- Nom commercial : Amikacine
- Laboratoire : MYLAN SAS
- Molécule : AMIKACINE
- Mode d'administration : Intramusculaire
Fiche info:
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Classe pharmacothérapeutique : autres aminosides, code ATC : J01GB06.
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable, est un antibiotique de la famille des aminosides.
La substance active est lamikacine. Lamikacine agit sur des bactéries responsables dinfections et est active uniquement sur certaines souches de bactéries.
Ce médicament est indiqué chez ladulte et chez lenfant en traitement curatif dinfections sévères dues à des bactéries identifiées ou suspectées microbiologiquement sensibles à lamikacine. Dans ces conditions, ce médicament peut être utilisé dans les infections suivantes :
·infections des voies urinaires,
·infections du cur - infections appelées « endocardites »-,
·méningites (inflammation des méninges qui sont des membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière),
·infections des os et des articulations,
·listérioses (infection due à une bactérie appelée Listeria qui peut occasionner des manifestations graves),
·infections de la peau et des tissus mous.
Les patients peuvent présenter une des infections mentionnées ci-dessus associées à la présence de bactérie dans le sang, notamment dans des situations à risque (symptômes avec malaise brutal dorigine infectieuse et chute de la pression artérielle appelés « chocs septiques »,infections que vous auriez contractées à lhôpital ou dans une structure similaire,infections sur corps étranger) et chez des sujets à risque(patients atteints de mucoviscidose, patients dont les défenses immunitaires sont diminuées,nouveau-nés).
Lamikacine est généralement utilisée en association à dautres antibiotiques, en particulier avec des bêta-lactamines. Elle peut être prescrite seule dans certains cas, notamment dans le traitement dinfections urinaires.
Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique
Composition en substances actives
Solution (Composition pour une ampoule)
- > amikacine base
50 mg
sous forme de : sulfate d'amikacine66,75 mg
- > amikacine base
Présentations
> 20 ampoule(s) en verre de 1 ml Code CIP : 559 664-1 ou 34009 559 664 1 8Déclaration de commercialisation : 03/01/2000Cette présentation est agréée aux collectivitésInscription sur la liste de rétrocession au titre de son AMM, selon les conditions précisées au Journal Officiel. Prix de cession publié au Journal Officiel.
Documents de bon usage du médicament
- Pyélonéphrite aiguë de la femme
Auteur : Haute autorité de santé
Type : Fiche mémo
Date de mise à jour : Novembre 2016Résumé
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- Pyélonéphrite aiguë de la femme
Auteur : Haute autorité de santé
Type : Fiche mémo
Date de mise à jour : Novembre 2016Résumé
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- Pyélonéphrite aiguë de la femme
Auteur : Haute autorité de santé
Type : Fiche mémo
Date de mise à jour : Novembre 2016Résumé
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- Pyélonéphrite aiguë de la femme
Auteur : Haute autorité de santé
Type : Fiche mémo
Date de mise à jour : Novembre 2016Résumé
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Pas de SMR disponible pour ce médicament (plus d'informations dans l'aide)
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Pas d'ASMR disponible pour ce médicament (plus d'informations dans l'aide)
Autres informations (cliquer pour afficher)
- Titulaire de l'autorisation : MYLAN SAS
- Conditions de prescription et de délivrance :
- liste I
- prescription hospitalière
- Statut de l'autorisation : Valide
- Type de procédure :
Procédure nationale - Code CIS : 6 200 061 2
Résumé des caractéristiques du produit:
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Sulfate damikacine . 66,75 mg
Quantité correspondant à amikacine base : ........... 50,00 mg
Pour une ampoule
Amikacine Mylan contient des traces de bisulfite de sodium (E222)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
·dans les infections suivantes :
oinfections urinaires,
oendocardites,
oméningites,
oinfections ostéo-articulaires,
olistérioses,
oinfections de la peau et des tissus mous.
les patients pouvant présenter une bactériémie associée ou suspectée dêtre associée à lune des infections citées ci-dessus,
·notamment dans des situations à risque (chocs septiques non documentés microbiologiquement, infections nosocomiales tardives, infections sur corps étranger),
·notamment chez des sujets à risque (patients atteints de mucoviscidose, patients immunodéprimés, nouveau-nés).
Lamikacine est généralement utilisée en association à dautres antibiotiques, en particulier avec des bêta-lactamines. Elle peut cependant être prescrite en monothérapie dans certaines situations cliniques, notamment dans le traitement dinfections urinaires.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml solution injectable peut être administrée par voie intraveineuse et à titre exceptionnel par voie intramusculaire.
Administration par voie intraveineuse, en perfusion de 30 minutes :
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable, doit être diluée dans une solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9% ou glucosée isotonique à 5% à raison de 50 mg pour 5 ml à 20 ml de solution (la concentration de la solution est alors comprise entre 2,5 mg/ml et 10 mg/ml).
La voie intramusculaire est à éviter dans la mesure du possible, mais peut être pratiquée à titre exceptionnel en tenant compte que cette voie noffre pas les mêmes garanties que la voie intraveineuse.
Posologie
La dose dépend de la gravité du tableau clinique, du terrain, de la fonction rénale du patient et de la bactérie identifiée.
La dose est exprimée selon le poids corporel du patient.
Il existe plusieurs présentations damikacine dont certaines sont plus adaptées aux fortes doses à administrer par voie intraveineuse.
VOIE INTRAVEINEUSE
Adulte
Chez le sujet à fonction rénale normale
Rythmes dadministration
Le schéma posologique préférentiel est la dose unique journalière (DUJ), soit la totalité de la dose journalière administrée en une seule injection quotidienne (voir rubrique 4.4).
Une dose journalière répartie en 2 à 3 injections quotidiennes est possible, notamment dans certaines situations (notamment les endocardites).
Doses
La dose varie de 15 à 30 mg/kg/jour selon les recommandations officielles, la dose maximale de 30 mg/kg/jour étant surtout recommandée en début de traitement, dans des infections graves et/ou en cas de risque dinfection due à une souche bactérienne de sensibilité diminuée ayant une concentration minimale inhibitrice (CMI) augmentée à lamikacine.
Cas particulier : mucoviscidose
La dose peut être augmentée jusquà 30 à 35 mg/kg/jour.
