1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Retour en haut de la page
IXEL 25 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Retour en haut de la page
Chlorhydrate de milnacipran . 25,00 mg
Quantité correspondant à milnacipran base ......... 21,77 mg
Pour une gélule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE Retour en haut de la page
Gélule.
Gélule rose marquée avec « Ixel 25 ».
4. DONNEES CLINIQUES Retour en haut de la page
4.1. Indications thérapeutiques Retour en haut de la page
Traitement des épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés) de l'adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration Retour en haut de la page
Dosage et mode d'administration
La dose recommandée est de 100 mg par jour, répartie en deux prises de 50 mg, 1 gélule le matin et 1 gélule le soir à prendre de préférence au cours des repas.
Dans ce cas, utiliser des gélules à 50 mg.
Chez le sujet âgé: une adaptation posologique n'est pas nécessaire tant que la fonction rénale est normale (voir rubrique 5.2).
Chez l'insuffisant rénal: une adaptation posologique est nécessaire. Il est recommandé de réduire la posologie à 50 ou 25 mg en fonction du degré d'altération de la fonction rénale (voir rubrique 5.2). Dans ce cas, utiliser des gélules à 25 mg.
L'adaptation posologique suivante est recommandée:
Clairance créatinine (Clcr) (ml/mn) | Posologie / 24 h |
Clcr ≥ 60 | 50 mg x 2 |
60 > Clcr ≥ 30 | 25 mg x 2 |
30 > Clcr ≥ 10 | 25 mg |
Durée de traitement
Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
Comme lors de tout traitement antidépresseur, l'efficacité du milnacipran apparaît seulement après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines.
Le traitement d'un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l'ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l'épisode dépressif.
Le traitement par le milnacipran doit être interrompu progressivement.
Traitements psychotropes associés
L'adjonction d'un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l'aggravation de manifestations d'angoisse.
Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l'inhibition.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
·hypersensibilité au milnacipran ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
·association avec les IMAO irréversibles (voir rubrique 4.5),
·allaitement.
·hypertension non contrôlée, maladie coronarienne sévère ou instable, car les augmentations de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaque peuvent aggraver ces pathologies sous-jacentes.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Retour en haut de la page
Suicides/ idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru didées suicidaires, dauto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusquà obtention dune rémission significative. Lamélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusquà obtention de cette amélioration. Lexpérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les patients ayant des antécédents de comportement de typesuicidaire ou ceux exprimantdes idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue didées suicidaires ou de comportements de typesuicidaire, et doivent faire lobjet dune surveillanceétroite pendant le traitement. Une méta-analyse dessais cliniques contrôlésversus placebo sur lutilisation dantidépresseurs chez ladulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de typesuicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue dune aggravation clinique, lapparition didées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et deprendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Utilisation chez lenfant et ladolescent de moins de 18 ans
Lutilisation du milnacipran est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement dopposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire lobjet dune surveillance attentive pour détecter lapparition de symptômes suicidaires.
De plus, on ne dispose daucune donnée de tolérance à long terme chez lenfant et ladolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec dautres agents sérotoninergiques, le développement dun syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas dutilisation concomitante avec dautres substances susceptibles daffecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide), les IMAO-A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la pethidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubrique 4.3 et 4.5)
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être dordre :
·digestifs (diarrhée)
·neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie)
·moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie)
·végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma)
Lutilisation concomitante du milnacipran avec les alphas et bétas sympathomimétiques (voies IM et IV) et les IMAO-A sélectifs (tels que le linezolide, le moclobémide et le bleu de méthylène) nest pas recommandée.
Précautions demploi
Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier un traitement transitoire symptomatique.
En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.
En cas dictère ou dautres signes de troubles hépatiques, le traitement par milnacipran doit être arrêté. Le traitement ne doit pas être repris à moins quune autre cause ait pu être établie.
Bien quaucune interaction nait été mise en évidence avec lalcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.
Chez le volontaire sain, lors de lassociation à la lévomépromazine lexposition systémique au milnacipran est augmentée de 20 %. Chez le sujet âgé et linsuffisant rénal une augmentation plus importante est à craindre si les deux médicaments sont associés.
