Les dépistages chez la femme© iStockIstock
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Le cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, en France. Rare avant 40 ans (moins de 10%), il se développe chez les femmes âgées de plus de 50 ans, dans 8 cas sur 10. Des études ont montré une diminution de 15 à 21% (selon les cancers) de la mortalité grâce au dépistage.

Celui-ci repose sur la réalisation d’un examen clinique des deux seins et d’une méthode de référence, la mammographie. Il s’agit d’une radiographie par rayons X de chaque sein comportant deux clichés (face et oblique). Elle permet de détecter des tumeurs de petite taille, à partir de 3 mm de diamètre ; à un stade précoce, avant même l'apparition des symptômes.

Les chances de guérison sont d’autant plus élevées que le diagnostic est précoce et donc que la tumeur est localisée.

Le cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus est le 4ème cancer féminin, en termes de nouveaux cas, dans le monde. En France, 2800 nouveaux-cas sont diagnostiqués chaque année. Son incidence augmente avec l’âge.

Son dépistage repose sur la réalisation d’un frottis cervico-vaginal tous les 3 ans, après deux premiers frottis réalisés à un an d’intervalle, normaux. Il permet de dépister des lésions pré-cancéreuses ou dysplasies, dues à des Papillomavirus, dont le traitement précoce permet d’éviter l’évolution vers le cancer.

Des études ont montré qu’un frottis réalisé tous les 3 ans permet de prévenir 90% des cancers du col de l’utérus. Il est recommandé à toutes les femmes âgées de 20 à 65 ans. Même après la ménopause, une surveillance gynécologique par frottis est indispensable.

Le cancer colo-rectal

En France, le cancer colo-rectal est le 3ème cancer le plus fréquent. Chez la femme, c’est le deuxième cancer, après le cancer du sein. Son incidence augmente avec l’âge. Le dépistage s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans.

Il consiste à réaliser un test, Hémoccult, pour rechercher un saignement occulte dans les selles. Un petit fragment de trois selles consécutives est prélevé, puis adressé à un laboratoire d’analyses.

Si le test est négatif (absence de sang dans les selles), il sera renouvelé deux ans plus tard. Si le test est positif (présence de sang dans les selles), une coloscopie est alors pratiquée pour confirmer le diagnostic.

L’ostéoporose

L’ostéoporose se caractérise par une diminution de la masse osseuse et une altération de la micro-architecture osseuse. Il en résulte un risque augmenté de fractures, notamment au niveau des vertèbres, du col du fémur et du poignet.

Elle concerne sept femmes pour un homme. L’examen de dépistage de l’ostéoporose est l’ostéodensitométrie, méthode de référence pour mesurer la densité minérale osseuse (DMO) et évaluer le risque de fractures. L'ostéodensitométrie est prise en charge à 70% par l'assurance maladie, sur la base d'un tarif fixé à 39,96 euros, sur prescription médicale, pour les femmes ménopausées, en cas de :

  • Ménopause précoce (avant 40 ans),
  • Indice de masse corporel
  • Antécédents de corticothérapie > 3 mois consécutifs.

Cet examen peut être renouvelé une fois tous les 3 à 5 ans, si ces femmes n’ont pas eu de fracture ni de traitement médicamenteux après la première ostéodensitométrie.

Vidéo : Cancer du sein : quels sont les vrais symptômes ?

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