Durée de traitement
Lamikacine est généralement utilisée en début de traitement dans le cadre dune association dantibiotiques, et pour une durée maximale de 5 jours, avec arrêt généralement après 48 à 72 heures de traitement (correspondant à lobtention des résultats de lantibiogramme).
Dosages plasmatiques
Comme pour tout aminoside, le suivi dun traitement par amikacine peut nécessiter la surveillance des concentrations plasmatiques de lantibiotique. Le pic plasmatique (Cmax) évalue lefficacité (atteinte des objectifs pharmacocinétiques-pharmacodynamiques, voir rubrique 5.1) et la concentration résiduelle (Cmin) est prédictive de la toxicité. Les dosages plasmatiques ne doivent pas être systématiques et sont à réserver à certaines situations selon les recommandations en vigueur.
Entre autres, il ny a pas lieu deffectuer de dosages plasmatiques pour un traitement dune durée de 3 jours maximum chez des patients pour lesquels aucune modification des paramètres pharmacocinétiques nest attendue. En revanche, les dosages plasmatiques sont à pratiquer comme suit :
·Dosage du pic plasmatique à effectuer : 30 minutes après la fin de la perfusion de laminoside (dont la durée doit également être de 30 minutes) ; après la première injection de laminoside chez des patients dans un état sévère.
·Dosage de la concentration résiduelle à effectuer : si la durée de traitement est supérieure à 5 jours (après 48 heures de traitement) ou en cas dinsuffisance rénale ; si les taux résiduels (Cmin) sont supérieurs aux objectifs maximaux de concentrations pour lamikacine [Pic (Cmax) = 60 à 80 mg/l ; Résiduelle (Cmin) < 2,5 mg/l] un espacement des injections est requis.
·Cas de la mucoviscidose : une concentration plasmatique non mesurable à la 12ème heure peut conduire à proposer une injection équivalente à la dose journalière, toutes les 12 heures.
Insuffisant rénal
Il est indispensable de privilégier le schéma en DUJ, de pratiquer des dosages plasmatiques (pic et résiduel) pour ajuster les posologies et les intervalles entre chaque injection, de privilégier les durées courtes de traitement (en règle générale : 1 ou 2 injections), de tenir compte des autres facteurs de risque favorisant la néphrotoxicité des aminosides, de surveiller les fonctions rénale et auditive (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Première injection
La posologie de la première injection est identique à celle du sujet avec une fonction rénale normale, quel que soit le degré dinsuffisance rénale (incluant toutes les situations dépuration extra-rénale).
En cas de dialyse, les injections doivent se faire 2 à 4 heures avant la séance de dialyse pour diminuer le potentiel de toxicité.
Si plusieurs injections
Il convient de pratiquer des réinjections à la même dose que celle de la première injection, sauf si nécessité dune adaptation de la dose unitaire daprès le dosage du pic.
Insuffisant rénal sans épuration extra-rénale : aucune réinjection nest à effectuer tant que le taux résiduel est supérieur au seuil de toxicité (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Si le dosage de la concentration résiduelle (généralement réalisé à la 24ème heure) est supérieur au seuil de toxicité, il faut répéter le dosage 24 heures plus tard.
En cas dimpossibilités de pratiquer des dosages, le moment de réinjection est déterminé par la valeur de la clairance de la créatinine (schéma du Hartford Hospital) selon le tableau ci-après :
Clairance de la créatinine (ml/min) | Délai entre 2 injections |
90-60 | 24 heures |
60-40 | 36 heures |
40-20 | 48 heures |
< 20 | Dosage impératif du taux résiduel |
Epuration extra-rénale continue : lajustement du traitement sera à envisager en réalisant des dosages répétés de la concentration résiduelle ; lamikacine est à réinjecter uniquement lorsque le taux est inférieur au seuil de toxicité (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Sujet âgé
Les modalités de traitement doivent être adaptées à la fonction rénale.
Sujet obèse
La dose en mg/kg doit être calculée en fonction du poids corrigé :
Poids corrigé = poids idéal1 + 0.43 x surcharge pondérale
(Surcharge pondérale = poids total poids idéal)
1 Formule de Lorentz (poids idéal exprimé en kg) :
Femme = Taille (cm) - 100 - [Taille (cm) - 150] / 2
Homme = Taille (cm) - 100 - [Taille (cm) - 150] / 4
Conditions de lutilisation de cette formule :
·âge supérieur à 18 ans ;
·taille entre 140 et 220 cm.
Insuffisant hépatique
Lamikacine est contre-indiquée en cas de cirrhose sévère de grades B et C selon la classification de Child-Pugh (voir rubrique 4.3). Dans les autres cas dinsuffisance hépatique, la prescription damikacine est possible et aucun ajustement posologique nest nécessaire.
Population pédiatrique
Une attention particulière doit être portée sur la préparation (dilution) et la quantité administrée. Toute erreur, même faible, peut avoir un retentissement majeur sur les concentrations sériques obtenues.
Les doses exprimées en mg/kg chez le nourrisson et lenfant sont les mêmes que chez ladulte, et la dose unique journalière reste la règle.
Pour les nouveau-nés, il convient dadapter les posologies selon lâge post-conceptionnel en considérant les recommandations en vigueur.
VOIE INTRAMUSCULAIRE
Si la voie intramusculaire doit être utilisée, les schémas dadministration sont identiques à ceux préconisés pour la voie intraveineuse.
·Cirrhose de grades B et C selon la classification de Child-Pugh,
·Myasthénie,
·Administration par voie sous-cutanée (en raison dune absence defficacité et survenue de nécrose au site dinjection),
·Administration simultanée dun autre aminoside (voir rubrique 4.5),
·Association à lataluren (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lutilisation des aminosides doit sinscrire dans un cadre strict de prescription (indications limitées aux infections sévères ou dues à des bactéries résistantes, schémas dadministration à respecter) et saccompagner dune surveillance adaptée. La prescription damikacine doit répondre à cet objectif.
Dose unique journalière
Les données sur la dose unique journalière (DUJ) montrent que cette modalité de prescription :
·optimise les paramètres de pharmacocinétique-pharmacodynamie (voir rubrique 5.1),
·favorise la diffusion tissulaire,
·a une efficacité clinique au moins identique à celle obtenue après une administration répartie en plusieurs injections quotidiennes,
·est responsable de toxicités rénale et auditive comparables voire inférieures à celles observées avec dautres modalités dadministration,
·diminue le risque démergence de mutants résistants.