Le milnacipran doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :
·chez les insuffisants rénaux :
ola posologie devra éventuellement être réduite en raison dun allongement de la durée délimination (voir rubrique 4.2) ;
·chez les patients présentant un obstacle à lévacuation vésicale, notamment chez les patients avec hypertrophie prostatique ou présentant dautres troubles génito-urinaires : en raison de la composante noradrénergique du mode daction du milnacipran, une surveillance de lapparition de troubles mictionnels est nécessaire ;
·chez les patients hypertendus ou atteints de cardiopathies : il est recommandé de surveiller la tension artérielle et la fréquence cardiaque en début de traitement, après une augmentation de la dose et régulièrement pendant le traitement par le milnacipran chez tous les patients, et plus étroitement chez les patients présentant un risque cardiovasculaire connu. En cas délévation prolongée de la pression artérielle ou de fréquence cardiaque élevée, l'arrêt du traitement par le milnacipran doit être envisagé si cliniquement justifié ;
·chez les patients ayant une pression intraoculaire élevée ou présentant un glaucome à angle fermé ;
·chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents dépilepsie : le milnacipran doit être utilisé avec précaution et doit être interrompu chez tout patient présentant une convulsion.
Des cas dhyponatrémie, probablement due au syndrome de sécrétion inapproprié dhormone antidiurétique, ont été observés chez des patients recevant des médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les sujets âgés, les patients prenant des diurétiques ou tout autre traitement connu pour entraîner une hyponatrémie, chez les patients cirrhotiques ou dénutris.
Des cas dhémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de la prise de médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS et laspirine ou par dautres médicaments susceptibles daugmenter le risque de saignement. Une attention est également requise chez les patients ayant présenté précédemment des troubles de lhémostase.
La sécurité et l'efficacité du milnacipran dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs chez ladulte à une posologie supérieure à 100 mg par jour nont pas été établies. Le traitement devra être arrêté chez les patients ne présentant pas une amélioration clinique à la posologie de 100 mg/jour.
Arrêt du traitement :
Le risque de symptômes de sevrage observé avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut dépendre de plusieurs facteurs dont la durée et la posologie du traitement ainsi que du taux de réduction posologique. Dune manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant linterruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent en 2 semaines, mais peuvent être prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus)
Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie du milnacipran lors de linterruption du traitement et non brusquement après une utilisation prolongée (voir rubriques 4.2 et 4.8).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Retour en haut de la page
Les études dinteractions ont été réalisées uniquement chez ladulte.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec dautres agents sérotoninergiques, le développement dun syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas dutilisation concomitante avec dautres substances susceptibles daffecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide), les IMAO-A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la pethidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubrique 4.3 et 4.5)
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être dordre :
·digestifs (diarrhée)
·neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie)
·moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie)
·végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma)
Associations contre-indiquées
+IMAO irréversible(iproniazide)
Risque dapparition dun syndrome sérotoninergique*
Respecter un délai de deux semaines entre larrêt de lIMAO et le début du traitement par le milnacipran, et dau moins une semaine entre larrêt du milnacipran et le début du traitement par lIMAO.
Associations déconseillées
+Sympathomimétiques alpha et bêta (voies IM et IV)
Dans le cas dune action systémique par voie parentérale.
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de lentrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).
+IMAO sélectif A (linézolide moclobémide, bleu de méthylène)
Risque dapparition dun syndrome sérotoninergique* (cf. supra).
Si lassociation ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter lassociation aux posologies minimales recommandées.
Associations faisant l'objet de précautions demploi
+Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque
Limiter lapport, par exemple moins de 0,1 mg dadrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez ladulte.
+Anticoagulants oraux, les médicaments qui ont un effet sur la fonction plaquettaire, cest à dire les anti-inflammatoires non stéroïdiens et laspirine ou dautres médicaments qui peuvent augmenter le risque de saignement.
4.6. Grossesse et allaitement Retour en haut de la page
Les données concernant lutilisation du milnacipran chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études chez lanimal nont pas montré deffets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire et ftal, laccouchement ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3).
Un risque a été rapporté pour le nouveau-né en cas dexposition aux inhibiteurs de la recapture de la sérotonine au cours de la grossesse et peut correspondre, soit à un syndrome de sevrage, soit à une toxicité de la sérotonine : tachypnée, difficulté à salimenter, tremblements, hypertonie ou hypotonie, troubles du sommeil, hyperexcitabilité ou plus rarement pleurs persistants. Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont généralement de courte durée et non sévères.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable déviter lutilisation du milnacipran pendant la grossesse.
