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Discopathie dégénérative: définition

La dégénérescence de la colonne vertébrale peut se manifester à différents niveaux. Lorsqu’elle concerne les disques intervertébraux, ceux-ci sont soumis à différents types d’usure, comme une déshydratation, une hernie discale, une protrusion discale ou encore un pincement discal. Ces maladies du disque sont des discopathies. La discopathie dégénérative est considérée comme normale lorsqu’elle est liée à l’âge avancé du patient car elle résulte du vieillissement de la colonne vertébrale. Mais elle peut toucher des personnes jeunes. C’est le cas lorsqu’elle est d’origine traumatique, liée à des contraintes comme l’obésité, à des vibrations fréquentes, à une mobilité démesurée, ou bien encore lorsqu’elle découle de certains facteurs génétiques. On parle alors de discopathie dégénérative prématurée. Le mal de dos a pour cause la plus fréquente la discopathie dégénérative.

Dégénérescence des disques intervertébraux : diagnostic et traitement

Le diagnostic d’une discopathie dégénérative se base en premier lieu sur l’examen clinique du patient, au cours duquel la mobilité du dos et des extrémités est vérifiée. Cela permet au praticien de déceler une éventuelle atteinte des racines nerveuses, ce qui est fréquent lorsque la dégénérescence de la colonne vertébrale a évolué. Pour confirmer – ou infirmer – son diagnostic, le médecin prescrit un examen d’imagerie, tel qu’une radiographie ou une IRM (imagerie par résonance magnétique). Le traitement prescrit tend à soulager le mal de dos dû à la détérioration progressive d'un disque intervertébral. Il peut s'agir d'antidouleurs, d'anti-inflammatoires comme des corticoïdes, parfois en infiltration. Le traitement médicamenteux peut être complété par de la kinésithérapie. Dans certains cas, une intervention chirurgicale appelée arthrodèse est inévitable.