Insuffisance rénale
En présence dinsuffisance rénale pré-existante aiguë ou chronique, laminoside nest utilisé que sil est absolument nécessaire. Toutes les alternatives non néphrotoxiques possibles doivent être recherchées.
Chez les patients ayant une insuffisance rénale, des adaptations posologiques sont requises (voir rubrique 4.2).
Atteintes rénales et cochléo-vestibulaires
Les risques de survenue de toxicités rénale et auditive augmentent pour les durées de traitement supérieures à 5-7 jours, même chez le sujet sain ; ils sont majorés chez linsuffisant rénal. Néanmoins, une toxicité précoce peut apparaitre dès les premières doses.
La toxicité rénale est indépendante de la concentration plasmatique obtenue au pic (Cmax).
Concernant les toxicités auditive et vestibulaire, aucune donnée ne montre lexistence dune corrélation avec le niveau de concentration plasmatique obtenue au pic, même si le traitement est administré en dose unique journalière.
Les facteurs de risque principaux de néphrotoxicité (et dototoxicité pour certains) sont :
·situations cliniques les plus fréquentes favorisant une hypoperfusion rénale et s'accompagnant d'une moindre élimination des aminosides
oâge > 75 ans (altération physiologique de la fonction rénale dès 60 ans),
odéshydratation, souvent liée à l'âge,
oassociation à certains médicaments, surtout les diurétiques de l'anse (voir rubrique 4.5),
oinsuffisance ventriculaire gauche, hypovolémie, état de choc,
ohypoalbuminémie,
ocirrhose de grades B et C selon la classification de Child-Pugh (voir rubrique 4.3),
·situations cliniques majorant le risque d'atteinte rénale
onéphropathie préexistante ou concomitante,
oassociation avec certains médicaments (voir rubrique 4.5).
Chez les patients en insuffisance rénale terminale, sous hémodialyse intermittente ou en dialyse péritonéale chronique, la toxicité est essentiellement auditive, le rein nétant plus fonctionnel.
Particularités pédiatriques
Daprès les données disponibles, les toxicités rénale et auditive demeurent rares chez les nouveau-nés et les enfants.
Troubles neuromusculaires
Etant donné que les aminosides ont des propriétés de blocage neuromusculaire, une attention particulière doit être portée chez les patients ayant une maladie neuromusculaire préexistante (par exemple maladie de Parkinson). Il est impératif dinstaurer un suivi étroit chez de tels patients (voir rubrique 4.8).
Des blocages neuromusculaires et des paralysies respiratoires ont été rapportés à la suite de ladministration daminosides chez des patients ayant reçu des curares lors dune anesthésie. Ces patients doivent aussi faire lobjet dun suivi très étroit (voir rubrique 4.8).
Associations médicamenteuses
La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec la polymyxine B ou la toxine botulique (voir rubrique 4.5).
Allaitement
Lallaitement est déconseillé (voir rubrique 4.6).
Sulfites
Ce médicament contient des traces de « sulfite » et peut, dans de rares cas, provoquer des réactions dhypersensibilité sévères et des bronchospasmes.
Excipients à effet notoire
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose administrée, c'est-à-dire quil est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale.
Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits de contraste iodés, les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, certains antiviraux (tels les « ciclovirs », le foscarnet), la pentamidine, la ciclosporine ou le tacrolimus.
Médicaments ototoxiques
L'utilisation conjointe de médicaments ayant une ototoxicité propre augmente le risque datteinte cochléo-vestibulaire. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance de la fonction auditive.
Les médicaments concernés sont représentés notamment par les antibiotiques de la famille des glycopeptides, telles que vancomycine et teicoplanine, les aminosides, les cytotoxiques tels que les organoplatines, et les diurétiques de lanse.
Associations contre-indiquées
+ Autres aminosides en administration simultanée
Risque accru de néphrotoxicité et d'ototoxicité.
+ Ataluren
Risque de potentialisation de la toxicité rénale de laminoside.
+ Polymyxine B
Addition des effets néphrotoxiques. Si lassociation ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.
+ Toxine botulique
Risque d'augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme). Utiliser un autre antibiotique.
Associations faisant l'objet de précautions demploi
+ Céfalotine
L'augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine est discutée.
Surveillance de la fonction rénale.
+ Curares
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l'agent curarisant.
Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Diurétiques de l'anse
Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques de laminoside (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).
Association possible sous contrôle de l'état d'hydratation, des fonctions rénales et cochléo-vestibulaire, des concentrations plasmatiques de l'aminoside.
Associations à prendre en compte
+ Autres aminosides en administration successive
Prendre en compte le risque d'ototoxicité cumulative.
+ Amphotéricine B administrée par voie IV
Risque accru de néphrotoxicité.
+ Ciclosporine
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule, avec majoration du risque néphrotoxique.
+ Organoplatines
Addition des effets néphrotoxiques et/ou ototoxiques, notamment en cas dinsuffisance rénale préalable.
+ Tacrolimus
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous tacrolimus seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les indications doivent être limitées aux tableaux cliniques sévères en labsence dalternative. Dans le cas dune exposition en cours de grossesse, il est souhaitable dévaluer la fonction auditive du nouveau-né (oto-émissions).
Le passage de lamikacine dans le lait maternel nest pas documenté. En conséquence, lallaitement est déconseillé.
Fertilité
Dans les études de toxicité sur la reproduction chez les souris et les rats, aucun effet sur la fertilité ou la toxicité ftale na été signalé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Comme ce traitement est susceptible d'entraîner des troubles de léquilibre, il convient d'avertir de ce risque potentiel les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.