Allaitement
En raison dun faible passage du milnacipran dans le lait maternel, lallaitement est contre-indiqué.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Retour en haut de la page
Bien qu'il n'ait pas été observé chez le volontaire sain d'altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite des véhicules à moteur.
4.8. Effets indésirables Retour en haut de la page
Le tableau ci-dessous présente les événements indésirables pour lesquels une relation causale na pas été « exclue », qui ont été observés dans 13 études cliniques, dont 5 études contrôlées versus placebo (incluant au total 3 059 patients - 2 557 sous milnacipran et 502 sous placebo) menées chez des patients présentant une dépression.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients déprimés traités par IXEL® dans les études cliniques ont été des nausées et des céphalées.
Tableau des effets indésirables
Estimation de la fréquence :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Aucun effet indésirable nest de fréquence « très rare », la colonne « très rare » nest donc pas présente dans le tableau.
Très fréquent (≥ 10 %) | Fréquent (≥ 1 % à 10 %) | Peu fréquent (≥ 0,1 % à 1 %) | Rare (< 0,1 %) | Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique | ||||
ecchymoses (1) (3) saignements cutanéo muqueux (1) (3) | ||||
Affections du système immunitaire | ||||
Hypersensibilité | Choc anaphylactique | |||
Affections endocriniennes | ||||
Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique | ||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | ||||
Hyperlipidémie | hyponatrémie(1) (3) | |||
Perte de poids | ||||
Affections psychiatriques | ||||
Agitation Anxiété Dépression Troubles du comportement alimentaire Troubles du sommeil | Attaque de panique Confusion Délire Hallucinations Manie Diminution de la libido | Déréalisation Pensées anormales Trouble psychotique | Agressivité | |
Comportement suicidaire | Cauchemars | |||
Idées suicidaires | ||||
Affections du système nerveux | ||||
Céphalées | Migraine Tremblement Etourdissements Dysesthésie Somnolence | Troubles de la mémoire Akathisie Troubles de léquilibre | Accident vasculaire cérébral Dyskinésie Parkinsonisme Convulsions | Syndrome sérotoninergique(1) (*) Convulsion (1) (2) |
Dysgueusie | ||||
Syncope | ||||
Affections oculaires | ||||
Sécheresse oculaire Douleur oculaire | ||||
Mydriase | ||||
Troubles de laccommodation Vision floue | ||||
Perte dacuité visuelle | ||||
Affections de loreille et du labyrinthe | ||||
Acouphènes Vertiges | ||||
Affections cardiaques | ||||
Tachycardie Palpitations | Arythmies Bloc de branche | Angor | ||
Extrasystoles | ||||
Infarctus du myocarde | ||||
Affections vasculaires | ||||
Bouffées vasomotrices | Syndrome de Raynaud | |||
Hypertension | Hypotension Hypotension orthostatique | |||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | ||||
Toux Dyspnée | ||||
Sécheresse nasale Affection pharyngée | ||||
Affections gastro-intestinales | ||||
Nausées | Constipation Diarrhée | Colite Gastrite | ||
Douleur abdominale Dyspepsie | Troubles de la motilité gastro-intestinale | |||
Vomissements | Gêne abdominale - | |||
Bouche sèche | Météorisme | |||
Ulcère gastro-duodénal | ||||
Hémorroïdes | ||||
Stomatite | ||||
Affections hépatobiliaires | ||||
Augmentation des enzymes hépatiques | Hépatite Atteinte hépatocellulaire | hépatites cytolytiques (1) | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | ||||
Prurit Rash Hyperhidrose | Urticaire Dermatite Dermatose | Réaction de photosensibilité | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | ||||
Douleurs musculo-squelettiques | Raideur musculaire Myalgies | |||
Affections du rein et des voies urinaires | ||||
Dysurie Pollakiurie | Chromaturie Incontinence urinaire | |||
Rétention urinaire | ||||
Affections des organes de reproduction et du sein | ||||
Troubles de léjaculation | Aménorrhée Ménorragie | |||
Dysfonction Erectile | Troubles menstruels | |||
Douleur testiculaire | Métrorragie | |||
Affection prostatique | ||||
Troubles généraux et anomalies au site dadministration | ||||
Fatigue | Pyrexie | |||
Douleur thoracique Frissons | ||||
Sensation détat anormal Malaise |
1) fréquenceestimée à partir des effets indésirables rapportés lors de la surveillance post-commercialisation; non observédans le groupe placebodes essais cliniques contrôlés.
