femme ne peut pas dormir la nuit à cause de ses problèmes©FotoliaFotolia

Jusqu’à 58 fois par semaine, c’est le nombre de connexions aux réseaux sociaux de certains participants à cette étude de l’Université de Pittsburg (Etat-Unis). Dans le lot, un fort taux de connexions le soir avant de dormir ou bien pendant la nuit quand on peine à trouver le sommeil…Et selon l’étude, ce réflexe perturbe notre horloge biologique.

Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs ont interrogé 1788 adultes (19-32 ans), les questionnant sur leur utilisation des réseaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram ou Snapchat pendant l’année 2014. En parallèle, leur sommeil a été observé.

Résultat : les scientifiques ont comptabilisé 30 connexions moyennes par semaine pour un total journalier de 61 minutes sur les réseaux sociaux, cela altérant le sommeil de 30% des participants.

Trop d’implication émotionnelle

Ils ont expliqué ce trouble par la lumière bleue et blanche des écrans, qui empêche notre cerveau de libérer la mélatonine (l'hormone qui agit contre les troubles du sommeil) et surtout par notre implication émotionnelle : jalousie, colère, indignation, envie de partager toujours plus d’informations liées à l’utilisation de ces réseaux…

Le temps est peut être venu de faire un break de sociabilité virtuelle. Ne serait-ce que pour dormir tout simplement.

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