Les effets indésirables considérés comme les plus probablement liés au traitement sont listés ci-dessous par organe et par fréquence. Les fréquences sont définies par :
Très fréquent (³ 1/10) ;
Fréquent (³ 1/100 à < 1/10) ;
Peu fréquent (³ 1/ 1 000 à < 1/100) ;
Rare (³ 1/ 10 000 à < 1/ 1 000) ;
Très rare (< 1/10 000) ;
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes dorganes | Fréquence | Terme MedDRA |
Infections et infestations | Peu Fréquent | Surinfection ou colonisation par des bactéries ou des levures résistantesa |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Rare | Anémie, hyperéosinophilie, leucopénie, granulocytopénie, thrombocytopénie |
Affections du système immunitaire | Indéterminée | Réactions d'hypersensibilité3,5 Réponse anaphylactique5 (réaction anaphylactique, choc anaphylactique et réaction anaphylactoïde), Allergie croisée entre aminosides |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Rare | Hypomagnésémie |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Etourdissements1, vertiges1 |
Rare | Tremblementsa, paresthésiesa, céphalées, troubles de léquilibrea migraines, clonies musculairesa | |
Très rare | Blocage neuromusculairea | |
Indéterminée | Paralysiea | |
Affections oculaires | Peu fréquent | Nystagmus1 |
Rare | Cécité, infarctus rétinien | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Peu fréquent | Sensation de pression dans loreille1, perte auditive1 |
Rare | Acouphènes1a, hypoacousiea | |
Indéterminée | Surdité1a (cas isolés), surdité neurosensoriellea | |
Affections vasculaires | Rare | Hypotension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Rare | Dépression de la fonction respiratoire4 |
Très rare | Paralysie respiratoire4 (cas isolés) | |
Indéterminée | Apnée, bronchospasme5 | |
Affections gastro-intestinales | Peu Fréquent | Nausées1, vomissement |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu Fréquent | Rash |
Rare | Exanthème, prurit, urticaire (réactions d'hypersensibilité)3 | |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Rare | Arthralgies |
Affections du rein et des voies urinaires | Peu Fréquent | Atteinte des tubules rénaux2, insuffisance rénale2 |
Rare | Oliguriea, augmentation de la créatine dans le sanga, albuminuriea, hyperazotémiea, hématuriea, leucocyturiea. | |
Très rare | Insuffisance rénale aiguë | |
Indéterminée | Insuffisance rénale sévère, néphropathie toxique | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Rare | Pyrexie Fièvre dorigine médicamenteuse3 |
Investigations | Rare | Aspartate aminotransférase augmentée, alanine aminotransférase augmentée, augmentation (légère et transitoire) des phosphatases alcalines |
Indéterminée | Présence de cellules dans les urinesa |
Informations complémentaires sur certains effets indésirables
(a) Voir rubrique 4.4
(1) Ces effets ont été constatés particulièrement en cas de dépassement de la posologie recommandée, lors de traitements de plus de 10 jours ou lorsque la dose n'a pas été réduite de manière appropriée chez les patients insuffisants rénaux. Les premiers symptômes de troubles vestibulaires sont des étourdissements, des nausées et des vomissements. L'examen clinique révèle souvent un nystagmus. Les troubles vestibulaires sont presque toujours réversibles. Les premiers symptômes d'un dysfonctionnement cochléaire incluent souvent une baisse de la perception des hautes fréquences (≥ 4.000 Hertz), qui précède la perte de l'audition et que seule une audiométrie permet de détecter.
(2) L'atteinte des tubules rénaux avec insuffisance rénale est également un effet indésirable peu fréquent. Le mécanisme de l'atteinte rénale implique une accumulation dans les lysosomes, une inhibition des phospholipases et une nécrose des cellules tubulaires après une administration répétée d'amikacine. L'atteinte rénale est réversible à des degrés divers mais exacerbe le risque d'un processus d'accumulation qui peut provoquer ou renforcer des effets ototoxiques. Une élévation de la concentration de créatinine dans le sérum, la présence d'albumine, de globules rouges et blancs ou de cylindres dans l'urine, une urémie et une oligurie sont possibles.
(3) Réactions d'hypersensibilité telles qu'un exanthème, des démangeaisons, une urticaire et une fièvre médicamenteuse.
(4) Dans de rares cas, si la perfusion intraveineuse du médicament est trop rapide, la fonction respiratoire peut subir une dépression sévère. Dans des cas isolés, il peut en résulter une paralysie respiratoire. Le risque existe également lorsque l'amikacine est administrée en association avec un anesthésique (voir rubrique 4.5).
(5) Ces effets secondaires peuvent aussi apparaitre en raison de la présence de sulfite (risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes).
Tous les aminoglycosides ont la capacité dinduire une ototoxicité, une toxicité rénale et un blocage neuromusculaire. Ces toxicités sont plus fréquentes chez les patients insuffisants rénaux, chez les patients traités avec dautres médicaments ototoxiques ou néphrotoxiques et chez les patients traités pendant une longue durée et/ou avec des doses supérieures à celles recommandées (voir rubrique 4.4).
Les anomalies de la fonction rénale sont habituellement réversibles à larrêt du médicament.
Les effets toxiques sur la huitième paire crânienne peuvent entraîner une hypoacousie, une perte déquilibre ou les deux. Lamikacine affecte essentiellement la fonction auditive. Les lésions cochléaires sont à type de surdité pour les hautes fréquentes et sinstallent généralement avant que la perte clinique de louïe puisse être détectée par les examens audiométriques (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.signalement-sante.gouv.fr
Lamikacine a une marge thérapeutique étroite. En cas d'accumulation, des lésions rénales et des lésions des nerfs vestibulo-cochléaires peuvent apparaître.
Traitement en cas de surdosage
Arrêter le traitement. Il n'y a pas d'antidote spécifique. Lamikacine peut être éliminée du sang par dialyse.
Traitement des blocages neuromusculaires
En cas de blocage neuromusculaire, l'administration de chlorure de calcium est recommandée ainsi que le recours à la ventilation artificielle si nécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : autres aminosides, code ATC : J01GB06
Mécanisme daction
Lamikacine est un antibiotique de la famille des aminosides.
Lamikacine a un effet bactéricide à la fois sur la prolifération et sur létat de latence des bactéries. Elle forme une liaison avec les sous-unités 30S des ribosomes bactériens, ce qui entraîne une « fausse lecture » de lARNm.
Rapport pharmacocinétique/pharmacodynamie
La bactéricidie des aminosides est in vitro « concentration-dépendante ». Cette bactéricidie saccompagne dun effet post-antibiotique (EPA) prolongé et dune résistance adaptative à la 1ère dose (diminution de la vitesse de bactéricidie, augmentation des CMI et diminution de la durée de lEPA).
En termes de pharmacocinétique-pharmacodynamie (PK/PD), cela se traduit par une efficacité liée à la relation qui existe entre la concentration maximale obtenue après une injection (Cmax) et la CMI pour le germe impliqué.
Leffet thérapeutique est maximal si le ratio Cmax/CMI est ≥ 8 à 10 ; la posologie utilisée doit permettre dobtenir des pics de concentration plasmatique dune valeur au moins égale à 8-10 fois la CMI du germe.
