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Implant contraceptif : qu’est-ce que c’est ?

Ce dispositif revêt l’apparence d’un petit bâtonnet de 4 cm de longueur environ pour 2 mm de diamètre. Cet implant, inséré sous la peau du bras, renferme un progestatif qui sera libéré progressivement de manière à bloquer l’ovulation et à assurer une contraception efficace à près de 99,9 %. Sa pose doit nécessairement être réalisée par un médecin gynécologue ou une sage-femme aguerrie à cette technique. Sa durée de vie est de trois ans. Il est toutefois conseillé aux personnes en surpoids d’effectuer un changement d’implant au bout de 24 ou 30 mois.

Implant contraceptif : pour qui ?

Dans la majorité des cas, l’implant est prescrit chez les femmes présentant soit des contre-indications connues, soit une intolérance aux contraceptifs œstroprogestatifs ou encore aux dispositifs intra-utérins (stérilets). On peut également préconiser ce type de dispositif chez les femmes qui oublient régulièrement de prendre leur pilule. En outre, ce type de contraceptif ne peut être posé chez les personnes atteintes d’un cancer hormonodépendant, de saignements vaginaux non diagnostiqués, d’une insuffisance hépatique grave ou encore d’une embolie pulmonaire.

Implant contraceptif : quelle prise en charge ?

Il faut compter environ une centaine d’euros pour la pose d’un implant contraceptif en sachant que l’Assurance Maladie prend en charge 65 % de son coût. Certaines mutuelles complémentaires peuvent également assurer le remboursement du reste à charge.

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