(2) en particulier chez les patients ayant des antécédents dépilepsie
(3) voir rubrique 4.4
(*) Un syndrome sérotoninergique, en particulier lorsque le milnacipran est associé à dautres médicaments (voir rubrique 4.5), se caractérise par au moins trois symptômes incluant des modifications de létat psychiatrique et du comportement (excitation, confusion, anxiété, agitation, délire et nervosité), une dysfonction motrice (tremblement, raideur, myoclonies, hyperréflexie et ataxie), une hypotension ou hypertension et des symptômes autonomes tels quhypersudation, fièvre, frissons et diarrhée peuvent survenir.
Des cas didées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par milnacipran ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4).
Syndrome de sevrage
Quelques cas de potentiels symptômes de sevrage ont été rapportés après linterruption du traitement par milnacipran.
Généralement, pour les ISRS et les IRSN les symptômes sont de nature légère à modérée et spontanément résolutifs, cependant chez certains patients, ils peuvent être dintensité sévère et/ou se prolonger. Il est donc recommandé, lorsquun traitement par milnacipran nest plus nécessaire, de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4)
Effets indésirables rapportés après la commercialisation dans lindication dépression (fréquence indéterminée)
Certains effets indésirables rapportés après la commercialisation chez les patients dépressifs sont liés à la nature même de la maladie dépressive :
·levée de linhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;
·inversion de lhumeur avec apparition dépisodes maniaques ;
·réactivation dun délire chez les sujets psychotiques ;
·manifestations paroxystiques dangoisse (pour les antidépresseurs psychostimulants).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de Santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage Retour en haut de la page
Quelques cas de surdosage ont été observés sous milnacipran.
Aux doses élevées, l'effet émétisant peut limiter considérablement le risque de surdosage.
A la dose de 200 mg ont été observées très fréquemment (> 10%): nausées, hypersudation et constipation.
Aux doses de 800 mg à 1 g et en monothérapie, les principaux symptômes observés sont: vomissements, troubles respiratoires (apnées) et tachycardie.
A dose massive (1,9 g à 2,8 g), en association avec d'autres médicaments (notamment des benzodiazépines) s'y ajoutent les signes suivants: somnolence, hypercapnie et troubles de la conscience.
Traitement en cas de surdosage
Il n'existe pas d'antidote spécifique du milnacipran.
Le traitement est symptomatique, avec lavage gastrique et administration de charbon activé dès que possible après ingestion orale.
La surveillance médicale devra être maintenue pendant au moins 24 heures.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES Retour en haut de la page
5.1. Propriétés pharmacodynamiques Retour en haut de la page
Classe pharmacothérapeutique: ANTIDEPRESSEUR, AUTRES ANTIDEPRESSEURS, code ATC: N06AX17
Le milnacipran est un inhibiteur double de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline (NA).
Contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, le milnacipran n'a pas d'affinité pour les récepteurs α1-adrénergiques ou histaminergiques H1.
Des études expérimentales suggèrent l'absence d'affinité du milnacipran pour les récepteurs cholinergiques (muscariniques).
Par ailleurs, le milnacipran n'a également pas d'affinité pour les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, benzodiazépiniques et opioïdes.
Chez l'homme,
·à la dose thérapeutique, les concentrations plasmatiques observées sont constamment situées à un niveau correspondant à une inhibition de 50 à 90% de la noradrénaline et de la sérotonine;
·les effets pharmacologiques observés sur les systèmes digestifs et urogénitaux semblent liés à l'inhibition de la recapture de la noradrénaline susceptible d'exercer un antagonisme d'effet vis-à-vis de l'acétylcholine (effet anticholinergique indirect);
·le milnacipran n'induit aucune modification cliniquement significative de la repolarisation ou de la conduction cardiaque;
·il ne modifie pas les tests cognitifs et a peu d'effet sédatif;
·les troubles du sommeil sont améliorés chez les patients déprimés traités par le milnacipran. Les temps de latence de l'endormissement sont diminués ainsi que le nombre de réveils nocturnes et les temps de latence d'apparition du sommeil paradoxal sont augmentés. La durée totale du sommeil est augmentée.
L'efficacité du milnacipran a été comparée à celle des IRS et des tricycliques et s'est avérée être inférieure à celle de la clomipramine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques Retour en haut de la page
Le milnacipran est bien absorbé après administration orale. La biodisponibilité est de l'ordre de 85%. Elle n'est pas modifiée par l'alimentation.