La gentamicine étant le plus souvent prescrite en probabiliste (germe et/ou sensibilité non connus), pour atteindre les objectifs de PK/PD, compte tenu des concentrations critiques de gentamicine (concentration critique supérieure à 4 mg/l), le pic plasmatique maximum ciblé est de 30 à 40 mg /l.
Les objectifs de PK/PD restent les mêmes quel que soit le terrain (insuffisant rénal, sujet âgé > 75 ans, obèse, femme enceinte et allaitante).
Lefficacité des aminosides nest pas influencée par la densité bactérienne (absence deffet inoculum).
Mécanismes de résistance
Les mécanismes de résistances acquises aux aminosides sont très variés. Les plus fréquents sont dorigine plasmidique, par lintermédiaire de gènes codant des enzymes qui modifient, de façon variable, les différents aminosides.
Les autres mécanismes de résistance acquise sont lefflux, une imperméabilité ou une mutation des protéines ribosomales. Ils affectent également de façon variable les différents aminosides. Lenzyme AAC(6)-Ib-cr est le premier capable dinactiver à la fois les aminosides et les quinolones par acétylation.
La fréquence des résistances acquises impose la réalisation dun antibiogramme.
La sélection de résistances dans la flore intestinale lors de traitements systémiques est négligeable car ces molécules ne sont pas éliminées par voie digestive.
Concentrations critiques
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières des résistantes :
Recommandations EUCAST (version 2.0, 2012-01-01)
Micro-organismes | Sensible | Résistant |
Enterobacteriaceae | S ≤ 8 mg/l | R > 16 mg/l |
Pseudomonas spp. | S ≤ 8 mg/l | R > 16 mg/l |
Acinetobacter spp. | S ≤ 8 mg/l | R > 16 mg/l |
Staphylococcus (S.aureus, staphylocoques à coagulase négative) | S ≤ 8 mg/l | R > 16 mg/l |
Concentrations critiques non liées aux espèces | S ≤ 8 mg/l | R > 16 mg/l |
Spectre dactivité anti-bactérienne
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dinfections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable dobtenir un avis spécialisé principalement lorsque lintérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.
ESPECES HABITUELLEMENT SENSIBLES |
Aérobies à Gram positif |
Staphylococcus aureus sensible à la méticilline |
Aérobies à Gram négatif |
Aeromonas spp. |
Campylobacter spp. |
Citrobacter freundii |
Citrobacter koseri |
Enterobacter cloacae |
Haemophilus influenzae ($) |
Francisella tularensis |
Klebsiella oxytoca |
Morganella morganii |
Proteus mirabilis |
Proteus vulgaris |
Providencia rettgeri |
Providencia stuartii |
Salmonella enterica |
Serratia liquefaciens |
Shigella spp. |
Yersinia enterocolitica |
Yersinia pseudotuberculosis |
Bactéries atypiques |
Mycobacterium spp. |
ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES RESISTANCE ACQUISE ≥ 10% |
Aérobies à Gram positif |
Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (+) |
Staphylococcus à coagulase négative (+) |
Aérobies à Gram négatif |
Acinetobacter spp. |
A. baumannii |
Enterobacter aerogenes |
Escherichia coli |
Klebsiella pneumoniae |
Pseudomonas aeruginosa |
Serratia marcescens |
ESPECES NATURELLEMENT RESISTANTES |
Aérobies à Gram positif |
Enterococcus |
Streptococcus |
·S. pyogenes du groupe A |
·S. des groupes B, C, G |
·S. pneumoniae |
Aérobies à Gram négatif |
Burkholderia cepacia |
Stenotrophomonas maltophilia |
Anaérobies |
Bacteroides spp. |
Clostridium perfringens |
Clostridium difficile |
Prevotella spp. |
Autres |
Chlamydia spp. |
Chlamydophila spp. |
Mycoplasma spp. |
Ureaplasma urealyticum |
($) Espèce naturellement intermédiaire
(+) La prévalence de la résistance bactérienne est ³ 50 % en France.
Associations à dautres antibiotiques
Lassociation des aminosides aux bêta-lactamines est synergique in vitro et montre un intérêt dans les modèles animaux en termes defficacité et de limitation démergence des résistances.
Les aminosides sont utilisés dans le cadre dune association dans le but de rechercher une synergie bactéricide (essentiellement démontrée in vitro), prévenir lémergence de résistances et élargir le spectre dactivité du traitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Administration intramusculaire :
·Chez le sujet aux fonctions rénales normales, une injection I.M de 7,5 mg/kg (500 mg chez l'adulte) donne un pic sérique de 20 µg/ml au bout d'une heure.
Administration intraveineuse :
·Chez le sujet aux fonctions rénales normales, l'administration d'une dose de 7,5 mg/kg en perfusion IV de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 38 µg/ml à la fin de la perfusion.
·Chez le volontaire sain, l'administration d'une dose de 15 mg/kg en perfusion IV continue de 30 minutes entraîne une concentration sérique d'environ 77 µg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 47 µg/ml et 1 µg /ml, 1 heure et 12 heures après.
·Chez les sujets âgés présentant une clairance moyenne de la créatinine de 64 ml/min, l'administration d'une dose de 15 mg/kg en perfusion IV de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 55 µg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 5,4 µg/ml et 1,3 µg/ml, 12 heures et 24 heures après.
Lors d'études à doses multiples aucun phénomène d'accumulation n'a été montré chez les sujets à fonction rénale normale ayant reçu des doses uniques et quotidiennes de 15 à 20 mg/kg.
La demi-vie est en moyenne de 2 heures.
Le volume apparent de distribution (VAD) est de 24 litres soit 28 % du poids corporel.
Après injection parentérale, l'amikacine diffuse rapidement dans l'organisme :
·on note un passage d'environ 10 à 20 % de la concentration sérique à travers les méninges saines, pourcentage qui peut atteindre 50 % lorsque les méninges sont enflammées ;
·l'amikacine se retrouve également à des taux thérapeutiques dans la cavité péritonéale, le liquide pleural et les sécrétions bronchiques (10 à 20 % des taux sériques).
·la diffusion à travers la barrière placentaire est importante. Des taux atteignant 20 % des taux maternels ont été trouvés dans le sang ftal et dans le liquide amniotique.
·la liaison aux protéines est inférieure à 10 %.
