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Adénome hypophysaire, qu’est-ce que c’est ?

Il n’existe pas un seul mais plusieurs types d’adénomes hypophysaires. Ces derniers se distinguent effectivement en fonction des cellules hypophysaires à partir desquelles ils se développent. Il peut ainsi s’agir des cellules productrices de l’hormone de croissance (STH), de la prolactine, de l’hormone stimulant la thyroïde (TSH), de l’hormone corticotrope (ACTH) et des hormones qui stimulent le cycle ovarien (FSH-LH). Dans tous les cas, l’adénome hypophysaire entraîne une hypersécrétion ou, au contraire, une inhibition de la production d’une ou de plusieurs de ces hormones.

Adénome hypophysaire, quels symptômes ?

Naturellement, les symptômes varient en fonction de la typologie de l’adénome et de l’hormone concernée. Lorsqu’il s’agit d’un adénome à prolactine, par exemple, on peut observer une production de lait en dehors de la période de grossesse. Un adénome à TSH peut provoquer, quant à lui, une hypothyroïdie lorsqu’il atteint une certaine taille et comprime la glande hypophyse, perturbant alors son fonctionnement. On peut alors assister à une prise de poids, mais également à une baisse du rythme cardiaque.

Adénome hypophysaire, quels traitements ?

En général, la prise en charge chirurgicale d’un adénome de l’hypophyse est privilégiée. Elle peut être précédée par l’administration d’un traitement médical visant soit à réduire la taille de la tumeur, soit à inhiber la production hormonale. L’ablation de l’adénome est pratiquée sous anesthésie générale par un neurochirurgien.

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