C'est bien connu : le sommeil est la clé pour une bonne santé. Il permet de régénérer le corps comme l'esprit. Mais que se passerait-il si nos nuits n'étaient pas aussi longues qu'elles le devraient, soit moins de sept heures ? Des chercheurs de l'université d'Alabama ont répondu à cette question dans une étude parue dans l’American Journal of Health Promotion. Leur réponse est sans appel : une courte nuit de sommeil est un facteur potentiel d'obésité. car elle conduit "à l'augmentation de l'apport calorique sous forme de boissons et de grignotages pour se distraire".
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"L'association entre une courte nuit et le risque d'obésité est bien établie", explique Gabriel S. Tajeu, principal auteur de l'étude. Cependant nous cherchons à savoir si un mauvais sommeil peut favoriser du temps passer dans l'alimentation secondaire c'est-à-dire à manger ou à boire des boissons autre que de l'eau bien que principalement engagé dans une activité comme regarder la télévision". Les scientifiques ont pour cela passé en revue des données de 28 150 adultes qui ont participé à une étude entre 2006 et 2008.
Ils ont collectés des informations sur le temps passé par chacun à manger et à boire pendant le repas, puis en dehors des repas, avant de s'intéresser à la durée de leur sommeil. Les résultats montrent que ceux qui dormaient moins de sept heures par nuitpassait un peu plus de huit minutes par jour à s'alimenter mais surtout plus de 28 minutes à boire en semaines et 31 minutes le week-end. Un temps suffisamment important pour augmenter son apport alimentaire de manière conséquente et ainsi risquer le surpoids voire l'obésité.
Video. Optimiser le sommeil
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