Booster sa libido après 40 ans
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Rester zen...

Bouffées de chaleurs, troubles du sommeil ou surmenage favorisent le stress et la nervosité... qui sont tous deux ennemis de la libido !

On ne peut ni donner, ni prendre du plaisir lorsqu'on est inquiète ou tendue. Pourquoi ? Parce que l'excitation sexuelle dépend en partie du bon fonctionnement du système parasympathique, le centre nerveux du repos.

Pour s'en sortir : Il faut accepter de ne pas être une "superwoman", parler de votre stress à un médecin, oublier le café et le thé (au moins après 17 h), s'offrir de temps en temps un massage détente, voire coquin, et essayer la phytothérapie (tilleul, verveine officinale, escholtzia...) ou l'homéopathie (Argentum nitricium, phosphorus, sepia...).

Hydrater les muqueuses

Le délai de lubrification s'allonge dès la trentaine... D'où des rapports parfois désagréables, voire douloureux, dus à la chute du taux d'oestrogènes qui provoque par ailleurs une perte d'élasticité et un amincissement des parois vaginales.
Une réalité, mais pas une fatalité.

En dehors du fait de prendre le temps de flirter, de s'embrasser ou de se déshabiller, d'autres solutions sont possibles :

  • Un, les lubrifiants classiques à garder sous la main lors de chaque étreinte.
  • Deux, les traitements locaux oestrogéniques par voie vaginale ou à appliquer au niveau de la vulve une à deux fois par semaine (attention : ils sont proscrits en cas d'antécédents de cancers féminins).
  • Trois, les traitements hormonaux substitutifs de la ménopause (THS ou THM), classiques ou phytothérapiques, si les troubles sont vraiment gênants.

THM, un recours possible

Les THM (traitements hormonaux substitutifs de la ménopause) ont largement été remis en cause en raison des risques de cancer et de maladies cardio-vasculaires qu'ils impliquent.

Toutefois, ils restent prescrits à des doses minimales pour la durée la plus courte possible, en cas de troubles invalidants de type bouffées de chaleur, troubles du sommeil, irritabilité ou fatigue, qui souvent jouent sur la libido.

A noter : Ces traitements classiques ont des équivalents phytothérapiques (à base de plantes).

Consulter un gynéco

On l'ignore trop souvent, mais une baisse de libido est souvent le premier symptôme de la dépression...

"Une chute de désir peut également être le signe d'un problème de thyroïde", explique le Dr Buhler, gynécologue et spécialiste de la ménopause.

Conclusion : on n'hésite pas à parler au médecin de notre chute de désir, même si, à nos yeux, notre sexualité ne regarde que notre couple !

Rester en forme !

Une activité physique, même modérée (marche, vélo, natation...), entretient et améliore la libido.

D'abord, parce qu'elle permet souvent de limiter le surpoids, donc de garder une meilleure image de soi, tout en favorisant les "performances" au lit !

Ensuite, parce qu'elle augmente le taux de testostérone, hormone qui pourrait booster l'attirance pour le sexe chez nous les femmes.

Dernier atout : faire de l'exercice stimule la sécrétion d'endorphines, hormones qui provoquent un état d'euphorie plus ou moins marqué, propice aux échanges...

Muscler le périnée

Rien à voir avec une activité sportive !

Il s'agit de renforcer les muscles du vagin pour accroître les sensations pendant le rapport.

En contractant les muscles du périnée plusieurs fois, on augmente ainsi le plaisir. En pratique, pour parvenir à ces performances, il suffit de le contracter plusieurs fois dans la journée (au travail, à la maison, à l'arrêt de bus...).

Pour localiser ces muscles, un test : on essaie de contrôler l'émission de l'urine aux toilettes (grâce au fameux "stop-pipi" préconisé après la maternité). Voilà, c'est ça le périnée ! Il ne reste plus qu'à contracter, relâcher, contracter...

Faire l'amour...

Plus on fait l'amour... et plus on a envie de le faire !

Une stimulation sexuelle fréquente, qu'elle passe par la lecture, la masturbation, émane des caresses de notre moitié ou de l'étreinte elle-même, favorise systématiquement l'afflux sanguin vers l'appareil génital.

Conséquence : les glandes à l'origine de la lubrification continuent d'être stimulées et l'élasticité des tissus des parois vaginales se maintient mieux... Enfin, le liquide spermatique conserve la qualité des muqueuses.

Attention aux médicaments

Les médicaments comme les bêtabloquants (traitements clés en cardiologie), certains antidépresseurs et calmants peuvent amoindrir le désir sexuel...
Même chose pour les neuroleptiques.

La bonne nouvelle, c'est qu'on n'est pas les seules concernées (compte-tenu de la forte consommation de ces produits dans l'Hexagone, la libido de nombreux Français doit être aussi en berne !).

La moins bonne, c'est qu'il est souvent difficile de définir si c'est le trouble traité (déprime, anxiété...) qui est en cause dans la baisse de désir, ou si ce sont les médicaments qui sont responsables.

Un doute ? On consulte ! Le médecin pourra peut-être proposer une alternative...

Consulter un psy

Toute baisse de libido n'est pas forcément liée aux hormones !

Elle peut notamment résulter de difficultés psychologiques à supporter l'infertilité qu'implique la ménopause... "Surtout de nos jours, alors que les grossesses sont envisageables de plus en plus tard", explique le Dr Buhler, gynécologue et spécialiste de la ménopause.

Quand consulter ? Dès lors que la chute de désir fait souffrir... Car ce n'est pas une obligation : on peut vivre sans relation sexuelle, précise la spécialiste.

Quant au choix du thérapeute, il n'y a pas de règle : thérapies courtes ou de longue haleine peuvent toutes porter leurs fruits.

Tout dépend de votre vécu.

mots-clés : maison, ménage, maladie, relation
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