- Nom commercial : Clarithromycine
- Laboratoire : MYLAN SAS
- Molécule : CLARITHROMYCINE
- Mode d'administration : Orale
Fiche info:
Résumé des caractéristiques du produit:
Ce médicament n'est plus commercialisé.
CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Clarithromycine ............. 25 mg
Pour 1 ml de suspension buvable reconstituée.
1 graduation de 1 kg de la seringue pour administration orale correspond à 0,3 ml et contient 7,5 mg de clarithromycine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Granulés pour suspension buvable.
4.1. Indications thérapeutiques
Elles sont limitées chez lenfant aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
·Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
·Surinfections des bronchites aiguës chez lenfant âgé de plus de 3 ans.
·pneumopathies communautaires atypiques chez lenfant âgé de plus de 3 ans :
osans facteurs de risque,
osans signes de gravité clinique,
oen labsence déléments cliniques évocateurs dune étiologie pneumococcique.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant lutilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie recommandée est de 15 mg/kg par jour, à répartir en 2 prises, jusquà un maximum de 500 mg 2 fois par jour, pour les infections non mycobactériennes.
La durée habituelle de traitement est de 5 à 10 jours, en fonction de linfection traitée et de sa sévérité.
La durée de traitement des angines est de 5 jours.
Mode dadministration
Il est préférable de prendre la suspension reconstituée au cours des repas. Elle peut être prise avec du lait.
Ajouter aux granulés une quantité suffisante deau dans le flacon puis agiter.
Mettre en place le bouchon adaptateur.
Ladministration se fait avec une seringue pour administration orale qui sintroduit dans le bouchon adaptateur.
La dose par prise est indiquée, en fonction du poids de l'enfant, sur le corps de la seringue pour administration orale en kg. Elle se lit donc directement sur les graduations de la seringue pour administration orale. Ainsi, le poids indiqué correspond à la dose pour une prise. Deux prises par jour sont nécessaires. Par exemple, la graduation 8 correspond à la dose à administrer par prise pour une enfant de 8 kg et ce, 2 fois par jour |
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
·Allergie aux macrolides ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
·Association avec :
oLa colchicine,
oles alcaloïdes de lergot de seigle, incluant par exemple la dihydroergotamine, lergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide : risque dergostisme,
ole pimozide, la mizolastine : risque dallongement de lintervalle QT et troubles du rythme cardiaque, notamment une tachycardie ventriculaire, une fibrillation ventriculaire et des torsades de pointes,
ola simvastatine, en raison du risque majoré de myopathie, incluant la rhabdomyolyse,
ole lomitapide,
olalfuzosine,
ola dapoxétine,
olavanafil,
olivabradine,
oléplérénone,
ola dronédarone,
ola quétiapine,
ole ticagrélor,
ola ranolazine
·(voir rubrique 4.5).
·Allongement congénital ou acquis de lintervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5).
·Antécédent d'allongement de l'intervalle QT ou de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe (voir rubriques 4.4 et 4.5).
·Hypokaliémie (risque d'allongement de l'intervalle QT) (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
·Allongement de lintervalle QT
Compte tenu du risque dallongement de lintervalle QT, la clarithromycine ne doit pas être utilisée en cas dallongement congénital ou acquis de lintervalle QT, dantécédent de troubles du rythme ventriculaire ou dhypokaliémie (voir rubrique 4.3). La clarithromycine doit être utilisée avec prudence en cas de maladie coronaire, dinsuffisance cardiaque sévère, dhypomagnésémie, de bradycardie (< 50/min) ou dadministration simultanée dautres médicaments induisant un allongement de lintervalle QT (voir rubrique 4.5).
·Colite pseudo-membraneuse
Des cas de colites pseudo-membraneuses ont été observés avec presque tous les agents anti-bactériens dont les macrolides, y compris la clarithromycine. Le traitement par antibiotique altère la flore normale du colon pouvant conduire à une prolifération de Clostridium difficile. La sévérité de ces diarrhées associée à Clostridium difficile peut être modérée jusquà engager le pronostic vital. Par conséquent, il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise dun antibiotique, puisque des cas ont été observés jusquà 2 mois après larrêt du traitement. Larrêt du traitement par la clarithromycine et ladministration dun traitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagés quelle que soit lindication. Toute administration dinhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.
·Réaction dhypersensibilité
En cas de réactions dhypersensibilité aigüe sévères, telles quune réaction anaphylactique, un syndrome de Stevens-Johnson ou un syndrome de Lyell, un syndrome dhypersensibilité multisystémique avec éruption cutanée et éosinophilie (syndrome DRESS), le traitement par la clarithromycine doit être immédiatement arrêté et un traitement approprié doit être instauré en urgence.
·Résistance bactérienne
Il convient de penser à la possible résistance croisée entre la clarithromycine et les autres macrolides, et dautres antibiotiques tels que la lincomycine et la clindamycine.
Comme pour dautres antibiotiques, une utilisation à long terme peut entraîner une augmentation du nombre de bactéries et de champignons résistants. Si une surinfection apparaît, un traitement approprié doit être envisagé.
Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+), et afin de limiter lémergence de souches résistantes, la clarithromycine doit être utilisée :
oen association à dautres antibiotiques et non pas en monothérapie,
ouniquement en curatif du fait de labsence détude en prophylaxie.
Lutilisation dantibiotique dans une infection à H. pylori peut provoquer la sélection de micro-organismes résistants, y compris avec la clarithromycine.
