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Ronfler bruyamment la nuit n'est pas seulement une nuisance sonore pour votre partenaire. Le plus souvent cela peut cacher un risque d'apnée du sommeil et des conséquences pour la santé notamment sur le cerveau. Une nouvelle étude menée par les chercheurs de l'University of Indiana (Etats-Unis) révèle que les personnes souffrant d'apnée du sommeil auraient un cerveau plus mince de 1,23 millimètres. Selon les scientifiques, cette baisse du volume crânien serait suffisante pour causer une fuite du liquide céphalo-rachidien qui a pour but de protéger le cerveau. Un phénomène qui peut entraîner des risques d'AVC, de coma ou même de mort prématurée.

L'apnée du sommeil liée à un rétrécissement du cerveau

Pour leur recherche, le groupe d'étude a demandé à 114 volontaires âgés entre 40 et 60 ans, dont la moitié souffrent d'apnée du sommeil, de passer un scanner du cerceau. En analysant les dimensions de chaque cerveau, c'est là qu'ils ont noté la différence d'épaisseur entre ceux qui souffrent de la maladie et les autres. Jusqu'ici les risques de fuites de liquide céphalo-rachidien étaient surtout liés à l'obésité ou le vieillissement, chez les femmes principalement. "Nos résultats montrent que l'apnée du sommeil pourrait, elle aussi, être liée à des troubles dus au rétrécissement de la taille du cerveau", met en garde, le Dr Rick Nelson, auteur de l'étude. Plus de recherches doivent maintenant être effectuées afin de déterminer comment la maladie agit sur ce changement de taille cérébrale.

mots-clés : cerveau, coma, ronfler
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