“En France, environ 150 000 personnes sont atteintes d'AVC chaque année. Avec 40 000 morts, c'est en France la première cause de handicap acquis avec des patients qui gardent des séquelles lourdes et la deuxième cause de déclin intellectuel”, indique l’Agence régionale de santé Île-de-France. Cette maladie dépend parfois de certaines habitudes de vie néfastes pour la santé. Aussi, les AVC peuvent être évitables. Plus précisément, aux États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC, la principale agence fédérale de protection de la santé publique) estiment que 80% des AVC sont évitables.
AVC : pour le prévenir, changer de mode de vie
Un AVC arrive lorsqu’une partie du cerveau est soudainement privée de sang. C'est un accident qui survient de manière brutale en lien avec un problème vasculaire des vaisseaux du cerveau, que ce soit par une rupture d'un vaisseau (hémorragie) ou par une occlusion d'un vaisseau. Il existe deux sortes d’AVC : les ischémiques et les hémorragiques. Ce genre d’accident arrive généralement chez des personnes présentant des facteurs de risque.
Un manque d’irrigation du cerveau le prive en oxygène et en éléments nutritifs. Ce manquement entraîne la mort des cellules cérébrales dans la zone concernée. Cet accident est plus ou moins grave : cela dépend grandement de l’étendue des zones touchées.
Alors, qu’est-ce qu’on ne doit absolument pas faire si l’on veut éviter l’AVC et protéger sa santé ? Des changements massifs peuvent être apportés en termes d’alimentation, d’exercice physique, de tabagisme, de consommation d’alcool… Pour en savoir plus, l’édition américaine du HuffPost a interrogé deux médecins spécialisés dans le traitement et la prévention des AVC. Voici, selon eux, les erreurs à ne pas faire.
Aller rarement chez le médecin
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“Très souvent, les facteurs de risque d'AVC n’ont pas de réels symptômes. Un patient ne saura jamais si sa pression artérielle est élevée, il ne saura jamais s’il souffre d’hypercholestérolémie à moins d’aller régulièrement chez le médecin”, explique le docteur Arthur Wang, directeur du département de neurochirurgie endovasculaire à la Tulane University School of Medicine.
Fumer
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Le tabagisme est l’une des habitudes les plus dangereuses en termes de prévention de l’AVC. “Fumer augmente définitivement le risque d’AVC et de maladies cardiaques”, indique le docteur Anthony Kim, neurologue vasculaire et directeur médical du centre AVC à l’Université de Californie. Il développe : “Fumer entraîne au fil du temps un rétrécissement des vaisseaux sanguins, ce qui peut finir par causer un blocage du flux sanguin vers le cerveau, à peu près la définition de l’AVC.”
Boire trop d’alcool
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Depuis 2017 en France, la valeur repère de consommation d’alcool chez l'adulte, quel que soit le sexe, a été établie à dix verres d'alcool standards par semaine, maximum, sans dépasser deux verres standards par jour. “Il n’existe pas de seuil de consommation qui permettrait à coup sûr de limiter les risques pour la santé tout au long de la vie”, ajoute Santé publique France.
Avoir un mode de vie sédentaire
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“Il a été prouvé qu’une activité physique régulière aide à avoir des vaisseaux sanguins non obstrués. Cela empêche la formation de plaques dans les artères. De ce fait, nous recommandons généralement de pratiquer 30 minutes d’exercice physique modéré environ 5 fois par semaine”, explique dans les colonnes du HuffPost le docteur Arthur Wang.
Ne pas surveiller sa pression artérielle
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“S’il existe un facteur qui a un impact sur le risque d’AVC, c’est la pression artérielle, la pression artérielle, la pression artérielle”, martèle le docteur Anthony Kim. Une pression artérielle élevée, surtout sur le temps long, peut entraîner des problèmes. Ainsi, une hypertension artérielle est l'un des facteurs de risque d'AVC les plus importants.
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