·Associations médicamenteuses
Colchicine
Des cas d'intoxication par la colchicine parfois mortels ont été rapportés lors de l'administration concomitante de clarithromycine et de colchicine, notamment chez des sujets âgés, ou chez des patients insuffisants rénaux. Par conséquent, ladministration concomitante de la clarithromycine et la colchicine est contre indiquée (voir rubrique 4.3 et 4.5).
Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines) métabolisés par le CYP 3A4 et risque de rhabdomyolyse
Des cas graves de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients prenant de manière concomitante de la clarithromycine et des statines. La clarithromycine entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques des statines qui sont métabolisées par le CYP3A4, ce qui augmente le risque de myopathie notamment de rhabdomyolyse.
La simvastatine étant principalement métabolisée par le CYP3A4, son utilisation concomitante avec la clarithromycine est contre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5). Si le traitement par clarithromycine savère indispensable, le traitement par simvastatine doit être suspendu pendant la durée du traitement par clarithromycine.
Lassociation de la clarithromycine avec les autres statines métabolisées par le CYP3A4 (atorvastatine) doit être évitée dans la mesure du possible. Dans le cas où lutilisation concomitante de clarithromycine avec latorvastatine savère nécessaire, il est recommandé dutiliser une plus faible dose datorvastatine et lapparition de signes ou symptômes de myopathie doit être surveillée.
Lutilisation dune statine qui ne dépend pas du métabolisme du CYP3A peut être envisagée.
Anticoagulants oraux : il existe un risque d'hémorragie grave et d'augmentations significatives du rapport normalisé international (INR) et du taux de prothrombine en cas d'administration concomitante de clarithromycine et de warfarine (voir rubrique 4.5). L'INR et le taux de prothrombine doivent être surveillés fréquemment lors du traitement concomitant par clarithromycine et anticoagulants oraux.
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Ce médicament contient de lhuile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
Précautions demploi
·Fonction hépatique
La clarithromycine est principalement excrétée par le foie. En cas dinsuffisance hépatique sévère, ladministration de la clarithromycine nest pas recommandée. Cependant, une surveillance régulière des tests hépatiques est recommandée si ladministration de lantibiotique est jugée nécessaire.
Des cas d'insuffisance hépatique fatale ont été rapportés (voir rubrique 4.8). Il se peut que certains des patients concernés aient eu une maladie hépatique préexistante ou aient pris d'autres médicaments hépatotoxiques. Les patients doivent être informés qu'ils doivent arrêter le traitement et contacter leur médecin en cas de survenue de signes ou de symptômes de maladie hépatique, tels que anorexie, ictère, urines foncées, prurit ou sensibilité abdominale.
·Sujet âgé
Chez le sujet âgé, l'allongement de la demi-vie et l'augmentation des surfaces sous courbes des concentrations plasmatiques n'impliquent théoriquement pas de surveillance particulière, compte tenu de la durée courte du traitement (voir rubrique 5.2 / excrétion). Toutefois, il conviendra dêtre prudent lors de ladministration de clarithromycine à des patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute). Dans ce cas, lallongement de la demi-vie impose une réduction de la posologie (voir rubrique 4.2).
Une graduation de 1 kg de la seringue pour administration orale correspond à une dose contenant 0,165 g de saccharose : en tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Inhibiteurs du CYP3A4
Certains médicaments, notamment la clarithromycine, possèdent la capacité dinhiber fortement le cytochrome P450-3A4, une enzyme qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque lactivité de cette enzyme est inhibée, elle nest plus en mesure de métaboliser le médicament qui va alors saccumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroite et quil ny a pas dautre voie métabolique efficace, le risque dobserver une interaction cliniquement significative devient élevé.
Associations contre-indiquées
(voir rubrique 4.3)
+Alcaloïdes de lergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide)
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou de poussées hypertensives.
+Alfuzosine
Risque daugmentation des concentrations plasmatiques de lalfuzosine et de ses effets indésirables.
+Avanafil
Augmentation des concentrations plasmatiques de linhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 avec risque dhypotension.
+Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.
+Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+Dronédarone
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.
+Eplérénone
Risque daugmentation des concentrations plasmatiques de léplérénone par linhibiteur et de ses effets indésirables notamment lhyperkaliémie.
+Ivabradine
Augmentation des concentrations plasmatiques de livabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par linhibiteur).
+Lomitapide
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par linhibiteur.
+Mizolastine
Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+Quétiapine
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.
+Ranolazine
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.
+Simvastatine
Risque majoré deffets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de lhypocholestérolémiant (voir rubrique 4.4).
+Ticagrelor
Augmentation importante des concentrations de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique, avec baisse des concentrations de son métabolite actif.
Associations déconseillées
(voir rubrique 4.4)
+Alcaloïdes de lergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+Bosutinib
Risque de majoration des effets indésirables de linhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
+Bédaquiline
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminution de son métabolisme hépatique par linhibiteur. Si lassociation est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.
+Disopyramide
Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de lintervalle QT et troubles du rythme ventriculaires graves, notamment à type de torsade de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.
+Ebastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long, congénital).
+Eribuline
Augmentation des concentrations plasmatiques déribuline par la clarithromycine.
+Fésotérodine
Augmentation des concentrations de fésotérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
+Fidaxomicine
Augmentation des concentrations plasmatiques de fidaxomicine.
+Halofantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si lassociation ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+Immunosuppresseurs (ciclosporine, everolimus, sirolimus, tacrolimus)
Augmentation très importante des concentrations sanguines de limmunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. En cas dassociation, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de limmunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
+Irinotécan
Risque de majoration des effets indésirables de lirinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
+Luméfantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si lassociation ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+Midazolam per os
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de leur métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.
