plastic wrap, aluminum foil and roll of parchment paper on grey backgroundAdobe Stock

Déodorants, cuisine, eau... Si les régulations pour limiter l'exposition à l'aluminium en Europe sont strictes, le risque reste présent. De nombreuses études ont déjà soulignés le risque maladies favorisé à cause de l'exposition à l'aluminium qui laisserait des dépôts dans le cerveau, mais cette fois-ci une nouvelle recherche suggère qu'il pourrait aussi provoquer la sclérose en plaques. Publiée dans la revue scientifique Journal of Environmental Research and Public Health.

SEP : un taux "inquiétant" d'aluminium dans le cerveau des malades

Au cours de leur étude, les scientifiques ont étudié les tissus cérébraux de 14 patients (6 hommes et 8 femmes) décédés d'une sclérose en plaques. Tous avaient entre 39 et 82 ans au moment du décès. Les résultats ont montré que 42% des tissus cérébraux des personnes décédées de la sclérose en plaques avaient plus de 0,001 mg d'aluminium et 33% en avaient plus de 0,002mg . Des chiffres que les scientifiques qualifient "d'inquiétants". Avant de pouvoir confirmer leur hypothèse, les chercheurs prévoient de refaire les mêmes analyses avec des personnes non touchées par la maladie afin de comparer les niveaux d'aluminium dans leur cerveau à celui des personnes malades.

En complément à cette étude, les chercheurs expliquent avoir également découvert qu'une eau riche d'un minéral naturellement enrichit en silicone pourrait favorsier l'élimination des particules d'aluminium dans le corps à travers les urines.

Alzheimer et aluminium

Dans une étude publiée dans la revue médicale Frontiers in Neurology, le professeur Christophe Exley dénonçait déjà le risque favorisé d'Alzheimer à cause de l'exposition quotidienne à l'aluminium. "La présence d’aluminium dans le cerveau devrait déjà nous mettre en garde contre ses répercussions avec l’âge" avait-il.

Si le corps élimine naturellement l’excès d’aluminium, des quantités restent tout de même dans les nerfs, le cerveau, les os, le foie, le cœur, la rate ou encore les muscles. Dans le cerveau, le chercheur fait savoir que l’aluminium s’accumule jusqu’à ce qu’il atteigne un seuil de toxicité auquel les neurones ne peuvent plus faire face. Dans ce cas, la présence d’aluminium peut accélérer une maladie dégénérative comme Alzheimer.

Sclérose en plaques : les premiers symptômes

Les symptômes de la SEP sont très variables en fonction des zones du système nerveux central qui ont été démyélinisées. Néanmoins, statistiquement, on sait que les systèmes les plus souvent touchés sont la vue, l’équilibre, la coordination des gestes, la sensibilité (avec des sensations d’engourdissement notamment). On observe également très fréquemment une importante fatigue, une faiblesse physique et des troubles de la sexualité (impuissance, perte des sensations) et des fonctions cognitives (troubles de la mémoire à court terme, de la concentration ou du raisonnement).

Sources

Aluminium in Brain Tissue in Multiple Sclerosis, Environmental Research and Public Health,  7 août 2018

Aluminium and its likely contribution to Alzheimer’s disease, Keele University , 13 octobre 2014

Vidéo : La sclérose en plaques

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