© Philippe Grangeaud / Flickr

Valérie Fourneyron se remet doucement du syndrome méningé dont elle avait été victime en fin de semaine dernière. "La ministre va un peu mieux mais son transfert n'est pas encore d'actualité, a annoncé son entourage au site Paris-Normandie.fr. Les examens cliniques se poursuivent et elle doit encore rester au Val-de-Grâce."

Nommé il y a dix jours au poste de secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Arstisanat, à la Consommation et à l'Economie Sociale et solidaire, Valérie Fourneyron a été prise en charge par l'hôpital militaire vendredi 11 avril après-midi. Dès que les médecins auront donné leur accord, l'ancienne maire de Rouen devrait être transférée "au plus près de sa famille" pour une longue convalescence.

Mardi 15 avril, le ministère de l’Economie annonçait dans un communiqué que Valérie Fourneyron, 54 ans, avait été hospitalisée suite à un "syndrome méningé". Bercy précisait que l’ancienne ministre des Sports était dans un état de santé stable après avoir passé plusieurs jours en réanimation.

Syndrome méningé et méningite, c'est pareil ?

Le syndrome méningé correspond à une irritation pathologique des enveloppes méningées du système nerveux central. Il peut être la conséquence d’une hémorragie méningée ou d’une méningite. Il est caractérisé par plusieurs symptômes : maux de tête, vomissements, raideur de la nuque. D’autres symptômes lui sont aussi associés, comme le déclenchement d’une contracture lombaire lors de la flexion de la cuisse sur le bassin alors que la jambe est en extension, l’inversion du réflexe cutané-plantaire, des troubles du comportement (confusion, somnolence), la photophobie. La flexion du cou peut également entraîner celle des membres inférieurs.

Quels examens à faire ?

Une hospitalisation en urgence est nécessaire dans le cas d'un syndrome méningé. Si un examen des signes physiques est pratiqué, une ponction lombaire et une analyse du liquide céphalorachidien sont réalisées pour confirmer le diagnostic. Un scanner cérébral peut également être prescrit afin de poser le diagnostic d’hémorragie cérébrale.

Selon les cas, le traitement varie. Il peut s’agir de corticoïdes anti-inflammatoires, de salicylés (analgésiques) ou d’antibiotiques.

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