+Oxycodone
Augmentation des concentrations plasmatiques de loxycodone. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie doxycodone pendant la durée du traitement par linhibiteur enzymatique.
+Régorafénib
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafénib par diminution de son métabolisme hépatique par linhibiteur.
+Riociguat
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par linhibiteur.
+Rivaroxaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
+Siméprevir
Risque daugmentation des concentrations plasmatiques de siméprevir par diminution de son métabolisme hépatique par linhibiteur.
+Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
+Toltérodine
Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
Associations faisant l'objet de précautions demploi
+Alfentanil
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de lanalgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4
+Antagonistes des canaux calciques
Majoration des effets indésirables de lantagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par linhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+Antivitamines K
Augmentation de leffet de lantivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de lINR. Adaptation éventuelle de la posologie de lantivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
+Atazanavir
Augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine et inhibition de la formation de son métabolite actif.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début dassociation.
+Atorvastatine
Risque majoré deffets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse par diminution du métabolisme hépatique de lhypocholestérolémiant. Utiliser des doses plus faibles dhypocholestérolémiant. Si lobjectif thérapeutique nest pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type dinteraction (voir rubrique 4.4).
+Bortézomib
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortezomib par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomib pendant la durée du traitement par linhibiteur enzymatique.
+Cabazitaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants ducabazitaxel par inhibition de son métabolisme par linhibiteurenzymatique.Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du cabazitaxel pendant le traitement par linhibiteur enzymatique
+Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
+Daclatasvir
Augmentation des concentrations de daclatasvir par linhibiteur. La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.
+Darifénacine
Augmentation des concentrations de darifénacine, avec risque de majoration de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.
+Digoxine
Elévation de la digoxinémie par augmentation de labsorption de la digoxine.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par la clarithromycine et après son arrêt.
+Docetaxel
Risque de majoration de la toxicité du docétaxel par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par linhibiteur enzymatique.
+Fentanyl
Augmentation de leffet dépresseur respiratoire de lanalgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de lanalgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+Ivacaftor
Augmentation importante des concentrations divacaftor, avec risques de majoration des effets indésirables. Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.
+Maraviroc
Augmentation des concentrations de maraviroc par linhibiteur. La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.
+Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant lassociation.
+Midazolam
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de leur métabolisme hépatique avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie de midazolam pendant le traitement par la clarithromycine.
+Quinine
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme). Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par linhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+Solifénacine
Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risque de surdosage.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de solifénacine.
+Sufentanil
Augmentation de leffet dépresseur respiratoire de lanalgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de lanalgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+Triazolam
Augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par la clarithromycine.
+Vérapamil
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par linhibiteur.
Surveillance clinique et ECG. Sil y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par linhibiteur, et après son arrêt, le cas échéant.
+Vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Risque de majoration de la toxicité de lantimitotique par diminution de son métabolisme hépatique par la clarithromycine. Surveillance clinique et biologique étroite. Eventuellement, utiliser un autre antibiotique.
+Inhibiteurs de la phosphodiesterase de type 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil)
Augmentation des concentrations plasmatiques de linhibiteur de la PDE5, avec risque dhypotension. Débuter le traitement par linhibiteur de la PDE5 à la dose minimale.
+Pravastatine
Augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine par la clarithromycine. Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par lantibiotique (voir rubrique 4.4)
+Rifabutine
Risque daugmentation des effets indésirables de la rifabutine (uvéites) par augmentation de ses concentrations et de celles de son métabolite actif par la clarithromycine. De plus, augmentation du métabolisme de la clarithromycine par la rifabutine, avec augmentation des concentrations de son métabolite actif.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début dassociation.
+Repaglinide
Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques du répaglinide. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie de l'hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.
+Inhibiteurs de protéases boostés par Ritonavir
Augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine et de son métabolite actif par diminution de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début dassociation.
+Glibenclamide, glimepiride
Risque dhypoglycémie par augmentation de labsorption et des concentrations plasmatiques de lantidiabétique. Prévenir le patient, renforcer lauto surveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.
+Inhibiteurs des tyrosines kinases
Risque de majoration des effets indésirables des inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés par le CYP 3A par diminution de leur métabolisme. Surveillance clinique.
+Sulfamides hypoglycémiants
Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques de lantidiabétique. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.
Associations à prendre en compte
+Dexaméthasone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par linhibiteur enzymatique, avec risque dapparition dun syndrome cunshingoïde.
+Etravirine
Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium complex, risque de diminution de l'efficacité de la clarithromycine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'étravirine.
+Fluconazole
Les concentrations plasmatiques de clarithromycine peuvent être augmentées lors de ladministration concomitante de fluconazole. Cependant, aucun ajustement posologique nest nécessaire.
+Linezolide
Risque de majoration des effets indésirables du linézolide par la clarithromycine, par augmentation de son absorption.
+Substrats à risque du CYP3A4
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
+Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)
Risque d'augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chez l'enfant.
+Venlafaxine
Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.
+Zolpidem
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+Zopiclone
Légère augmentation des effets sédatifs de la zopiclone.
Problèmes particuliers du déséquilibre de lINR
De nombreux cas daugmentation de lactivité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, lâge et létat général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de lINR. Cependant, certaines classes dantibiotiques sont davantage impliquées : il sagit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études menées chez le rongeur souris ont mis en évidence un effet malformatif (fentes palatines, anomalies cardiovasculaires). Les données cliniques sont limitées et nindiquent aucun effet malformatif ni foetoxique. Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la clarithromycine au cours de la grossesse. En cas d'exposition au 1er trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale peut être envisagée.
