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L'examen cytobactériologique, première étape du traitement du polype à la vessie

Une analyse des urines est nécessaire avant l'opération. Cet examen cytobactériologique a pour objectif de détecter une éventuelle infection urinaire. Si une bactérie est retrouvée dans les urines, une antibiothérapie est indiquée et l'intervention est reportée.

Déroulement de la RTUV dans la prise en charge du polype à la vessie

La résection transurétrale de vessie dure environ une heure et est réalisée sous anesthésie générale. L'urologue introduit dans l'urètre du patient un cystoscope, une sorte de tube muni d'une petite caméra. L'appareil parvient jusqu'à la vessie et capture des images de la paroi vésicale qui sont reproduites sur un écran. Ainsi, le chirurgien peut voir clairement l'emplacement et la taille du polype. Le cystoscope possède également un élément métallique qui permet de sectionner la tumeur. Un fragment du muscle de la vessie est aussi prélevé et analysé au microscope pour savoir s'il contient des cellules cancéreuses.

Que se passe-t-il après l'ablation d'un polype à la vessie ?

Le patient reste normalement hospitalisé un, deux ou trois jours selon son évolution. Du sang peut être retrouvé dans les urines et la paroi vésicale est parfois irritée. Si des cellules cancéreuses ont été repérées dans le fragment analysé, une nouvelle intervention s'impose : la cystectomie. Elle consiste à retirer la vessie et d'autres organes situés à proximité : utérus et vagin chez la femme, prostate et vésicules séminales (parfois aussi l'urètre) chez l'homme.

mots-clés : cancer de la vessie
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