Anévrisme cérébral non rompu : que faire ?

Publié par La Rédaction Médisite
le 25/04/2018
Maj
le 28/04/2018
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Istock
L'anévrisme cérébral fait partie des maladies cardio-vasculaires qui peuvent être graves. Il correspond à la dilatation d'une artère dans le cerveau, ce qui constitue une poche dont le risque est la rupture. La conséquence en est une hémorragie cérébrale.

Comment découvre-t-on un anévrisme cérébral ?

La plupart du temps, l'anévrisme cérébral ne provoque pas de symptômes et est découvert fortuitement au cours d'un scanner ou d'une IRM cérébrale, pratiqués pour une autre raison. Il peut, cependant, parfois provoquer des symptômes, en fonction de sa taille et de sa localisation.

On peut observer des troubles visuels, des maux de tête répétés, des vertiges ou des déficits neurologiques localisés, si l'anévrisme est volumineux et compressif. Il est alors urgent de le prendre en charge pour éviter une hémorragie cérébrale qui peut être fatale ou des séquelles neurologiques irréversibles.

Que faire face à un anévrisme cérébral non rompu ?

Lors de la découverte d'un anévrisme cérébral, plusieurs possibilités existent. Si l'anévrisme ne provoque pas de symptômes et qu'il est de petite taille, une simple surveillance régulière par IRM est organisée.

S'il est symptomatique ou à fort risque de rupture, on peut proposer une intervention chirurgicale qui peut être de 4 types différents : le clippage (arrêt de l'afflux sanguin dans l'anévrisme par la pose d'un clip), l'enrobage (fabrication de tissu cicatriciel autour de la poche, la rendant plus solide), la résection-anastomose ou la ligature.

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