La clarithromycine passe dans le lait maternel humain en faible quantité. Lallaitement est possible en cas de prise de clarithromycine, toutefois, interrompre lallaitement (ou le médicament) en cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
a. Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquents liés au traitement par la clarithromycine chez l'adulte comme chez l'enfant sont les douleurs abdominales, la diarrhée, les nausées, les vomissements et les dysgueusies. Ces effets indésirables sont généralement d'intensité légère et sont cohérents avec le profil de sécurité demploi connu des antibiotiques de la famille des macrolides (voir partie b. de la rubrique 4.8).
Il n'y a pas eu de différence significative dans l'incidence de ces effets indésirables gastro-intestinaux au cours des essais cliniques entre les patients avec ou sans infection mycobactérienne préexistante.
b. Tableau résumé des effets indésirables
Le tableau suivant présente les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et depuis la mise sur le marché des différentes formes pharmaceutiques de clarithromycine en comprimés à libération immédiate, en granulés pour suspension buvable, en poudre pour solution injectable, et en comprimés à libération modifiée.
Les évènements indésirables considérés comme au moins possiblement imputables à la clarithromycine sont présentés par classe de systèmes d'organes et par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et fréquence indéterminée (effets indésirables rapportés après la mise sur le marché avec une fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité lorsque celle-ci a pu être évaluée.
Classe de systèmes d'organes | Très fréquent (≥ 1/10) | Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Infections et infestations | Cellulite1, candidose, gastro-entérite2, infection3, infection vaginale | Colite pseudomembraneuse, érysipèle | ||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Leucopénie, neutropénie4, thrombocytémie3, éosinophilie4 | Agranulocytose, thrombopénie | ||
Affections du système immunitaire5 | Réaction anaphylactoïde1, hypersensibilité | Réaction anaphylactique, angio-oedeme | ||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anorexie, diminution de l'appétit | |||
Affections psychiatriques | Insomnie | Anxiété, nervosité3, frayeur3 | Trouble psychotique, état confusionnel, dépersonnalisation, dépression, désorientation, hallucination, rêves anormaux, syndrome maniaque | |
Affections du système nerveux | Dysgueusie, céphalées, troubles du goût | Perte de conscience1, dyskinésie1, étourdissements, somnolence6, tremblement | Convulsion, agueusie, parosmie, anosmie, paresthésie | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Vertige, altération de l'audition, acouphènes | Surdité. Des cas dacouphènes et dhypoacousie ont été rapportés à des posologies supérieures ou égales à 1g/jour sur des périodes de traitement prolongées. | ||
Affections cardiaques | Arrêt cardiaque1, fibrillation auriculaire1, allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme7, extrasystoles1, palpitations | Torsades de pointe7, tachycardie ventriculaire7 | ||
Affections vasculaires | Vasodilatation1 | Hémorragie8 | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Asthme1, épistaxis2, embolie pulmonaire1 | |||
Affections gastro-intestinales | Diarrhée9, vomissements, dyspepsie, nausées, douleurs abdominales | sophagite1, reflux gastro-sophagien2, gastrite, proctalgie2, stomatite, glossite, distension abdominale4, constipation, sécheresse de la bouche, éructation, flatulence | Pancréatite aiguë, coloration de la langue, coloration des dents | |
Affections hépatobiliaires | Anomalies des tests fonctionnels hépatiques | Cholestase4, hépatite4, Augmentation des ALAT, ASAT, GGT4 | Insuffisance hépatique10, ictère hépatocellulaire | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruption, hyperhidrose | Dermatite bulleuse1, prurit, urticaire, éruption maculo-papuleuse3 | Syndrome de Stevens-Johnson5, syndrome de Lyell5, syndrome dhypersensibilité multisystémique avec éruption cutanée et éosinophilie (syndrome DRESS), acné | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Spasmes musculaires3, raideur musculo-squelettique1, myalgie2 | Rhabdomyolyse2, 11, myopathie | ||
Affections du rein et des voies urinaires | Augmentation de la créatininémie1, augmentation de l'urémie1 | Insuffisance rénale, néphrite interstitielle | ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Phlébite au site d'injection1 | Douleur au site d'injection1, inflammation au site d'injection1 | Malaise4, pyrexie3, asthénie, douleurs thoraciques4, frissons4, fatigue4 | |
Investigations | Anomalie du rapport albumine/globuline1, augmentation des phosphatases alcalines sanguines4, augmentation de la lacticodéshydrogénase sanguine4 | Augmentation de lINR8, augmentation du taux de prothrombine8, coloration anormale de l'urine |
1Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en poudre pour solution injectable
2Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération modifiée
3 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en granulés pour suspension buvable
4Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération immédiate
5, 7, 9, 10 Voir partie a.
6, 8, 11 Voir partie c.
c. Description de certains effets indésirables
La phlébite, la douleur et l'inflammation des vaisseaux au niveau du site d'injection sont spécifiques à la formulation intraveineuse de clarithromycine.
Dans certains des cas rapportés de rhabdomyolyse, la clarithromycine avait été co-administrée avec des médicaments connus pour être impliqués dans des rhabdomyolyses, tels que des statines, des fibrates, la colchicine ou l'allopurinol (voir rubriques 4.3, 4.4 et 4.5).
