Rhinopharyngite : 8 traitements pour calmer les symptômes
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Un lavage de nez à l'eau de mer

Il permet de re-humidifier les muqueuses qui peuvent être asséchées et de drainer pour favoriser l'élimination des sécrétions et du virus. "Mieux vaut choisir un spray d'eau de mer isotonique, à 9 g de sel par litre seulement, pour ne pas irriter davantage le nez", conseille le Dr Jean-Michel Morel, médecin généraliste.

On pulvérise dans chaque narine puis on laisse s'écouler, au moins 2 fois par jour.

Les vasoconstricteurs avec précaution

Si on a le nez vraiment très bouché, les sprays vasoconstricteurs (type Rhinofluimucil® ou Rhino-Sulfuryl®) peuvent aider à décongestionner de manière efficace et rapide. "Mais il faut être prudent et ne surtout pas les utiliser plus de 2 ou 3 jours, car il existe des effets indésirables, notamment au niveau cardiaque, type palpitations.

Par ailleurs, ils peuvent induire un phénomène d'habituation et de dépendance, avec un risque de rhinites chroniques", prévient le médecin. Leur utilisation est réservée à l'adulte et il faut également être prudent en cas de glaucome.

Paracétamol ou aspirine contre la fièvre et les douleurs

La fièvre et la sensation d'avoir le crâne dans un étau peuvent aussi faire partie des symptômes de la rhinopharyngite. "Le paracétamol ou l'aspirine peuvent donc être utilisés pour faire baisser la fièvre et calmer les douleurs. L'aspirine présente l'avantage d'être aussi anti-inflammatoire mais certains la supportent mal...", précise le Dr Morel.

On les utilise 2/3 jours , pas plus, le temps de faire baisser la fièvre.

Les médicaments 2-en1, ponctuellement

Certains médicaments associent vasoconstricteur nasal et antipyrétique pour soulager à la fois le nez et la tête (Actifed Rhume®, Dolirhume®, Rhinadvil®...).

"Ils peuvent éventuellement être utilisés ponctuellement, si l'on est très gêné et qu'on a des obligations au travail ou que l'on veut mieux dormir, mais les dangers et précautions sont les mêmes qu'avec les vasoconstricteurs par voie nasale", rappelle le médecin.

Des huiles essentielles anti-infectieuses

"Les huiles essentielles de thym, de girofle, de cannelle, de ravintsara, d'arbre à thé, d'eucalyptus radié... ont des vertus anti-infectieuses et antivirales. Elles aident à éviter la surinfection de la rhinopharyngite. Celles d'eucalyptus ou de thym sont également décongestionnantes", explique le Dr Morel.

On les trouve associées dans des produits tout prêt comme les Gouttes aux Essences (Naturactive, 25 gouttes dans un verre d'eau tiède 4 à 6 fois par jour) ou des capsules (Capsules nez® et gorge, Phytosun Arôms® ; Oléocaps Défenses naturelles®, Pranarôm®, 1 capsule matin et soir). On peut aussi les utiliser sous forme d'inhalation sèche sur un mouchoir (plusieurs fois par jour) avec un produit type Climarome (Dr Valnet).

Sirops et pastilles pour le mal de gorge

Sirops et pastilles soulagent l'irritation de la gorge et du pharynx en déposant un film qui tapisse les muqueuses. Ils doivent contenir des actifs à la fois adoucissants, anti-infectieux et anti-inflammatoires comme la propolis (qui est aussi immunostimulante), l'érysimum (la plante des chanteurs) ou la guimauve : VoxLysopaïne®, Euphon®, Oropolis®, Activox®...

En revanche, on évite celles qui contiennent un anesthésique locale et peuvent assécher davantage les muqueuses.

Une tisane de sureau ou de ronce

"La fleur de sureau a un effet à la fois antipyrétique, antiviral et décongestionnant. La feuille de ronce ou l'aigremoine aident à soulager le mal de gorge grâce à leurs tanins astringents et anti-inflammatoires", résume le médecin.

On peut utiliser ces plantes en tisane (faire bouillir l'eau, puis arrêter l'ébullition et laisser infuser pendant au moins 10 minutes) ou en gargarisme (avec la tisane refroidie) si on n'aime pas leur goût, plusieurs fois par jour.

Jamais d'antibiotiques

Une rhinopharyngite qui traîne peut se surinfecter et se transformer en sinusite ou en bronchite. Il est donc préférable de la traiter sans attendre... mais jamais par antibiotiques.

"La rhinopharyngite est essentiellement d'origine virale, les antibiotiques sont donc inefficaces", rappelle le Dr Morel.

mots-clés : rhinopharyngite
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