Le pic de concentration plasmatique (Cmax) est atteint environ 2 heures (Tmax) après administration. Il est de l'ordre de 120 ng/ml après prise unique de 50 mg. Les concentrations augmentent proportionnellement à la dose jusqu'à 200 mg par prise.
Après prises répétées, l'état d'équilibre est atteint en 2 à 3 jours avec une augmentation des concentrations de l'ordre de 70% à 100% par rapport à la prise unique (Cmax = 216 ng/ml). La variabilité interindividuelle est faible.
Distribution
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13%) et non saturable.
Le volume de distribution du milnacipran est d'environ 5 l/kg avec une clairance totale de l'ordre de 40 l/h.
Les clairances rénales et non rénales sont équivalentes.
Biotransformation
Le métabolisme du milnacipran se limite essentiellement à une glucuroconjugaison.
De très petites quantités de métabolites actifs, sans effet clinique, ont été retrouvées.
Elimination
La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 8 heures.
L'élimination se fait essentiellement par voie urinaire (90 % de la dose administrée) avec une sécrétion tubulaire du produit inchangé.
Après prises répétées, le milnacipran est totalement éliminé deux à trois jours après l'arrêt du traitement.
Populations à risque
Insuffisants hépatiques
L'insuffisance hépatique n'entraîne pas de modification significative des paramètres pharmacocinétiques du milnacipran.
Insuffisants rénaux
En cas d'insuffisance rénale, l'élimination du milnacipran est ralentie, proportionnellement au degré d'altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).
Patients âgés de plus de 65 ans
Les paramètres pharmacocinétiques du milnacipran ne sont pas modifiés significativement chez le sujet âgé. Il convient cependant de tenir compte de l'altération physiologique de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique Retour en haut de la page
En administration répétée, le foie est apparu comme étant l'organe cible chez toutes les espèces animales étudiées. Les premiers effets observés apparaissent à des doses élevées, environ 10 fois la dose thérapeutique humaine et sont réversibles.
Le milnacipran n'est ni mutagène, ni carcinogène.
Les données expérimentales n'ont révélé aucun effet tératogène ou ftotoxique du milnacipran.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES Retour en haut de la page
6.1. Liste des excipients Retour en haut de la page
Hydrogénophosphate de calcium dihydraté, carmellose calcique, povidone K 30, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc.
Composition de l'enveloppe de la gélule
Tête et corps (couleur rose): dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine
6.2. Incompatibilités Retour en haut de la page
Sans objet.
6.3. Durée de conservation Retour en haut de la page
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation Retour en haut de la page
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur Retour en haut de la page
14 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
56 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
14 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
28 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
56 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
112 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation Retour en haut de la page
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Retour en haut de la page
Pierre FABRE MEDICAMENT
45, place Abel Gance
92654 Boulogne Cedex
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Retour en haut de la page
·341 975-1 ou 34009 341 975 1 2: 14 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
·341 976-8 ou 34009 341 976 8 0: 28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
·341 977-4 ou 34009 341 977 4 1: 56 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
·341 978-0 ou 34009 341 978 0 2: 112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)
·341 979-7 ou 34009 341 979 7 0: 14 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
·341 980-5 ou 34009 341 980 5 2: 28 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
·341 981-1 ou 34009 341 981 1 3: 56 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
·341 982-8 ou 34009 341 982 8 1: 112 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION Retour en haut de la page
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE Retour en haut de la page
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE Retour en haut de la page
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES Retour en haut de la page
Sans objet.
IXEL 25 mg, gélule
Chlorhydrate de milnacipran
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
·Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
·Si vous avez dautres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
·Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à dautres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
·Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci sapplique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Dans cette notice :
1. QU'EST-CE QUE IXEL 25 mg, gélule ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE IXEL 25 mg, gélule ?
3. COMMENT PRENDRE IXEL 25 mg, gélule ?
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
5. COMMENT CONSERVER IXEL 25 mg, gélule ?
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
1. QU'EST-CE QUE IXEL 25 mg, gélule ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ? Retour en haut de la page
IXEL 25 mg, gélule appartient à une classe de médicaments appelés antidépresseur.
Il est préconisé dans le traitement des états dépressifs de l'adulte. Son action ne se manifeste qu'après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE IXEL 25 mg, gélule ? Retour en haut de la page
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
Ne prenez jamais IXEL 25 mg, gélule :
·si vous êtes allergique au milnacipran ou à lun des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
·en association avec dautres médicaments : les IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase) irréversibles (iproniazide) (Voir rubrique « Autres médicaments et IXEL 25 mg, gélule),
·si vous allaitez.
