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Nutriments : la vitamine C en association avec la vitamine E, le sélénium, un antioxydant préventif

"La vitamine C n'est antioxydante qu'associée à la vitamine E, au bêta-carotène, au lycopène, au sélénium et à la N-acétylcystéine (un dérivé de la cystéine)", explique le Dr Jean-Paul Curtay nutrithérapeute.

"Ce rôle est important contre les infections, sinon les globules blancs s’autodétruisent en engendrant des substances corrosives à l'origine des phénomènes d'inflammations, douleurs, rougeurs. Par ailleurs, c’est le glutathion réduit (GSH) qui 'allume' les lymphocytes chargés de produire les anticorps. Or, il provient de la N-acétylcystéine réduite par la vitamine C et ses acolytes."

"En prévention, le plus simple est de prendre un complément alimentaire contenant ces substances et au moins 120 mg de Vitamine C. En cure de 10 jours à l'entrée de l'hiver."

Nutriments : la vitamine C seule, un pro-oxydant utile pour détruire les microbes

"En présence de fer ou de cuivre dans les globules blancs, la vitamine C génère des radicaux libres très puissants qui détruisent virus et bactéries. Mais elle se détruit dans ce processus. D'où l'intérêt d'augmenter les doses en cas de contact avec un virus comme celui du rhume. ", explique le Dr Jean-Paul Curtay, nutrtihérapeute.

"En cas de début d’infection, ou d'épidémie, prendre très vite 100 à 120 mg de vitamine C toutes les une, deux ou trois heures, en fonction de l’intensité de la menace, en plus de la dose de prévention. Enfin en cas de vulnérabilité aux infections ou d’infection, les polyphénols deviennent aussi très importants : thé vert, chocolat noir, fruits et légumes. "

Nutriments : la vitamine B6 pour réduire le stress et le grignotage

"La vitamine B6 est nécessaire à la synthèse des anticorps", souligne le Dr Jean-Paul Curtay nutrithérapeute. " Elle participe également à la production de sérotonine qui aide au contrôle des pulsions, impatience, irritabilité, attirance pour le sucré, alcool, tabac. "Elle agit en synergie avec les vitamines B9 et B12 et le magnésium."

Le déficit étant très fréquent notamment en cas de stress ou d’inflammation qui multiplient les besoins. Il est judicieux de faire une cure correctrice de déficit d’un mois. Ensuite il suffit d’entretenir par une consommation fréquente de fruits et légumes et un complément minéro-vitaminique.

Règle essentielle : ni fer ni cuivre dans le complémentcar ils détruisent les vitamines antioxydantes et produisent des radicaux libres, minéraux biodisponibles.

Nutriments : la vitamine D, un déficit chronique surtout l'hiver

"La vitamine D est importante pour l’absorption du calcium, mais aussi pourles défenses anti-infectieuses, la prévention des cancers, du diabète, de l’asthme. La synthèse par l’exposition au soleil ne suffit plus pendant l'hiver, surtout après 60 ans lorsque les besoins sont augmentés", estime le Dr Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute. Résultat :la majorité des Français sont déficients.

"Le médecin devrait prescrire un dosage tous les deux ans. En cas de carence,une dose de charge (ampoules de 100 000 UI ) est nécessaire pour la correction, ensuite, on peut prescrire chaque année autour de 1000 UI par jour de septembre à mars. Cette dose peut être cumulée sur la semaine (ex 7000 UI le Dimanche).

Attention : l’excès entraîne des calcifications des tissus mous et est dangereux."

Nutriments : le Zinc, en prévention mais pas pendant les infections

"Le zinc est Indispensable à la production de toutes les protéines, et donc à celle des globules blancs du système immunitaire", indique le Dr Jean-Paul Curtay nutrithérapeute. "Vacciner quelqu’un sans assurer un bon statut en zinc est une aberration, car il ne peut pas réagir par la production d'un taux d’anticorps efficace. Or les apports alimentaires recommandés de 15 mg en zinc par jour ne sont pas couverts chez plus de 80% des Français (1)."

Les sources sont : huîtres et autres fruits de mer, poissons, viandes, oeuf. Il peut être pris dans un complexe vitaminique.

