Les bruits du travail ont été les premiers à faire l’objet de mesures de prévention et la surdité professionnelle est reconnue comme telle depuis 1968. Un salarié sur quatre est exposé à des nuisances sonores pendant son travail, et 13 % subissent un bruit supérieur à 85 décibels. Cinquante-neuf pour cent d’entre eux disposent de moyens de protections auditives mais selon les médecins du travail, les trois quart risquent de développer une pathologie.

Le code du travail dispose que les employeurs sont tenus de réduire le bruit au niveau le plus bas possible « dans la mesure des techniques de lutte » et des « possibilités de l’entreprise ». Par ailleurs, l’exposition au bruit doit être compatible avec la santé des travailleurs.

Les moyens de transport

Que ce soit le rail, la route, et plus encore les aéroports, les moyens et les voies de communication moderne sont sources de nombreuses nuisances sonores. Peu d’entre nous ne sont pas exposés aux bruits. N’oublions pas que près de 80% de la population française réside en milieu urbain. Selon le rapport Lamure remis en décembre 1998 à Dominique Voynet, ministre de l’environnement, 2 millions de personnes réparties sur 3000 sites subissent des nuisances sonores excessives. De plus, 200 000 logements sont concernés par les nuisances sonores émises par les réseaux routiers et ferrés.

La vie quotidienne est aussi grande pourvoyeuse de nuisances sonores. Si l’intensité des bruits quotidiens n’est pas toujours élevée, le caractère invasif des bruits les rend intolérables. On touche ici davantage à la dimension psychoaffective des bruits qu’à leur intensité physique. Ainsi dans les 200 plus grandes villes de France, 30% des plaintes sont dues aux aboiements intempestifs.

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