De rares cas de présence de comprimés pelliculés à libération modifiée de clarithromycine dans les selles ont été rapportés le plus souvent chez des patients avec des problèmes gastro-intestinaux anatomiques (dont iléostomie ou colostomie) ou fonctionnels associés à un raccourcissement du temps de transit GI. Dans plusieurs cas, les résidus de comprimés ont été retrouvés dans le contexte d'une diarrhée. Chez les patients retrouvant des résidus de comprimés dans les selles sans aucune amélioration de leur état, il est recommandé de passer à une autre formulation de clarithromycine (p.ex. suspension) ou à un autre antibiotique.
Populations particulières : effets indésirables chez les patients immunodéprimés (voir partie d.).
d. Autres populations particulières
Patients immunodéprimés
Chez les patients atteints du SIDA et autres patients immunodéprimés traités aux posologies maximales recommandées de clarithromycine sur des périodes de temps prolongées pour des infections mycobactériennes, il a souvent été difficile de distinguer les effets indésirables possiblement associés à la clarithromycine des signes sous-jacents de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou de pathologies concomitantes.
Chez l'adulte, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par des doses quotidiennes totales de 1 000 mg et de 2 000 mg de clarithromycine ont été les suivants : nausée, vomissement, trouble du goût, douleur abdominale, diarrhée, éruption, flatulence, céphalée, constipation, troubles de l'audition, augmentations de la transaminase glutamique oxalo-acétique sérique (SGOT) et de la transaminase glutamique pyruvidique sérique (SGPT). D'autres effets indésirables ont été rapportés, mais moins fréquemment : dyspnée, insomnie et sécheresse de la bouche. Les incidences ont été comparables chez les patients traités par 1 000 mg et par 2 000 mg, mais elles ont généralement été 3 à 4 fois plus élevées chez les patients ayant reçu des doses quotidiennes totales de 4 000 mg de clarithromycine.
Chez les patients immunodéprimés, les évaluations des valeurs biologiques ont été faites en analysant les valeurs situées très en dehors des valeurs normales (c'est-à-dire au-delà des limites extrêmement élevées ou extrêmement faibles) pour l'examen concerné. Sur la base de ces critères, environ 2 à 3 % des patients ayant reçu 1 000 mg ou 2 000 mg de clarithromycine par jour ont présenté des taux très anormalement élevés de SGOT et de SGPT et des taux sanguins anormalement bas de globules blancs et de plaquettes. Des pourcentages plus faibles de patients de ces deux groupes posologiques ont également présenté des taux élevés d'urémie. Des incidences légèrement plus élevées de valeurs anormales ont été observées pour tous les paramètres, à l'exception du taux de globules blancs, chez les patients ayant reçu 4 000 mg par jour.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr.
Conduite à tenir en cas de surdosage : élimination rapide du médicament non absorbé, notamment lavage gastrique, et traitement symptomatique.
Des cas rapportés indiquent que l'ingestion de quantités importantes de clarithromycine peut entraîner la survenue de symptômes gastro-intestinaux. Un patient avec un antécédent de trouble bipolaire a ingéré huit grammes de clarithromycine et présenté une altération de son état mental, un comportement paranoïde, une hypokaliémie et une hypoxémie. Comme pour d'autres macrolides, les taux sériques de clarithromycine ne devraient pas être sensiblement modifiés par l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des macrolides
(J : anti-infectieux)
La clarithromycine est un antibiotique antibactérien, dérivé semi-synthétique de l'érythromycine A, de la famille des macrolides (en C 14).
SPECTRE DACTIVITE ANTIBACTÉRIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Recommandations EUCAST (2011-01-05 (v 1.3))
Staphylococcus : S < 1 mg/L et R > 2 mg/L
Streptococcus A, B, C, G : S < 0.25 mg/L et R > 0.5 mg/L
Streptococcus pneumoniae : S < 0.25 mg/L et R > 0.5 mg/L
Haemophilus influenzae : S < 1 mg/L et R > 32 mg/L
Moraxella catarrhalis : S < 0.25 mg/L et R > 0.5 mg/L
La clarithromycine est utilisée pour éradiquer Helicobacter pylori ; la CMI est < 0,25 µg/ml, elle a été établi par le CLSI (Clinical and Laboratory Standards Institute).
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quune orientation sur les probabilités de la sensibilité dune souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus cereus | |
Corynebacterium diphtheriae | |
Entérocoques | 50 - 70 % |
Lactobacillus | |
Rhodococcus equi | |
Staphylococcus méti-S | |
Staphylococcus méti-R * | 70 - 80 % |
Streptococcus B | |
Streptococcus non groupable | 30 - 40 % |
Streptococcus pneumoniae | 35 - 70 % |
Streptococcus pyogenes | 16 - 31 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Bordetella pertussis | |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Helicobacter pylori | 10 - 20 % |
Legionella | |
Moraxella | |
Neisseria | |
Anaérobies | |
Actinomyces | |
Bacteroides | 30 - 60 % |
Eubacterium | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 30 - 40 % |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Propionibacterium acnes | |
Autres | |
Borrelia burgdorferi | |
Chlamydia | |
Coxiella | |
Leptospires | |
Mycobactéries | |
Mycoplasma pneumoniae | |
Treponema pallidum | |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
Haemophilus influenzae** | |
Neisseria gonorrhoeae | |
Anaérobies | |
Clostridium perfringens | |
Autres | |
Ureaplasma urealyticum | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium jeikeium | |
Nocardia asteroïdes | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
Entérobactéries | |
Pseudomonas | |
Anaérobies | |
Fusobacterium | |
Leptotrichia | |
Autres | |
Mycoplasma hominis |
La clarithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
** Haemophilus influenzae : l'activité de la 14-hydroxy-clarithromycine est supérieure à celle de la clarithromycine. Des travaux réalisés in vitro ont suggéré une activité additive de la 14-hydroxy-clarithromycine et de la molécule mère vis-à-vis d'Haemophilus influenzae.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La forme suspension de la clarithromycine a une biodisponibilité identique ou légèrement supérieure à celle des comprimés.