Excrétion
·L'élimination de l'amikacine se fait essentiellement par voie rénale et sous forme active (filtration glomérulaire). Plus de 90 % de la dose injectée est retrouvée dans les urines de 24 heures. Pour une dose de 7,5 mg/kg on obtient un taux urinaire d'environ 800 µg/ml dans les urines de 6 heures.
·Parallèlement à cette élimination urinaire, il existe une très faible élimination biliaire.
·Dialyse : le pourcentage dextraction par le rein artificiel est de lordre de 55 %.
5.3. Données de sécurité préclinique
Au cours des études de toxicité chronique, des effets néphrotoxiques et ototoxiques ont été observés respectivement chez le rat et le cobaye.
Potentiel génotoxique et cancérogène
Aucune étude na été menée en ce qui concerne le potentiel mutagène de lamikacine.
Aucune donnée de cancérogénèse nest nécessaire du fait de la courte durée dutilisation du médicament.
Toxicité sur la reproduction
Comme observé dans la famille des aminosides, il existe avec lamikacine un risque potentiel datteintes rénales et auditives (oreille interne) pour le ftus.
Chez le rat, lamikacine a entrainé une néphrotoxicité fonction de la dose chez les femelles gestantes et leur ftus.
Hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
3 ans.
Après ouverture/ dilution, le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C, à labri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 ml en ampoule (verre de type I) de volume extractible 1 ml ; boîte de 20.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
En perfusion intraveineuse, les solutions suivantes peuvent être utilisées :
·solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9 %.
·solution glucosée isotonique à 5 %.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117 allée des Parcs
69800 SAINT PRIEST
FRANCE
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
·559 664 1 ou 34009 559 664 1 8 : 1 ml en ampoule (verre) ; boîte de 20.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Notice:
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable
Amikacine
·Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
·Si vous avez dautres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
·Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à dautres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
·Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci sapplique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable ?
3. Comment utiliser AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable ?
6. Contenu de lemballage et autres informations.
1. QUEST-CE QUE AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique : autres aminosides, code ATC : J01GB06.
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable, est un antibiotique de la famille des aminosides.
La substance active est lamikacine. Lamikacine agit sur des bactéries responsables dinfections et est active uniquement sur certaines souches de bactéries.
Ce médicament est indiqué chez ladulte et chez lenfant en traitement curatif dinfections sévères dues à des bactéries identifiées ou suspectées microbiologiquement sensibles à lamikacine. Dans ces conditions, ce médicament peut être utilisé dans les infections suivantes :
·infections des voies urinaires,
·infections du cur - infections appelées « endocardites »-,
·méningites (inflammation des méninges qui sont des membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière),
·infections des os et des articulations,
·listérioses (infection due à une bactérie appelée Listeria qui peut occasionner des manifestations graves),
·infections de la peau et des tissus mous.
Les patients peuvent présenter une des infections mentionnées ci-dessus associées à la présence de bactérie dans le sang, notamment dans des situations à risque (symptômes avec malaise brutal dorigine infectieuse et chute de la pression artérielle appelés « chocs septiques »,infections que vous auriez contractées à lhôpital ou dans une structure similaire,infections sur corps étranger) et chez des sujets à risque(patients atteints de mucoviscidose, patients dont les défenses immunitaires sont diminuées,nouveau-nés).
Lamikacine est généralement utilisée en association à dautres antibiotiques, en particulier avec des bêta-lactamines. Elle peut être prescrite seule dans certains cas, notamment dans le traitement dinfections urinaires.
Nutilisez jamais AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable :
·si vous êtes allergique à lamikacine, aux autres aminosides ou à lun des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6,
·en cas de stade assez avancé dune cirrhose du foie (maladie chronique sévère du foie),
·en cas de myasthénie (maladie avec faiblesse musculaire),
·en administration par voie sous-cutanée (au niveau de la peau),
·en association à un autre antibiotique de la famille des aminosides administré simultanément en raison du risque plus important de toxicité sur le rein et loreille,
·si vous êtes traité par ataluren (médicament utilisé dans la dystrophie musculaire de Duchenne, une maladie génétique rare neuromusculaire).
Avertissements et précautions
Ce médicament doit être utilisé dans un cadre strict de prescription (indications limitées aux infections sévères ou dues à des bactéries résistantes, schémas dadministration à respecter) et saccompagner dune surveillance adaptée. Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant dutiliser AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable
Faites attention avec AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable :
·si vous présentez une défaillance des reins,
·si vous êtes âgé de plus de 75 ans,
·si vous êtes déshydraté,
·si vous présentez une diminution du taux dans le sang de la protéine appelée albumine,
·si vous présentez une défaillance cardiaque,
·si vous présentez un stade assez avancé dune cirrhose du foie,
·si vous présentez des troubles neuromusculaires comme la maladie de Parkinson,
·si vous devez subir une intervention chirurgicale avec anesthésie car lanesthésiste doit être informé de lutilisation de cet antibiotique,
·si vous prenez dautres médicaments : polymyxine B (antibiotique) en raison du risque de toxicité sur le rein, toxine botulique (myorelaxant) en raison du risque daugmentation des effets de la toxine botulique,
·si vous devez allaiter.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Prévenez votre médecin si vous prenez les médicaments ci-dessous listés car cela peut avoir une incidence sur la survenue deffets indésirables :
·utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité du rein : notamment produits de contraste iodés (utilisés au cours de certains examens médicaux), aminosides (antibiotiques), lataluren (utilisé dans la dystrophie musculaire de Duchenne, une maladie génétique rare neuromusculaire), organoplatines (utilisés dans le traitement de certains cancers), méthotrexate à fortes doses (utilisé dans le traitement de certains cancers), certains antiviraux (tels les « ciclovirs », le foscarnet) utilisés contre certains virus, pentamidine (utilisée contre certains parasites), ciclosporine (utilisée dans les greffes), tacrolimus (utilisé dans les greffes). Vous pouvez être exposé à un plus grand risque de toxicité du rein. Si une telle association est nécessaire, vous pourrez avoir une surveillance plus importante par des examens biologiques mesurant le fonctionnement de vos reins.
·utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité sur loreille : notamment antibiotiques de la famille des glycopeptides (vancomycine, teicoplanine), aminosides (antibiotiques), cytotoxiques (organoplatines), certains diurétiques. Vous pouvez être exposé à un plus grand risque de toxicité de loreille. Si une telle association est nécessaire, vous pourrez avoir une surveillance plus importante de laudition.