·si vous présentez une hypertension non contrôlée, une maladie coronarienne sévère ou instable
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Mises en garde et précautions demploi
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvezparfois avoirdes idées dauto-agression (agression envers vous-même)ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées audébut dun traitement par antidépresseur, car ce type de médicaments nagit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptibles de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :
·si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou dauto-agression dans le passé.
·si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru, chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladiepsychiatrique et traités par antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou dauto-agression, contactez votre médecin ou allez directement à lhôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez duntroubleanxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez luidemander de vous signaler sil pense que votre dépression ou votre anxiété saggrave, ou sil sinquiète dun changement dans votre comportement.
Utilisation chez lenfant et ladolescent de moins de 18 ans
IXEL 25 mg, gélule ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru deffets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement dopposition et colère) lorsquils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire IXEL 25 mg, gélule à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que cest dans lintérêt du patient. Si votre médecin a prescrit IXEL 25 mg, gélule à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si lun des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou saggrave lors de la prise dIXEL 25 mg, gélule par un patient de moins de 18 ans. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental dIXEL 25 mg, gélule na pas encore été établie dans cette tranche dâge.
Prévenir votre médecin en cas :
·dinsomnie ou nervosité en début de traitement,
·de survenue de jaunisse (jaunissement de votre peau et du blanc de vos yeux)
·dinsuffisance rénale : votre médecin pourrait alors être amené à modifier votre dose journalière,
·daugmentation du volume de la prostate (adénome de la prostate) ou de difficultés à uriner,
·dune pression artérielle élevée (hypertension artérielle) ou de maladie du cur,
·de troubles de la vue en rapport avec une augmentation de la pression des liquides contenus dans lil (glaucome à angle fermé),
·dépilepsie ou antécédents dépilepsie.
EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise ou utilisation d'autres médicaments
Vous ne devez pas prendre ce médicament, en même temps que:
·certains autres médicaments de la dépression (iproniazide, nialamide),
·certains médicaments de la maladie de Parkinson (sélégiline),
·certains médicaments agissant sur le cur (digitaliques (digoxine)),
·certains médicaments de la crise de migraine (sumatriptan et autres médicaments de la même classe).
Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin, en même temps que:
·certains médicaments agissant sur le système cardio-vasculaire (adrénaline ou noradrénaline par voie injectable, clonidine et apparentés),
·certains autres médicaments de la dépression (moclobémide, toloxatone).
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Interactions avec les aliments et les boissons
Autres médicaments et IXEL 25 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre IXEL 25 mg, gélule avec dautres médicaments
Ne commencez ou narrêtez aucun médicament, y compris ceux disponibles sans ordonnance ainsi que les remèdes naturels et à base de plantes, avant den avoir vérifié la compatibilité auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
Vous ne devez pas prendre ce médicament en même temps que :
·les IMAO irréversibles tels que liproniazide (utilisé dans la dépression) ne doivent pas être pris avec IXEL 25 mg, gélule. Après larrêt dun IMAO, respectez un intervalle de temps dau moins 14 jours avant de prendre IXEL 25 mg, gélule. Par ailleurs, vous devez attendre au moins 7 jours après larrêt dIXEL 25 mg, gélule avant de pouvoir prendre un IMAO.
·Syndrome sérotoninergique :
Quand IXEL 25 mg, gélule est pris en association avec dautres médicaments, cela peut entrainer un « syndrome sérotoninergique ». Pour les informations relatives aux symptômes de ce syndrome pouvant engager le pronostic vital, voir la rubrique 4. « Quels sont les effetsindésirables éventuels ? »
Ce syndrome peut survenir au cours dun traitement par IXEL 25 mg, gélule, lorsquil est associé à certains autres médicaments, tels que :
oles IMAO irréversibles tels que liproniazide
oles médicaments contenant du moclobémide, un IMAO-A sélectifs (utilisé pour traiter la dépression).
oles médicaments contenant du linézolide, un antibiotique (utilisé pour traiter les infections).
oles médicaments contenant du tramadol ou de la pethidine (utilisés pour soulager les douleurs).
oles produits contenant du millepertuis (également appelé Hypericum perforatum, un médicament à base de plantes utilisé dans le traitement de la dépression légère).
oles médicaments contenant du bleu de méthylène
odautres antidépresseurs
Certains autres médicaments peuvent interagir avec IXEL 25 mg, gélule.
Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin, en même temps que :
·certains médicaments agissant sur le système cardio-vasculaire (apha and beta sympatomimetiques par voie injectable),
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse
Il est préférable de ne pas prendre ce médicament pendant la grossesse. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Si vous prenez IXEL 25 mg, gélule jusqu'à votre accouchement, il se peut que votre bébé présente immédiatement ou peu de temps après des symptômes réversibles liés à l'arrêt brutal de l'exposition au milnacipran (syndrome de sevrage) ou à l'imprégnation au milnacipran. Dans ce cas, une surveillance clinique devrait être assurée.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Allaitement
En raison d'un faible passage du médicament dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiqué.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Faites attention si vous conduisez des véhicules ou si vous utilisez des machines. Des risques éventuels de vertiges peuvent apparaître en début de traitement.
Liste des excipients à effet notoire
3. COMMENT PRENDRE IXEL 25 mg, gélule ? Retour en haut de la page
Instructions pour un bon usage
Sans objet.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose habituelle est de 1 gélule le matin et 1 gélule le soir, de préférence au cours dun repas.
Si vous avez limpression que leffet de IXEL 25 mg, gélule est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode dadministration
Voie orale.
Avalez la gélule avec un verre deau au cours dun repas.
Durée du traitement
Narrêtez pas votre traitement sans avis médical, même si vous ressentez une amélioration.
Si nécessaire, ce traitement doit être interrompu progressivement conformément aux instructions de votre médecins (voir rubriques « Si vous arrêtez de prendre IXEL 25 mg gélule » et « quels sont les effets indésirables éventuels».)
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus d'IXEL 25 mg, gélule que vous n'auriez dû:
Prévenir immédiatement un médecin en cas de surdosage.
Demander une assistance médicale immédiate.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous arrêtez de prendre IXEL 25 mg, gélule:
N'arrêtez pas votre traitement sauf si cela vous est demandé par votre médecin. Des symptômes de sevrage peuvent se produire lorsque le traitement est arrêté, il est conseillé de réduire la dose progressivement. La plupart des symptômes de sevrage sont modérés et disparaissent spontanément.
Si vous avez dautres questions sur lutilisation de ce médicament, demandez plus dinformations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous arrêtez de prendre IXEL 25 mg, gélule:
N'arrêtez pas votre traitement sauf si cela vous est demandé par votre médecin. Des symptômes de sevrage peuvent se produire lorsque le traitement est arrêté, il est conseillé de réduire la dose progressivement. La plupart des symptômes de sevrage sont modérés et disparaissent spontanément.
Si vous avez dautres questions sur lutilisation de ce médicament, demandez plus dinformations à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ? Retour en haut de la page
Description des effets indésirables
Les effets indésirables observés durant le traitement par milnacipran sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines de traitement.
Vous devez consulter votre médecin immédiatement si vous présentez les symptômes suivants :
·Si vous développez une éruption cutanée ou une réaction allergique telle que démangeaisons, gonflement des lèvres et/ou de la langue ou une respiration sifflante et/ou un essoufflement, arrêtez tout de suite de prendre les gélules et contactez immédiatement votre médecin
·Si vous présentez une faiblesse ou un engourdissement subit(e) du visage, des bras ou des jambes, en particulier dun seul côté, ou des épisodes de troubles de la parole (symptômes daccident vasculaire cérébral).
·Si vous présentez des problèmes cardiaques tels quune douleur dans la poitrine (sensation de contraction, doppression, de serrement).