Chez lenfant, létat déquilibre est obtenu après la 9ème dose de la même suspension ; les paramètres pharmacocinétiques sont les suivants :
Cmax | SSC | Tmax | T1/2 | |
Clarithromycine | 4,60 µg/ml | 15,7 µg hr/ml | 2,8 heures | 2.2 |
14-OH Clarithromycine | 1,64 µg/ml | 6,69 µg hr/ml | 2,7 heures | 4.3 |
Distribution
Les concentrations sériques* de la molécule-mère et du métabolite, ainsi que l'activité antibactérienne totale (dosage microbiologique**), chez le sujet normal à l'état d'équilibre (vers J4) après prises répétées sont les suivantes (coefficient d'accumulation : 1,5 à 2) :
Cmax*clarithromycine | Cmax* 14-OH clarithromycine | Cmax** Activité biologique | |
250 mg 2 fois par jour | 0,9 µg/ml | 0,6 µg/ml | 1,5 µg/ml |
500 mg 2 fois par jour | 2,4 µg/ml | 0,66 µg/ml | 2,8 µg/ml |
dosage par méthode HPLC. ** dosage par méthode microbiologique.
En administration répétée, à la 12ème heure, les concentrations résiduelles sont d'environ 0,2 µg/ml après 250 mg et 0,7 µg/ml après 500 mg. A la dose de 250 mg la demi-vie d'élimination de la clarithromycine est de 3,8 heures et celle de la 14-hydroxy-clarithromycine de 5,8 heures. Après prises répétées, l'état d'équilibre est atteint le 4ème jour.
Liaison aux protéines
Le pourcentage de liaison aux protéines sériques de la clarithromycine varie de 72 à 67 % et celui du métabolite actif est de 57 à 48 % en fonction des concentrations plasmatiques.
Diffusion tissulaire
Le volume de distribution chez ladulte est denviron 2 à 4 l/kg. Après 5 doses de 250 mg, des concentrations de 8,8 µg/ml sont atteintes dans le poumon, 1,11 µg/ml dans les amygdales et environ 0,9 µg/ml dans les liquides interstitiels.
Les macrolides pénètrent et saccumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez lhomme. Ces propriétés expliquent en partie lactivité de la clarithromycine sur les bactéries intracellulaires.
La clarithromycine et la 14-OH clarithromycine passent dans le lait maternel. Le rapport des concentrations aux taux plasmatiques est respectivement de 24 et 63 %.
Biotransformation
La clarithromycine est biotransformée en 3 métabolites : la descladinosyl-clarithromycine, la N-déméthyl-clarithromycine et le dérivé 14-hydroxyle. Ce dernier métabolite est prédominant tant au plan quantitatif que qualitatif puisqu'il possède une activité antibactérienne propre. Le métabolisme de la clarithromycine est saturable aux posologies élevées. L'augmentation des posologies et la multiplication des prises entraînent une augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine proportionnellement plus importante que celle des doses et une diminution de la fraction de 14-OH clarithromycine (à l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques de la 14-OH clarithromycine sont d'environ 2/3 de celles de la molécule mère après 250 mg x 2 et d'environ 27 % après 500 mg x 2, cf. Distribution).
Excrétion
La clarithromycine est excrétée par le foie et le rein.
·Chez l'homme après une dose unique de 250 mg per os, 37,9 % de la dose sont excrétés dans les urines dont 18,4 % sous forme de clarithromycine et 13,7 % sous forme de dérivé 14-hydroxylé. Quelle que soit la dose, la clarithromycine libre et le dérivé 14-hydroxylé représentent l'essentiel de l'excrétion urinaire de la clarithromycine.
·L'élimination fécale d'une dose unique de 250 mg est de 40,2 %, la molécule-mère représentant 4,4 % de la dose. L'essentiel de la clarithromycine est éliminé sous forme de métabolites.
·Laugmentation des doses accroît l'élimination urinaire ainsi que la fraction de clarithromycine inchangée.
oEn cas d'insuffisance rénale, l'excrétion de la clarithromycine et surtout de la 14-OH clarithromycine est diminuée avec une élévation des concentrations maximales, concentrations résiduelles, des surfaces sous courbes et de la quantité de 14-OH clarithromycine formée. Lorsque la clairance est inférieure à 30 ml/minute, la demi-vie d'élimination est multipliée par 3 pour la clarithromycine et multipliée par 4 pour la 14-OH clarithromycine avec un risque d'accumulation important.
oEn cas d'insuffisance hépatique, la formation de 14-OH clarithromycine est diminuée et ses concentrations sériques et ses surfaces sous courbes réduites. Cependant, il existe une augmentation de l'élimination rénale de la clarithromycine et il n'y a pas d'accumulation.
5.3. Données de sécurité préclinique
2 ans.
