La glycémie à jeun© iStockIstock

Intérêt du dosage

Le glucose est le principal sucre de l’organisme. C’est lui qui apporte l’énergie à la plupart des cellules . Il obéit à une régulation très précise qui fait que sa concentration reste constante alors même que les apports alimentaires sont discontinus et sa consommation variable, dépendant pour une bonne part des efforts du patient.

Cette régulation très précise peut être débordée au cours de certaines maladies. La glycémie à jeun permet le dépistage du diabète.

Conditions de prélèvement

Le prélèvement sanguin s’effectue par une ponction veineuse, en général au pli du coude. Le patient doit être à jeun depuis 12 heures et doit éviter de fumer avant l’examen.

La glycémie peut aussi être mesurée au moyen de bandelettes réactives après s’être piqué l’extrémité d’un doigt à l’aide d’une pointe spéciale. Cette technique est fort utile pour le diabétique, qui doit contrôler fréquemment sa glycémie, car elle peut être pratiquée à la maison, sans l’aide d’une tierce personne.

Résultats normaux

Chez l’adulte, les valeurs normales sont entre 0,6 et 1,10 g/l (soit 3,36 à 6,16 mmol/l).

Chez le nouveau-né, les valeurs normales sont entre 0,2 et 0,8 g/l (soit 1,12 à 4,48 mmol/l).

On parle de diabète quand deux glycémies à jeun sont supérieures à 1,27 g/l.

Résultats anormaux

Les hyperglycémies (> 1,10 g/l) sont dues :

  • A un patient qui n’était pas à jeun lors du prélèvement.
  • A un diabète, insulinodépendant ou non.
  • A une maladie pancréatique (pancréatite aiguë ou chronique), qui aboutit souvent au diabète.
  • A une cause endocrinienne : phéochromocytome, hypercorticisme, traitement par corticoïdes, acromégalie, hyperthyroïdie, tumeur pancréatique secrétante.
  • A des causes décompensant un diabète latent ; grossesse, infection, stress, médicaments hyperglycémiants.

Les hypoglycémies (<0,20 g/l) sont dures :

  • A un surdosage de médicaments hypoglycémiants chez le diabétique.
  • A une malnutrition ou à un jeûne prolongé.
  • A une sécrétion par l’organisme d’un excès d’insuline (insulinome, polyadénomatose).
  • A une insuffisance endocrinienne (surrénale, hypophysaire).
  • A un trouble hépatique (hépatite aiguë, intoxication alcoolique aiguë).
  • A un trouble du métabolisme chez l’enfant ou le nouveau-né (galactosémie, glycogénose, intolérance au fructose).
  • A une infection (en particulier un paludisme aigu).
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