·Si vous présentez un ensemble de symptômes liés à un excès de sérotonine dans le cerveau (syndrome sérotoninergique), dû à un effet important dIXEL 25 mg, gélule, se manifestant par une forte fièvre, des nausées, une transpiration excessive, une anxiété, des bouffées de chaleur, des contractions ou des tremblements musculaires, des palpitations et une agitation. Ce syndrome est observé en particulier chez les patients qui reçoivent simultanément dautres médicaments ;
Les effets indésirables suivants sont très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10)
·Nausées, maux de tête
Les effets indésirables suivants sont fréquents (affectant moins de 1 patient sur 100)
·Agitation, anxiété, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, comportement suicidaire
·Migraine, tremblements, étourdissements, modifications de la sensibilité, somnolence
·Perception des battements de cur (palpitations), battements de cur rapides (tachycardie), augmentation de la tension artérielle, bouffées de chaleur
·Douleur abdominale, diarrhée, constipation, bouche sèche, indigestion, vomissements
·Démangeaisons, éruption cutanée, transpiration excessive
·Douleurs musculaires
·Incapacité à uriner, mictions anormalement fréquentes (pollakiurie)
·Troubles de lérection, de léjaculation, douleur testiculaire
·Fatigue
Les effets indésirables suivants sont peu fréquents (affectant de 1 à 10 patients sur 1 000)
·augmentation du taux de lipides dans le sang, perte de poids
·sentiments de panique, confusion, délire, visions ou sons étranges (hallucinations), comportement ou pensées hyperactifs (manie), baisse de la libido, rêves anormaux, idées suicidaires
·Troubles de la mémoire, sensation dagitation (akathisie), troubles de léquilibre, modifications du goût, syncope
·Vision floue, sécheresse oculaire, douleur oculaire, baisse de lacuité visuelle, dilatation des pupilles (mydriase)
·Sensation détourdissements ou de tournoiement (vertiges), sifflements ou bourdonnements dans les oreilles
·Problèmes cardiaques, tels que tension artérielle basse, anomalies de la conduction
·Tension artérielle basse, mauvaise circulation sanguine rendant les orteils et les doigts engourdis et pâles (syndrome de Raynaud), hypotension orthostatique
·Difficultés pour respirer, toux, nez sec, affections pharyngées
·Affections gastro-intestinales telles que gastrite, stomatite, gêne abdominale, ulcère, hémorroïdes
·anomalies du bilan hépatique.
·maladie de peau (dermatose), allergie cutanée (urticaire), inflammation de la peau (dermatite)
·Douleur ou raideur musculaire
·affections urinaires tels que troubles de la miction, rétention urinaire, incontinence, possibilité de coloration rouge de lurine
·Certaines patientes peuvent présenter des règles abondantes irrégulières ou une absence de règles
·Troubles de la prostate
·Sensation détat anormal, fièvre, douleur
Les effets indésirables suivants sont rares (affectant moins de 1 patient sur 1 000)
·Sécrétion inappropriée dune hormone qui contrôle le volume durine (syndrome de sécrétion inappropriée dhormone antidiurétique)
·Trouble psychotique
·Mouvements involontaires (dyskinésies), parkinsonisme (terme médical pouvant inclure de nombreux symptômes, par exemple augmentation de la sécrétion de salive, raideur musculo‑squelettique, mouvements du corps réduits ou anormaux, absence dexpression du visage, contractions musculaires, tremblement)
·Angine de poitrine (angor)
·Hépatite, atteinte hépatocellulaire
·Sensibilité au soleil (réaction de photosensibilité)
Les effets indésirables suivants ont été rapportés, mais leur fréquence précise ne peut pas être établie et est donc classifiée comme « indéterminée » :
Diminution du taux de sodium dans le sang (hyponatrémie) et saignements de la peau et des muqueuses, convulsions, en particulier chez les patients ayant des antécédents dépilepsie, agressivité.
Certains symptômes peuvent également faire partie de votre dépression.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci sapplique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet:www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage dinformations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER IXEL 25 mg, gélule ? Retour en haut de la page
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
Nutilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES Retour en haut de la page
Liste complète des substances actives et des excipients
Ce que contient IXEL 25 mg, gélule ?
·La substance active est :
Chlorhydrate de milnacipran.............. ............25,00 mg
Quantité correspondant à milnacipran base . .........21,77 mg
Pour une gélule.
·Les autres composants sont :
Hydrogénophosphate de calcium dihydraté, carmellose calcique, povidone K 30, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc.
Composition de lenveloppe de la gélule
Tête et corps (couleur rose) : dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine.
Forme pharmaceutique et contenu
Aspect de IXEL 25 mg, gélule et contenu de lemballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de gélule en boîte de 14, 28, 56 et 112 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Pierre FABRE MEDICAMENT
45, place Abel Gance
92654 Boulogne Cedex
PIERRE FABRE MEDICAMENT
45, PLACE ABEL GANCE
92100 BOULOGNE
PIERRE FABRE MEDICAMENT PRODUCTION
45, PLACE ABEL GANCE
92100 BOULOGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Conformément à la réglementation en vigueur
Date dapprobation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Sans objet.