Après reconstitution, la suspension doit être utilisée dans les 14 jours.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ne pas mettre au réfrigérateur
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
60 ou 100 ml en flacon (PEHD) avec bouchon (Polypropylène) avec seringue pour administration orale (Polypropylène/polyéthylène)
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas dexigences particulières
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
42 RUE ROUGET DE LISLE
92150 SURESNES
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
·34009 345 670 0 1 : 100 ml en flacon (PEHD) avec seringue pour administration orale (Polypropylène/polyéthylène)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Notice:
Ce médicament n'est plus commercialisé.
CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.
·Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
·Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
·Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu'un d'autre, même en cas de symptômes identiques, cela pourrait lui être nocif.
·Si l'un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Dans cette notice :
1. QU'EST-CE QUE CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable ?
3. COMMENT PRENDRE CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable ?
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
5. COMMENT CONSERVER CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable ?
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Ce médicament est un antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
Ce médicament est indiqué chez l'enfant dans le traitement de certaines infections bactériennes à germes sensibles.
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ne prenez jamais CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable dans les cas suivants :
Allergie aux antibiotiques de la famille des macrolides ou à l'un des autres composants.
·association avec :
ol'ergotamine, dihydroergotamine, méthylergométrine, méthysergide (médicament de la migraine),
ola mizolastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),
ole cisapride (médicament anti-reflux),
ole pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),
ole bépridil (médicament anti-angoreux),
ola simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang),
ol'ivabradine (médicament anti-angoreux),
ole sertindole (médicament utilisé chez les schizophréniques),
ola colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte),
ola dronédarone (médicament utilisé dans le traitement des troubles du rythme cardiaque)
ole ticagrelor (médicament utilisé pour réduire le risque de crise cardiaque ou daccident vasculaire cérébral) (voir Prise ou utilisation d'autres médicaments).
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Faites attention avec CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable
Mises en garde spéciales
Ce médicament ne doit pas être associé à des médicaments qui peuvent être toxiques pour l'oreille.
Informer votre médecin de colites ou de diarrhées pouvant survenir au cours du traitement.
L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
Il est recommandé de ne pas dépasser un traitement maximum de 10 jours chez l'enfant.
La prise concomitante de clarithromycine avec la bromocriptine (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou dans la prévention et l'empêchement de montée de lait après un accouchement), la cabergoline (médicament contre l'excès de prolactine-hormone provoquant la lactation), le lisuride (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou contre l'excès de prolactine-hormone provoquant la lactation), le pergolide (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson), l'alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles de la prostate), l'ébastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie), l'halofantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme), la lumefantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme), la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels), le tacrolimus et les immunosuppresseurs, l'irinotecan (médicament anti-cancéreux), la fesotérodine (médicament utilisé dans l'incontinence urinaire) le disopyramide (médicament utilisé dans le traitement des troubles cardiaques), la quétiapine (médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie) et le rivaroxaban (médicament anticoagulant) est déconseillée (voir rubrique Prise ou utilisation d'autres médicaments).
Précautions d'emploi
Prévenez votre médecin en cas:
·de maladie du foie ou des reins,
·de baisse de votre audition ou en cas de survenue de bruits perçus par vos oreilles comme des sifflements, des bourdonnements, mais qui ne correspondent à aucun son extérieur. Dans ce cas, votre médecin devra adapter la posologie de votre traitement et vous faire pratiquer un examen de l'audition.
Une graduation de 1 kg de la seringue pour administration orale correspond à une dose contenant 0,073 g de saccharose: en tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise ou utilisation d'autres médicaments
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en association avec l'ergotamine, la dihydroergotamine, méthylergométrine, méthysergide (médicaments de la migraine), le cisapride (médicaments anti-reflux), la mizolastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie), le pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement), le bépridil (médicament anti-angoreux), la simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang), l'ivabradine (médicament anti-angoreux), le sertindole (médicament utilisé chez les schizophréniques), la colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte), la dronédarone (médicament utilisé dans le traitement des troubles du rythme cardiaque) et le ticagrelor (médicament utilisé pour réduire le risque de crise cardiaque ou daccident vasculaire cérébral).
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE EN association avec la bromocriptine (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou dans la prévention et l'empêchement de montée de lait après un accouchement), la cabergoline (médicament contre l'excès de prolactine-hormone provoquant la lactation), le lisuride (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou contre l'excès de prolactine-hormone provoquant la lactation), le pergolide (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson), l'alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles de la prostate), l'ébastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie), l'halofantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme), la lumefantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme), la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels), le tacrolimus les immunosuppresseurs, l'irinotécan (médicament anti-cancéreux) la fésotérodine (médicament utilisé dans l'incontinence urinaire) le disopyramide (médicament utilisé dans le traitement des troubles cardiaques), la quétiapine (médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie) et le rivaroxaban (médicament anticoagulant) (voir rubrique Faites attention avec CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable).
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Interactions avec les aliments et les boissons
Sans objet.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Allaitement
L'allaitement est en général possible, mais vous devez interrompre l'allaitement ou le médicament, si le nouveau-né présente des troubles digestifs.
Si le nouveau-né que vous allaitez est traité par cisapride (médicament anti-reflux), ce médicament est contre-indiqué.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Sans objet.
Liste des excipients à effet notoire
Informations importantes concernant certains composants de CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable:
·Saccharose
·Huile de ricin
3. COMMENT PRENDRE CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable ?
Instructions pour un bon usage
Sans objet.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.
Posologie
Chez l'enfant:
La posologie est déterminée par votre médecin selon le poids de l'enfant.
A titre indicatif, la posologie usuelle est de 15 mg/kg par jour à répartir en deux prises.
Mode et voie d'administration
Voie orale.
