chez l’homme jeune : près d’un tiers des cancers diagnostiqués chez les moins de 35 ans.

Cancer des testicules : Causes

On distingue plusieurs types de tumeurs affectant les testicules : d’une part les tumeurs germinales (95 % des cancers), qui proviennent de cellules impliquées dans la production de spermatozoïdes, et celles non-germinales (5 %). Parmi les tumeurs germinales, on dissociera les tumeurs séminomateuses (ou séminomes), et celles non-séminomateuses (ou non-séminomes). Ces dernières concernent avant tout les jeunes hommes, de la puberté à 35 ans. De manière générale, un seul testicule est touché, dans 98 % des cas. Les causes précises de cancer des testicules restent aujourd’hui inconnues. Seuls certains facteurs de risque pourraient favoriser son apparition : antécédents familiaux, tabagisme ou encore cryptorchidie (anomalie rare qui se caractérise par des testicules non descendus dans les bourses).

Cancer des testicules : Examens

L’absence de symptômes et le caractère généralement indolore de ce cancer n’empêchent pas qu’il soit très souvent détecté par le patient lui-même, qui remarque la présence d’un gonflement au niveau d’un testicule. Celui-ci grossit progressivement et, s’il n’est pas nécessairement synonyme de cancer, ce gonflement doit de toute façon alerter le patient en vue d’une consultation médicale. Le diagnostic s’établit dans un premier temps par simple palpation et sera précisé par des analyses échographiques, voire une IRM.

Cancer des testicules : Traitements

Le traitement d’un cancer des testicules dépend du type de tumeurs, mais est avant tout de nature chirurgicale. L’ablation du testicule affecté, par incision au niveau de l’aine, est en effet quasi systématiquement indiquée et pratiquée. Cette opération appelée orchidectomie peut être compensée d’un point de vue « esthétique » par la mise en place d’une prothèse testiculaire. Des thérapies complémentaires sont également fréquentes. On s’orientera vers la radiothérapie pour des cas de tumeurs séminomateuses et plutôt vers la chimiothérapie pour des tumeurs non séminomateuses.

Cancer des testicules : Evolution

Un suivi régulier du patient est nécessaire pendant plusieurs années après l’opération, avec prises de sang et examens radiologiques réguliers. L’évolution de la maladie est souvent positive, tout comme les pronostics de guérison : près de 90 % des cancers sont soignés sans récidive. L’ablation d’un testicule n’est par ailleurs aucunement dommageable pour la vie sexuelle de l’homme, qui grâce au testicule restant peut continuer à procréer. L’opération n’a de fait aucune incidence ni sur la fertilité ni sur les capacités d’érection.

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