Cancer de la prostate : êtes-vous à risque ?Adobe Stock

En France, le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers de l’homme puisque plus de 71 000 cas ont été diagnostiqués en 2011. Plus de 8 500 hommes décèdent également de ce cancer chaque année. C'est pourquoi il est important de le détecter précocement, mais aussi de savoir si vous êtes à risque.

Cancer de la prostate : comment le reconnaître ?

Plusieurs symptômes doivent vous mettre la puce à l'oreille. Les voici :

  • Des difficultés pour uriner. Ce sont principalement des difficultés à commencer la miction, des difficultés à retenir l’urine, des envies fréquentes d’uriner, un faible débit urinaire, des sensations de pesanteur pelvienne au moment de la miction.
  • La présence de sang dans l’urine ou le sperme.
  • Des douleurs ou raideurs au niveau des lombaires, aux hanches ou en haut des cuisses.
  • Des infections urinaires à répétition, provoquant des brûlures urinaires.
  • Des difficultés sexuelles comme : des éjaculations douloureuses, ou des difficultés à obtenir ou maintenir une érection.

Bon à savoir : au début de son évolution, le cancer de la prostate ne présente aucun symptôme. Lorsque des signes apparaissent, il est nécessaire de faire la différence entre un cancer de la prostate et une hypertrophie bénigne de la prostate (adénome) dont les symptômes sont identiques.

Qui, quand consulter ?

Lorsque des symptômes de pathologie prostatique surviennent, il est nécessaire de consulter son médecin traitant qui va pratiquer un examen clinique complet, avec notamment un toucher rectal (ce geste est pratiqué par le médecin qui introduit son index, recouvert d’un gant dans le rectum du patient et palpe la prostate) pour évaluer l’aspect de la prostate.

Une prostate dure et pierreuse sera plus en faveur d’un cancer, alors qu’une prostate augmentée de volume et souple évoquera plutôt un adénome.

L'expert prescrira également un examen cytobactériologique des urines et une échographie prostatique.

Ensuite, en cas de doute sur un cancer, le sujet sera rapidement adressé à un chirurgien urologue et à un cancérologue une fois le diagnostic de certitude établi.

Des examens complémentaires peuvent également être effectués pour confirmer le diagnostic :

  • Le dosage sanguin du PSA ou antigène spécifique de prostate.
  • L’échographie transrectale : cette échographie, dont la sonde est directement placée dans le rectum, permet de visualiser l’allure de la prostate.
  • La biopsie prostatique, pratiquée au cours de l’échographie, permet de prélever du tissu prostatique et de l’analyser. Elle est réalisée à l’aide d’une aiguille introduite dans la prostate.
  • Le bilan d’extension à distance (développement de la tumeur ailleurs que dans l'organe d'origine) comporte a minima un scanner thoraco-abdomino-pelvien et éventuellement une scintigraphie osseuse, car le cancer de la prostate est très pourvoyeur de métastases osseuses.
  • Le bilan biologique et urinaire complet afin d’évaluer l’état général du patient.

Cancer de la prostate : quelles sont les mesures préventives ?

Afin d'éviter ce cancer, certaines mesures préventives de base peuvent aider à réduire vos risques :

  • Consommer suffisamment de fruits et de légumes.
  • Avoir un apport équilibré en graisses, notamment animales.
  • Éviter le surpoids.
  • Avoir une activité physique régulière.
  • Ne pas fumer.
  • Prendre une supplémentation hivernale en vitamine D en cas de besoin.
mots-clés : prostate, Risques
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