Définition

Le syndrome de Gougerot-Sjögren est une pathologie auto-immune qui affecte notamment les glandes salivaires et lacrymales. Il concerne les personnes de tout âge bien que ce soit généralement vers l’âge de 10 ans que les premiers symptômes fassent leur apparition.

Le syndrome de Gougerot-Sjögren est une maladie rare qui concerne environ 0,02 % de la population, en très grande majorité des femmes (9 fois sur 10). En tant que pathologie auto-immune, c’est le système immunitaire lui-même qui va s’attaquer aux glandes salivaires et aux glandes lacrymales.

Cette affection peut être primaire lorsqu’elle est isolée, comme cela arrive dans 50 % des cas ou être secondaire lorsqu’elle s’accompagne d’autres pathologies Causes

Son origine exacte est inconnue, mais des facteurs génétiques et environnementaux sont suspectés.

Symptômes

Le syndrome de Gougerot-Sjögren est caractérisé par la diminution de la production de liquides de la part de certaines glandes. Cela se traduit par ce qu’on appelle un syndrome sec, c'est-à-dire une sécheresse qui donne la sensation d’avoir comme du sable dans les yeux. Ces derniers sont irrités et brûlent (conjonctivite et kératite).

La bouche et la gorge sont sèches, elles aussi, de même que, assez souvent, la peau, le vagin et le nez avec toutes les pathologies que cela peut entraîner (caries, aphtes, mycoses, cystites…).

On retrouve également, selon qu’il s’agit d’un syndrome de Gougerot-Sjögren primaire ou secondaire, des douleurs articulaires (polyarthrite rhumatoïde), musculaires, des troubles de la vascularisation, une sensibilité à la lumière, un gonflement des ganglions du cou, des troubles neurologiques (fourmillements dans les membres), une dépression…

Souvent, seuls quelques-uns de ces symptômes sont présents et le pronostic vital est rarement engagé, bien que le syndrome de Gougerot-Sjögren altère considérablement la qualité de vie des patients.

Traitements

Il n’existe pas de traitement spécifique du syndrome de Gougerot-Sjögren. Il s’agira essentiellement de lutter contre le syndrome sec (avec des collyres, de la salive artificielle, l’emploi de savons surgras…), contre les douleurs à l’aide d’antalgiques, d’anti-inflammatoires, de corticoïdes faiblement dosés, d’antidépresseurs, d’antiépileptiques… La prescription doit être adaptée à chaque patient.

Pour les cas les plus graves qui font craindre l’apparition de complications importantes, on peut être amené à prescrire un traitement immunosuppresseur.

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