7 douleurs qui doivent vous inquiéterAdobe Stock
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Douleurs dans le ventre : calculs, ulcères, cancer de l'estomac

Constipation, diarrhée, indigestion... Le plus souvent les douleurs au niveau du ventre sont causées par une mauvaise alimentation. Malheureusement parfois elles peuvent cacher des troubles plus sérieux.
Des calculs dans la vésicule biliaire : ce sont de petits cristaux, semblables à des cailloux qui peuvent obstruer le chemin entre la bile et le foie et provoquer des douleurs sous dorme de crampes à l'estomac avec une sensation de ventre serré qui vont et qui viennent en quelques secondes.
Un ulcère : lorsque la paroi de l'estomac est abîmée cela forme des plaies qui peuvent provoquer une brûlure qui part de l'estomac et qui remonte au niveau du torse. Elle devient lancinante, puis aiguë et peut parfois irradier tout l'abdomen.
L'appendicite : le symptôme type de cette pathologie est une douleur gastrique qui devient très vite localisée vers le bas sur la droite accompagnée généralement de vomissements, d'une constipation et de la fièvre.
Cancer de l'estomac : la manifestation principale d'un cancer de l'estomac est une douleur au creux de l'estomac qui s'atténue après avoir mangé certains aliments ou encore lorsqu'on s'allonge recroquevillé sur soi. En plus de cette douleur on note des ballonnements, une sensation de pesanteur, de l'aérophagie et des problèmes de digestions récalcitrants. Attention ces symptômes peuvent être caractéristiques d'autres maladies tout à fait bénignes. L'important est de consulter votre médecin.
Que faire ? Consulter immédiatement ou faire le 15




Douleurs dans le dos : arthrose, colique néphrétique

Les douleurs au dos sont le deuxième motif de consultation en France. Parce qu'il ne s'agit pas forcément d'un simple tour de rein, il est important de connaître les pathologies sérieuses qui peuvent se cacher derrière une douleur lombaire.
L'arthrose : une douleur sourde au niveau du bas du dos comme si vous étiez rouillé qui se réveille surtout le matin et se détend petit à petit au cours de la journée.
Paralysie : la douleur la plus inquiétante est celle qui réveille la nuit au point de vous empêcher de dormir. Selon le Dr Gilles Mondoloni, médecin ostéopathe "elle peut être associée à des signes de paralysie", il faut consulter rapidement.
Une colique néphrétique : une violente douleur dans le bas du dos qui peut cacher un calcul coincé dans les voies urinaires. Généralement la douleur est accompagnée d'une sensation de pression dans le rein et de problème pour aller uriner.
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Douleurs musculaires : sclérose en plaques, phlébite...

Vous souffrez régulièrement de crampes ? De courbatures ? Attention si les douleurs musculaires sont souvent bénignes, elles peuvent être le symptôme d'une maladie grave.
Sclérose en plaques : généralement lorsqu'une sclérose en plaques provoque des douleurs musculaires c'est que la maladie est à un stade avancé. La destruction de la myéline, composant qui entoure les fibres nerveuses, due à la pathologie est responsable de ces douleurs.
Une artérite : lorsque certaines artères sont obstruées à cause d'un dépôt de graisse, l'oxygène diminue et les muscles qui en ont besoin sont douleureux lorsqu'ils sont sollicités comme les jambes au moment de la marche.
Une phlébite : cette complication circulatoire provoquée par l'obstruction d'une veine par un caillot de sang peut entraîner une douleur musculaire semblable à une grosse crampe, mais qui ne se calme jamais. La phlébite dans les cas les plus graves et avancés peut provoquer une embolie pulmonaire, potentiellement mortelle.
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Douleurs de règles trop fortes : attention à l'endométriose