·en cas dassociation à certains diurétiques (utilisés dans le traitement de lhypertension artérielle et les oedèmes) en raison dune augmentation de toxicité de laminoside sur le rein et sur loreille. Lassociation avec les aminosides est possible en contrôlant votre état dhydratation, le fonctionnement des reins et de loreille, en effectuant des dosages de lantibiotique dans le sang.
·en cas dassociation à la céfalotine (antibiotique) en raison dun risque de toxicité plus important sur le rein. Votre médecin vous fera faire des contrôles pour vérifier le fonctionnement des reins.
·en cas dassociation aux curares (utilisés en anesthésie) en raison dune majoration de leur effet nécessitant une surveillance en fin danesthésie.
·en cas dassociation à dautres aminosides en administration successive, le risque de toxicité sur loreille sera pris en compte en cas dassociation à lamphotéricine B administrée par voie intraveineuse (utilisé contre les infections dues à des champignons), le risque de toxicité sur le rein est augmenté.
·en cas de prise danticoagulants (destinés à fluidifier le sang), il peut y avoir un risque daugmentation de lactivité de ces médicaments.
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable avec des aliments et des boissons
Sans objet.
Grossesse
Ce médicament ne doit être prescrit que dans des infections sévères quand il ny a pas dautres possibilités de traitement. En cas dexposition à ce médicament pendant la grossesse, il pourra vous être proposé dévaluer laudition du nouveau-né.
Allaitement
Lallaitement est déconseillé pendant votre traitement par AMIKACINE MYLAN.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
AMIKACINE MYLAN est susceptible dentraîner des troubles de léquilibre qui peuvent altérer laptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Si vous ressentez de tels effets, vous ne devez ni conduire, ni utiliser de machines. Prévenez votre médecin si cest le cas.
Ce médicament contient des traces de « sulfite » et peut, dans de rares cas, provoquer des réactions dhypersensibilité sévères et des bronchospasmes.
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, cest-à-dire quil est essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT UTILISER AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable ?
Mode dadministration
AMIKACINE MYLAN peut être administré par voie intraveineuse, en perfusion de 30 minutes.
AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable, doit être diluée dans une solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9% ou glucosée isotonique à 5% à raison de 50 mg pour 5 ml à 20 ml de solution (la concentration de la solution est alors comprise entre 2,5 mg/ml et 10 mg/ml).
En perfusion intraveineuse, les solutions suivantes peuvent être utilisées :
·Solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9%.
·Solution glucosée isotonique à 5%.
Ce médicament ne doit pas être mélangé dans la même seringue ou le même contenant de perfusion avec dautres médicaments, en particulier avec un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, à lexception de ceux mentionnés ci-dessus.
La voie intramusculaire est à éviter, mais peut être pratiquée exceptionnellement.
Posologie
La dose dépend de la gravité de linfection, de votre état de santé, du fonctionnement de vos reins et de la bactérie identifiée.
La dose qui vous est prescrite est fonction de votre poids corporel.
Se conformer strictement à la prescription médicale.
ADMINISTRATION PAR VOIE INTRAVEINEUSE
Adulte
Traitement curatif
Rythmes dadministration
Le schéma posologique préférentiel est la dose unique journalière (totalité de la dose journalière administrée en une seule fois par jour). Dans certaines situations, une dose journalière répartie en 2 à 3 injections quotidiennes est possible.
Doses
15 à 30 mg/kg/jour ; la dose maximale de 30 mg/kg/jour est surtout recommandée en début de traitement dans des infections graves et/ou en cas de risque dinfection due à une bactérie moins sensible à lantibiotique.
Cas particulier de la mucoviscidose : la dose peut être augmentée jusquà 30 à 35 mg/kg/jour.
Durée de traitement
Lamikacine est généralement utilisée en début de traitement en association avec un autre antibiotique et pour une durée maximale de 5 jours, avec arrêt généralement après 24 à 72 heures de traitement.
Dosages
Le taux de lantibiotique dans le sang peut être surveillé dans certains cas en effectuant des dosages selon les recommandations suivantes :
-Dosage à effectuer 30 minutes après la fin de la perfusion de ce médicament (dont la durée doit également être de 30 minutes) après la première injection de cet antibiotique dans des cas sévères.
-Dosage à effectuer si la durée de traitement est supérieure à 5 jours (après 48 heures de traitement) ou en cas de défaillance des reins.
La dose dantibiotique à administrer peut être ajustée selon les résultats de vos dosages.
Adulte insuffisant rénal
En cas de défaillance des reins, votre médecin va déterminer la dose que vous allez recevoir, en privilégiant ladministration de ce médicament en dose unique journalière, en pratiquant des dosages sanguins pour ajuster les doses, en privilégiant les durées courtes de traitement (en règle générale : 1 ou 2 injections), en surveillant le fonctionnement de vos reins et de votre audition.
Sujet âgé
Le traitement pourra être adapté selon le fonctionnement de vos reins.
Adulte obèse
Le traitement pourra être adapté à votre poids.
Adulte insuffisant hépatique
En cas de défaillance du foie votre médecin pourra vous prescrire ce médicament sans adaptation de dose, sauf si vous présentez un stade assez avancé dune cirrhose du foie car dans ce cas ce médicament vous est contre-indiqué.
Population pédiatrique (enfant, nourrisson, nouveau-né)
Une attention particulière doit être portée sur la préparation (dilution) et la quantité administrée. Toute erreur, même faible, peut avoir un retentissement majeur sur les concentrations de lantibiotique obtenues dans le sang.
Les doses exprimées selon le poids corporel du nourrisson et de lenfant sont les mêmes que chez ladulte, et la dose unique journalière reste la règle.
Pourles nouveau-nés, il convient dadapter les posologies selon lâge post-conceptionnel.
ADMINISTRATION PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE
Si la voie intramusculaire doit être utilisée, les schémas dadministration sont identiques à ceux préconisés pour la voie intraveineuse.
Si vous avez utilisé plus dAMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable que vous nauriez dû
En cas de surdosage, des lésions du rein et des nerfs auditifs peuvent apparaître. Dans un tel cas, le traitement par ce médicament doit être arrêté. Il ny a pas dantidote spécifique. Lamikacine peut être éliminée du sang par dialyse.
En cas de blocage des fonctions nerveuses et musculaires, ladministration de chlorure de calcium est recommandée et le recours à la ventilation artificielle peut être nécessaire.