Attention : le zinc doit être stoppé pendant une infectioncar les bactéries utilisent le zinc à leur profit pour se multiplier. On peut reprendre la supplémentation une semaine après la fin de l’infection.

Nutriments : le fer contre la fatigue et les risques infectieux

"Le déficit en fer fatigue, augmente les risques infectieux et peut réduire la concentration. Mais elle ne concerne que 23% des femmes ayant des règles, 5% des femmes après la ménopause et quelques rares hommes présentant des saignements importants ou chroniques. Un bilan annuel du fer devrait donc être prescritafin d'identifier non seulement les personnes déficitaires, mais aussi celles en surcharge", estime le Dr Jean-Paul Curtay nutrithérapeute.

"Le fer ne devrait jamais être inclus dans les compléments alimentaires mais amenée par une consommation de viandes adaptée: deux fois par jour pour une personne anémié ; une à deux fois par jour pour une femme enceinte,un enfant ou un ado ; une fois tous les deux jours pour une femme réglée ; une fois par semaine pour une femme ménopausée ou un homme."

Nutriments : le magnésium pour réduire les tensions et les infections

"En France, le manque de magnésium est la première cause de fatigue,de tensions musculaires, de troubles digestifs (aérophagie,colopathie, constipation, tensions vésiculaires…), d’insomnie, d’anxiété, d’irritabilité, et d'infection car sans magnésium, l'organisme manque d'énergie pour la synthèse des anticorps et la multiplication des globules blancs…", juge le Dr Jean-Paul Curtay nutrithérapeute.

"La dose moyenne recommandée de 400 mg par jour, n'est jamais atteinte par l'alimentation seule. L'apport d'eau minérale est utile. Une cure d’attaque intense d'un à trois mois permet de corriger le déficit chronique. Ensuite chacun modulera en fonction de son stress notamment car l'adaptation au stress entraîne une déperdition quotidienne de magnésium."

Pour faire le plein de nutriments : gélules ou alimentation ?

"L’alimentation est le premier stade incontournable. Ensuite, il faut réduire les besoins. Par exemple, en gérant mieux son stress; on réduit les quantités de magnésium nécessaires, en diminuant la pollution dans son environnement on réduit les besoins en antioxydants…

Les apports alimentaires présentent parfois des limites techniques qui rendent impossible l’atteinte des apports journaliersrecommandés (AJR), c’est le cas pour les vitamines D, B6, E et le magnésium. Les compléments se justifient alors.

Enfin,les circonstances peuvent augmenter les besoins au-delà des AJR : plus de stress accroît par exemple les besoins en magnésium, la grossesse en vitamines B6 et B9 (entre autres). Il y a aussi le risque infectieux l’hiver ou une épidémie, la croissance, etc… l’ajustement des apports aux besoins peut alors nécessiter le recours aux compléments", explique le Dr Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute.

Nutriments : qu'est-ce que sont les "aliments-plus"?

"Entre l'alimentation courante et les compléments alimentaires, existe une troisième catégorie, les "aliments-plus", qui contiennent assez de principes actifs pour avoir des effets pharmacologiques à court terme : comme le thé vert matcha, les jus de myrtille, de grenade ou de canneberge, l’ail, le curcuma, ou les huiles plus dosées en oméga 3", explique le Dr Jean-Paul Curtay, nutrtithérapeute.

"L’idéal est d’utiliser par ordre : l’alimentation, les aliments-plus et enfin les compléments pour adapter les apports à ses besoins en fonction des circonstances", estime le Dr Jean-Paul Curtay nutrithérapeute.

Nutriments : des besoins particuliers pour qui?

"Chaque sous-population a des besoins particuliers : femmes enceintes, nourrissons, enfants, filles ados (qui ont besoin de plus de fer que les garçons), ados garçons, femmes, hommes, sportifs, personnes en surpoids, végétariens, fumeurs et ex-fumeurs, personnes exposées à des pollutions particulières, seniors. Ainsi, par exemple, on peut considérer que 100% des personnes après 60 ans sont déficientes en zinc et que leurs besoins en vitamine D sont accrus car elles en produisent moins dans la peau, elles ont donc besoin d'un complément sur une plus longue période (environ 2 mois de plus tous les dix ans après 60 ans).", souligne le Dr Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute.

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