Préparation de la suspension buvable 1. RETOURNER deux à trois fois le flacon avant de l'ouvrir. 2. AJOUTER lentement au contenu du flacon de l'eau minérale non gazeuse ou de l'eau bouillie refroidie jusqu'au trait gravé sur le flacon. 3. RETOURNER LE FLACON ET AGITER ENERGIQUEMENT jusqu'à dissolution complète du granulé. Laisser reposer quelques minutes. Le niveau du liquide baisse. 4. COMPLETER avec de l'eau jusqu'au trait et agiter à nouveau afin de bien homogénéiser la suspension ainsi obtenue. 5. METTRE en place le bouchon adaptateur et bien l'enfoncer. 6. REBOUCHER le flacon. Prise du médicament 1. AGITER LA SUSPENSION BUVABLE AVANT CHAQUE PRISE. 2. OUVRIR le flacon 3. INTRODUIRE la seringue pour administration orale dans le bouchon adaptateur. 4. RETOURNER l'ensemble flacon+seringue pour administration orale et le maintenir en position verticale. 5. ASPIRER la dose prescrite par le médecin La dose se lit directement sur les graduations de la seringue pour administration orale. Ainsi, le poids indiqué correspond à la dose pour une prise. Deux prises par jour sont nécessaires. Par exemple, la graduation 8 correspond à la dose à administrer par prise pour un enfant de 8 kg et ce, 2 fois par jour. Retourner l'ensemble flacon et seringue pour administration orale. 6. RETIRER la seringue pour administration orale et administrer lentement le médicament à l'enfant. 7. NETTOYER après utilisation la seringue pour administration orale en aspirant 2 à 3 fois de l'eau. 8. REBOUCHER le flacon. Attention, cette seringue pour administration orale ne doit pas être utilisée pour un autre médicament, ni pour un autre dosage de CLARITHROMYCINE BIPHAR. La graduation de cette seringue pour administration orale est spécifique à ce produit et à ce dosage. |
Fréquence d'administration
Il est préférable de prendre la suspension reconstituée au cours des repas.
Durée du traitement
Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.
La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri.
L'éventuelle impression de fatigue n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.
La durée habituelle du traitement est de 5 à 10 jours, en fonction de l'infection traitée et de sa sévérité.
Cas particulier: la durée du traitement de certaines angines est de 5 jours.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Sans objet.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Sans objet.
Sans objet.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.
·Effets digestifs: nausées, vomissements, douleurs à l'estomac, diarrhée, colite à Clostridium difficile, coloration noire de la langue, candidose (affection due à certains champignons microscopiques) au niveau de la bouche, lésion inflammatoire de la langue, inflammation dans la bouche.
·Survenue de colorations dentaires, habituellement réversibles avec des soins dentaires.
·Effets cardiaques: allongement de l'intervalle QT, troubles sévères du rythme cardiaque, accélération du rythme cardiaque.
·Effets cutanéo-muqueux et allergiques: manifestations cutanées allergiques, pouvant être exceptionnellement graves.
·Effets hépatiques: Elévation de certaines enzymes du foie (transaminases), pouvant exceptionnellement provoquer une jaunisse.
·Effets auditifs: Survenue de bruits perçus par vos oreilles comme des sifflements, des bourdonnements, mais qui ne correspondent à aucun son extérieur, baisse de l'audition généralement réversible à l'arrêt du traitement, survenant avec certaines posologies pour une assez longue durée de traitement.
·Effets rénaux: néphrites interstitielles (inflammation des reins).
·Effets musculo-squelettiques: myalgie
·Effets neurologiques: dépression, vertiges, trouble du goût, perte de l'odorat.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci sapplique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet:www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage dinformations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable ?
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
Ne pas utiliser CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable après la date de péremption mentionnée sur le flacon.
Après reconstitution, la suspension doit être utilisée dans les 14 jours.
Ne pas mettre au réfrigérateur.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable ?
La substance active est:
Clarithromycine ..... 25 mg
Pour 1 ml de suspension buvable reconstituée.
1 graduation de 1 kg de la seringue pour administration orale correspond à 0,3 ml et contient 7,5 mg de clarithromycine.
Les autres composants sont:
Carbomère 974 P, povidone K 90, phtalate d'hypromellose, huile de ricin, dioxyde de silice, saccharose, gomme xanthane, arôme cocktail de fruits (WL 18758), sorbate de potassium, acide citrique, dioxyde de titane (E171), maltodextrine.
Forme pharmaceutique et contenu
Qu'est-ce que CLARITHROMYCINE BIPHAR 25 mg/ml, granulés pour suspension buvable et contenu de l'emballage extérieur ?
Ce médicament se présente sous forme de granulés pour suspension buvable.
Flacon de 60 ou 100 ml avec seringue pour administration orale.
MYLAN MEDICAL SAS
42 RUE ROUGET DE LISLE
92150 SURESNES
42 RUE ROUGET DE LISLE
92150 SURESNES
S.R.148 PONTINA KM 52 SNC
CAMPOVERDE DI APRILIA (LOC APRILIA)
04010 APRILIA (LT)
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
Date dapprobation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de lAnsm (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
CONSEILS / EDUCATION SANITAIRE
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce quil convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré laction dun antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance saccroît par lusage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser lapparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
·la dose à prendre,
·les moments de prise,
·et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver lefficacité de ce médicament :
1- Nutilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous la prescrit.
2- Respectez strictement votre ordonnance.
3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il nest peut-être pas adapté à sa maladie.
5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.
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