Si vous oubliez dutiliser AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable
Si vous arrêtez dutiliser AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable
Sans objet.
Si vous avez dautres questions sur lutilisation de ce médicament, demandez plus dinformations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Si vous remarquez un (ou plusieurs) des effets indésirables ci-dessous, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien :
La fréquence des effets indésirables possibles listés ci-dessous est définie selon la convention suivante :
-Peu fréquents (pouvant affecter jusquà 1 patient sur 100)
-Rares (pouvant affecter jusquà 1 patient sur 1000)
-Très rares (pouvant affecter jusquà 1 patient sur 10 000).
-Effets indésirables de fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Effets indésirables peu fréquents, pouvant affecter jusquà un patient sur 100 :
·Infection supplémentaire ou colonisation (par des champignons de type levure ou des microbes résistants).
·Etourdissements, vertiges.
·Oscillations involontaires des globes oculaires.
·Pression dans les oreilles, baisse de l'audition.
·Nausées, vomissements.
·Rash (éruption cutanée transitoire).
·Atteinte des tubules rénaux (atteinte de certaines parties du rein).
·Insuffisance rénale
Effets indésirables rares, pouvant affecter jusquà un patient sur 1 000 :
·Anémie
·Hyperéosinophilie (augmentation du nombre de polynucléaires éosinophiles (globules blancs) dans le sang)
·Leucopénie (diminution du nombre de globules blancs totaux).
·Granulocytopénie (diminution du nombre de granulocytes (globules blancs) dans le sang).
·Thrombocytopénie (diminution du nombre de plaquettes dans le sang).
·Hypomagnésémie (déficit en magnésium).
·Tremblements.
·Paresthésies (fourmillements, engourdissements).
·Céphalées (maux de tête).
·Troubles de léquilibre.
·Migraines.
·Cécité (perte de la vue).
·Infarctus rétinien (caillot dans lil pouvant conduire à une perte de la vue).
·Acouphènes (bourdonnements au niveau des oreilles).
·Hypoacousie (diminution de laudition).
·Hypotension (diminution de la tension artérielle).
·Dépression de la fonction respiratoire (diminution de la fréquence et de lamplitude des respirations).
·Réactions allergiques telles quun exanthème (éruption cutanée), des démangeaisons, un prurit (sensation de démangeaisons au niveau de la peau), une urticaire et une fièvre médicamenteuse.
·Arthralgies (douleur au niveau des articulations).
·Clonies musculaires (contractions involontaires des muscles).
·Oligurie (diminution du volume des urines).
·Augmentation de la créatinine dans le sang.
·Albuminurie (présence de protéines dans les urines qui normalement nen contient pas).
·Hyperazotémie (augmentation du taux durée dans le sang).
·Hématurie (présence de sang dans les urines).
·Leucocyturie (présence de globules blancs dans les urines).
·Pyrexie (fièvre).
·Augmentation des enzymes du foie (ALAT, ASAT, phosphatases alcalines)
Effets indésirables très rares, pouvant affecter jusquà un patient sur 10 000 :
·Paralysie respiratoire (cas isolés).
·Blocage de la fonction musculaire.
·Insuffisance rénale aiguë
Effets indésirables dont la fréquence est indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
·Réaction d'hypersensibilité (allergique) aiguë grave telle que réaction anaphylactique, choc anaphylactique, réaction anaphylactoïde
·Réactions allergiques à toute substance similaire à l'amikacine.
·En raison de la présence de sulfite, risque de réactions allergiques, y compris réaction allergique généralisée avec gêne respiratoire.
·Paralysie.
·Surdité (cas isolés).
·Apnée.
·Bronchospasme (contraction brusque et involontaire des muscles des bronches se traduisant par une difficulté à respirer).
·Insuffisance rénale sévère
·Atteinte rénale grave
·Présence de cellules dans les urines.
Si vous souhaitez des précisions sur les effets indésirables de ce médicament, demandez à votre médecin ou à votre pharmacien.
Dans certaines circonstances, l'amikacine (et d'autres substances similaires) possède des effets toxiques sur le nerf auditif et les reins. L'atteinte rénale est rarement observée chez les patients traités par amikacine et disparaît en général à l'arrêt du traitement. Dans la plupart des cas, l'altération des reins est liée à un dosage trop élevé, à un traitement de longue durée, à des anomalies rénales préexistantes ou à d'autres substances possédant également un effet nocif sur les reins. Les réactions indésirables peuvent être évitées en grande partie en respectant les précautions et les posologies recommandées.
Les effets toxiques sur la huitième paire de nerfs crâniens peuvent entraîner une hypoacousie, une perte déquilibre ou les deux. Lamikacine affecte essentiellement la fonction auditive. Les lésions cochléaires sont à type de surdité pour les hautes fréquentes et sinstallent généralement avant que la perte clinique de louïe puisse être détectée par les examens audiométriques.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ière. Ceci sapplique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage dinformations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Nutilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur lemballage.
Ce médicament doit être conservé à une température inférieure à 25°C, à l'abri de la lumière.
Après ouverture/ dilution, le produit doit être utilisé immédiatement.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-légout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien déliminer les médicaments que vous nutilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger lenvironnement.
6. CONTENU DE LEMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable
·La substance active est:
Amikacine .............. 50,00 mg
(sous forme de sulfate damikacine)
Pour une ampoule.
Contient du bisulfite de sodium (E222), voir la section 2 pour plus dinformations
·Les autres composants sont :
Hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
Quest-ce que AMIKACINE MYLAN 50 mg/1 ml, solution injectable et contenu de lemballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable. Boîte de 20 ampoules en verre de type I de 1 ml.
Titulaire de lautorisation de mise sur le marché
117, allée des Parcs
69800 SAINT PRIEST
Exploitant de lautorisation de mise sur le marché
MYLAN SAS
117, allée des Parcs
69800 SAINT PRIEST
Rue Comte de Sinard
26250 LIVRON SUR DROME
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de lANSM (France).
Conseils / Education sanitaire
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce quil convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré laction dun antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance saccroît par lusage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser lapparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
·la dose à prendre,
·les moments de prise,
·et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver lefficacité de ce médicament :
1- Nutilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous la prescrit.
2- Respectez strictement votre ordonnance.
3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il nest peut-être pas adapté à sa maladie.
5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.
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