La plupart des femmes pensent que les règles sont douloureuses et qu'il va simplement falloir porter ce fardeau jusqu'à leur fin. Or dans certains cas, quand la douleur est insupportable et ne peut être soulagée par des anti douleurs, cela peut cacher une maladie encore trop peu connue aujourd'hui.
L'endométriose : 50 à 91% des femmes atteintes d'endométriose ont comme symptôme commun : des règles extrêmement douloureuses qui ne peuvent être soulagées par la prise de paracétamol. L'endomètre est le tissu qui tapisse l'intérieur de l'utérus et se prépare chaque mois pour l'ovulation et s'élimine s'il n'y a pas de fécondation par le vagin ce sont les règles. Lorsqu'une femme souffre endométriose au lieu de retomber l'endomètre remonte vers les trompes et peut alors tapisser le tissu endométrial, l'utérus, les ovaires, le rectum, le côlon ou la vessie causant des adhérences, des lésions voire des kystes aux endroits où ils se développe.
Que faire ? Consulter rapidement un médecin, idéalement le gynécologue.

Douleurs à la poitrine : infarctus, embolie pulmonaire...

Le coeur permet au sang et à l'oxygène de circuler dans l'organisme. Lorsque des douleurs à la poitrine se manifestent, cela inquiète tout de suite. Voici celles qui doivent vraiment alerter :
Infarctus : c'est une douleur qui survient brusquement, très violente au niveau du thorax et qui persiste. L'infarctus du myocarde est provoqué par une artère bouchée. L'oxygène n'arrive plus aux cellules du coeur qui souffrent et dépérit s'il n'est pas pris en charge rapidement.
Pneumothorax : une douleur violente et subite associée à une toux et des difficultés à respirer sont les deux signes principaux de cette pathologie. C'est une présence d'air entre la plèvre et le thorax qui peuvent compresser le poumon et empêcher la respiration.
Une dissection aortique : la douleur type est thoracique, brutale et intense. "Elle peut se déplacer vers le dos, irradier les omoplates et s'associer à des douleurs au cou à la base des mâchoires ou aux bras" explique le Dr Souvet, cardiologue.
L'embolie pulmonaire : une douleur à la poitrine accompagnée d'un rythme cardiaque accéléré, une sensation d'angoisse inexpliquée, de la fièvre et des malaises peuvent laisser craindre une embolie pulmonaire, c'est-à-dire une obstruction des artères pulmonaires.
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Douleurs aux pieds : phlébite, hallux rigidus

Quand il s'agit de douleurs aux pieds on a plutôt tendance à s'accomoder en se disant que cela va passer ou qu'il s'agit simplement d'un problème de chaussures. Or les pieds sont une zone du corps très sollicitée. Il faut en prendre soin et certaines douleurs méritent une attention particulière.
Hallux rigidus (à distinguer de l'hallux valgus) : "Lorsque le gros orteil devient douloureux et raide, il peut s’agir d’un Hallux rigidus, une arthrose touchant l’articulation entre la première phalange et le métatarse (avant pied)", explique le Dr Jean-Pierre Mortier. Il s'agit de la destruction progressive du cartilage au niveau de la première phalange du gros orteil.
Phlébite : si la douleur se situe sur un seul pied et que ce dernier est gonflé ainsi que la jambe et la cheville il peut s'agir d'une phlébite, c'est-à-dire la formation d'un caillot veineux susceptible de dégénérer en embolie pulmonaire.
La goutte : la douleur typique de la goutte est celle dans le gros orteil, il fait mal , il est rouge, gonflé et chaud. Il s'agit d'une maladie articulaire causée par une accumulation d'acide urique dans les articulations. Elle touche principalement les hommes de plus de 60 ans.
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Douleurs intercostales : pas toujours bénignes

Bien souvent elle vous saisissent et vous obligent à vous plier pour ne plus les sentir. Si la plupart du temps les douleurs intercostales sont dues à un faux mouvement, la pratique du sport ou encore la grossesse, dans certains cas elles méritent une consultation, parfois en urgence.
L'infarctus du myocarde : dans certains cas la névralgie intercostale peut faire partie des symptômes de l’infarctus. La douleur naît généralement dans le dos puis s'étend dans la région thoracique, si elle est intensément douloureuse, altère la respiration ou empêche de bouger, il vaut mieux consulter immédiatement cela peut être une urgence.
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Vidéo : Ulcère : les symptômes d’alerte

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